Une biche prise sous le feu des flèches. C'est sans doute représentatif de l'état d'esprit dans lequel s'est trouvée Alice Kos à la fin de sa vingtaine d'années. Deux événements viendront tout remettre en question : son bénévolat dans l'aide humanitaire pendant 4 mois en Afrique et la fin de son mariage avec son amour de collège. Deux raisons pour réinventer sa vie, pour arpenter de nouveaux sentiers pourquoi pas... musicaux. Je ne sais pas si la belle canadienne fait de la musique depuis longtemps mais son premier essai avec You Missed It All, apparu dans les bacs au tout début 2012, s'avère à la fois spontané, rafraîchissant et maîtrisé. De jolies louanges pour cette débutante douée et plus originale qu'elle ne paraît. Ce premier Lp n'est pas un disque ordinaire, il est incontestablement singulier. Éthérée et mélancolique, il se transforme en un claquement de doigt en une oeuvre plus rock et rageuse.
Disque exutoire en guise de reprise en main de sa destinée, il est le kaléidoscope de toutes les humeurs de sa créatrice : légères ou au contraire ombrageuses et électriques. S'il fallait catégoriser You Missed It All, on pourrait le décrire comme étant du folk/rock de toute beauté. Les envolées instrumentales et lyriques sont légion et on se laisse aisément bercés au son de cette voix angélique et désenchantée qui n'est pas sans me rappeler celle de Tift Merritt pour sa sincérité et sa profondeur. Entourée d'une équipe de musiciens vétérans emmenée par son mentor et producteur Everett LaRoi, le moins que l'on puisse dire c'est qu'Alice Kos a réalisé une première oeuvre détonante, remplie à la fois de tendresse et de riffs de guitare, une association rare et pourtant très réussie. A découvrir et à suivre.
Disque exutoire en guise de reprise en main de sa destinée, il est le kaléidoscope de toutes les humeurs de sa créatrice : légères ou au contraire ombrageuses et électriques. S'il fallait catégoriser You Missed It All, on pourrait le décrire comme étant du folk/rock de toute beauté. Les envolées instrumentales et lyriques sont légion et on se laisse aisément bercés au son de cette voix angélique et désenchantée qui n'est pas sans me rappeler celle de Tift Merritt pour sa sincérité et sa profondeur. Entourée d'une équipe de musiciens vétérans emmenée par son mentor et producteur Everett LaRoi, le moins que l'on puisse dire c'est qu'Alice Kos a réalisé une première oeuvre détonante, remplie à la fois de tendresse et de riffs de guitare, une association rare et pourtant très réussie. A découvrir et à suivre.
Note Finale : 16/20
Site Officiel, Facebook
Où Trouver ce Bijou ?
Bandcamp, Cdbaby
1 commentaires:
Bonjour et merci pour cette belle découverte que je chroniquerai probablement aussi sur mon blog...A bientôt!
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