Découvrez la playlist Beautiful Imperfection avec Asa
Dans quelques jours, la Belgique risque de se retrouver enfouie sous plusieurs centimètres de neige alors que l'hiver n'est supposé que frapper à notre porte dans un mois, Asa, quant à elle, a décidé de nous réchauffer le coeur avec sa nouvelle galette musicale Beautiful Imperfection sortie fin octobre 2010 et disponible chez tous les bons disquaires. Née à Paris, elle a grandi au Nigéria avant de revenir en France, ville sur laquelle elle a tant fantasmé au cours de son enfance et adolescence. Son premier opus éponyme Asa apparu en 2007 a bénéficié d'une large couverture médiatique permettant à la jeune femme de briller rapidement sous le feu des projecteurs. Avec à son actif le prix Constantin et plus de 300.000 exemplaires vendus de ce premier essai, il était légitime de sa voir si Asa passerait, avec succès à la clé, le cap fatidique du second album avec Beautiful Imperfection.
Connaissant son travail musical et cela depuis ses débuts, je n'avais jamais fait partie pour autant de ses admiratrices, me retrouvant, à l'époque, un peu saturée par les nombreuses "nouvelles" artistes qui ont fait beaucoup parlé d'elles, particulièrement en France et en Belgique, par le biais de leur univers pop/folk/soul : Ayo, Krystle Warren , etc. Beautiful Imperfection m'a permis de redécouvrir Asa qui mérite sincèrement le détour. Chaleureuse, authentique, vibrante, la voix de la belle artiste à la fois granuleuse et de velours, donne immédiatement le sourire par le biais du titre introductif de l'album : le pétillant et ensoleillée Why Can't We. Ce dernier possède la capacité rare d'effacer les nuages gris et menaçants qui s'aventurent dans notre esprit et au dehors. Plus nuancée, la fausse lullabye Maybe aux accents reggae s'avère rapidement addictive. Le premier single Be My Man s'aventure dans un univers pop/soul dynamique au caractère vintage de par sa petite touche mélodique sucrée qui remémore la Motown. Délicieux. Le tempo ralenti sur Preacher Man qui permet à Asa de rentrer dans une interprétation plus émotionelle et profonde. Entre pop et gospel, le morceau est un joli mélange des genres.
Sur Bimpé, Asa renoue avec sa langue natale le yorubé nous permettant de nous plonger dans la world music mainstream mais qui reste néanmoins toujours séduisante et chatoyante. L'ambiance se fait plus sombre et ombrageuse sur le jazzy cabaret The Way I Feel ainsi que sur le rythmé Ok Ok sur lesquels Asa offre de belles interprétations sobres. Si Dreamer Girl était sorti au début de l'été, il aurait sans doute été un des tubes de l'été, le genre de morceau pop frais, léger, lumineux, foncièrement catchy, qui séduit sans difficulté. Son successeur : Oré renoue avec des racines folk africaines authentiques, d'une beauté et simplicité confondantes. Dans la même lignée folk, la ballade attachante Baby Gone procure de jolies émotions tandis que Broda Olé (Brother Olé) retrouve la pop musique avec panache et fraîcheur mais Questions qui clôture l'album abandonne toute frivolité afin de mettre en avant un morceau dépouillé et poignant. Peut être la meilleure track de l'opus. Certes, l'album souffre dans son ensemble, d'une vue artistique mainstream un peu trop présente, cependant, il s'avère également on ne peut plus agréable et moelleux à son écoute. De quoi reposer et nourrir positivement son esprit. Merci Asa.
Connaissant son travail musical et cela depuis ses débuts, je n'avais jamais fait partie pour autant de ses admiratrices, me retrouvant, à l'époque, un peu saturée par les nombreuses "nouvelles" artistes qui ont fait beaucoup parlé d'elles, particulièrement en France et en Belgique, par le biais de leur univers pop/folk/soul : Ayo, Krystle Warren , etc. Beautiful Imperfection m'a permis de redécouvrir Asa qui mérite sincèrement le détour. Chaleureuse, authentique, vibrante, la voix de la belle artiste à la fois granuleuse et de velours, donne immédiatement le sourire par le biais du titre introductif de l'album : le pétillant et ensoleillée Why Can't We. Ce dernier possède la capacité rare d'effacer les nuages gris et menaçants qui s'aventurent dans notre esprit et au dehors. Plus nuancée, la fausse lullabye Maybe aux accents reggae s'avère rapidement addictive. Le premier single Be My Man s'aventure dans un univers pop/soul dynamique au caractère vintage de par sa petite touche mélodique sucrée qui remémore la Motown. Délicieux. Le tempo ralenti sur Preacher Man qui permet à Asa de rentrer dans une interprétation plus émotionelle et profonde. Entre pop et gospel, le morceau est un joli mélange des genres.
Sur Bimpé, Asa renoue avec sa langue natale le yorubé nous permettant de nous plonger dans la world music mainstream mais qui reste néanmoins toujours séduisante et chatoyante. L'ambiance se fait plus sombre et ombrageuse sur le jazzy cabaret The Way I Feel ainsi que sur le rythmé Ok Ok sur lesquels Asa offre de belles interprétations sobres. Si Dreamer Girl était sorti au début de l'été, il aurait sans doute été un des tubes de l'été, le genre de morceau pop frais, léger, lumineux, foncièrement catchy, qui séduit sans difficulté. Son successeur : Oré renoue avec des racines folk africaines authentiques, d'une beauté et simplicité confondantes. Dans la même lignée folk, la ballade attachante Baby Gone procure de jolies émotions tandis que Broda Olé (Brother Olé) retrouve la pop musique avec panache et fraîcheur mais Questions qui clôture l'album abandonne toute frivolité afin de mettre en avant un morceau dépouillé et poignant. Peut être la meilleure track de l'opus. Certes, l'album souffre dans son ensemble, d'une vue artistique mainstream un peu trop présente, cependant, il s'avère également on ne peut plus agréable et moelleux à son écoute. De quoi reposer et nourrir positivement son esprit. Merci Asa.
Note Finale : 15/20
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