Voilà, j'ai découvert, par hasard il y a de cela quelques mois, Damon Gough et je me suis laissée entraînée dans son univers musical sans trop de difficultés. En replongeant dans sa déjà consistante discographie (la plupart de ses albums sont en écoute intégrale sur Deezer) amorcée au début des années 2000's, je n'ai pas eu de réel coup de coeur même si je ne pouvais pas m'empêcher de penser que sa voix était harmonieuse, sa musique brit/pop pas trop désagréable et qu'un vrai talent de songwriter se cachait derrière son projet Badly Drawn Boy. Par conséquent, c'est en écoutant attentivement son dernier opus, sorti fin 2010 / début 2011, It's What I'm Thinking (Pt.1 – Photographing Snowflakes), annonçant le début une trilogie musicale, que j'ai eu la réelle occasion d'adhérer pleinement à la musique de l'artiste anglais.
Le principal intérêt de ce nouvel opus est sans conteste les textures musicales qui y sont développées, l'utilisation du réverb ne plaira pas à tout le monde car il sera loisible de lui reprocher d'en abuser tout le long de l'opus mais personnellement cela ne me dérange en rien, cette technique permet d'asseoir des ambiances planantes et voluptueuses. Au final, il s'agit d'un album sans prétention, assez easy listening dans son approche, mais superbement et richement arrangé alternant la dream pop/folk intimiste, à la limite du lo-fi (la belle plongée en apnée proposée par Safe Hands, le nonchalant et cowboy-esque It's What I'm Thinking, la somptueuse ballade aérienne et Chris Isaak-ienne You Lied qui reste mon plage favorite) et des morceaux plus calibrés ou enlevés (le florissant Too Many Miracles, le chaleureux et aisément entêtant A Pure Accident ou encore le chatoyant This Eclectic) afin de relever ce fort joli album.
Note Finale : 16/20
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