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dimanche 20 mai 2012

2012 - Call Me Kat - Where The River Turns Black - Review / Chronique



Where The River Turns Black by Sabrine Carrein on Grooveshark

Cela fait déjà quelques années que je suis le parcours de la jeune danoise Katrine Ottosen alias CallmeKat, son premier opus le sensuel et délicat Fall Down m'avait enthousiasmée au plus haut point en m'envoûtant durablement. D'ailleurs, si comme moi vous êtes devenu un inconditionnel de la belle jeune dame et de ce premier opus, je vous conseille de découvrir une autre version totalement retravaillée sous le titre de When Owls Are Out disponible à l'écoute et la vente sur bandcamp. Artiste indépendant depuis ses débuts puisque sa musique est distribuée via son label Pixie Booth, la danoise a organisé une campagne sur la plateforme communautaire Pledge Music afin de l'aider à réunir les fonds pour sortir physiquement (cd et vinyl) son second opus Where The River Turns Black. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela en valait grandement le coup. Entourée d'une équipe de musiciens de choc et de charme :  Sara Lee (Gang of Four, The B-52,  Indigo Girls), Erika Spring (Au Revoir Simone), Helgi Jónsson (Teitur, Sigur Ros) ou encore le batteur et producteur Joe Magistro (Prophet Omega), la belle et intelligente brune a su mettre en avant des compositions à la fois sophistiquées et rafraîchissantes en renouvelant son univers à la base entre folktronica et pop. Sur ce nouvel opus, la musique électronique se fait plus discrète au profit de sonorités plus organiques donnant une vision plus dynamique et ample à la musique de CallmeKat sans perdre sa fraîcheur et son charme vénéneux. Parce qu'il faut le crier haut et fort, le point fort de Katrine Ottosen est le charme enivrant et irrésistible qui se dégage de son univers musical.

Where The River Turns Black est un album de pop alternative sublime à la fois moderne et vintage, catchy et posé, mélancolique et pétillant. Il est remarquable du début à la fin, l'introduction avec le titre éponyme Where The River Turns Black, mélange savant d'américana, de jazz et de pop, est une bombe mélodique en puissance. De suite, on se retrouve embarqué dans ses eaux troubles avant de déjà apercevoir une accalmie avec le sucré et exquis Sunny Day. Glass Walls prend le relais avec son rythme indolent et un refrain foncièrement ensorcelant. Un titre qui met en évidence l'originalité de l'univers de CallmeKat. You Don't Know renoue avec une pop girlie, sensuelle et une fois de plus irrésistible. Broken House lui vise à instaurer une ambiance plus sombre et intense donnant un cachet bluesy du plus bel effet à ce somptueux titre qui se trouve également rehaussé par la superbe interprétation de Katrine. Tiger Head est léger et catchy, une friandise à consommer sans modération. La seconde partie de l'opus est davantage intimiste et envoûtante. Going Home est le titre qui me touche le plus, une piste aérienne, minimaliste avec un fond sonore à l'imagerie poétique. The Haze remémorre les anciens travaux de la musicienne de par son aspect enchanteur et bricolé. L'hypnotique et grave Dead Of Winter procure des frissons de plaisir à travers sa sensualité glaciale tandis que la reprise Heart Full Of Soul des Yarbirds s'avère un petit bijou de séduction. L'album se clôture sur Black Ink, une ballade sobre, éthérée et puissamment fascinante à l'image de sa créatrice...

Where The River Turns Black est une petite tuerie de pop alternative. Un second album qui devrait révéler l'étendue du talent de l'ensorceleuse CallMeKat. A découvrir avant les autres. Un petit Must.

Note Finale : 17/20



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Where the River Turns Black - CALLmeKAT





1 commentaires:

Fritz a dit…

J'ai beaucoup aimé. Le single que tu avais mis sur facebook m'avit déçu et j'étais un peu inquiet mais l'album est nickel comme dirait mes cousins ;-)

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