Un petit coup dans le rétroviseur ne fait jamais de mal, en 2009 je suis tombée en pâmoison en découvrant le merveilleux timbre de voix fragile, languissant et mystérieux de la belle et surtout méconnue artiste qu'est l'écossaise Dot Allison. La plupart d'entre-vous ne la connaissent sans doute pas et n'ont même jamais entendu parler d'elle et pourtant Dot Allison est installée sur la scène musicale depuis presque vingt ans et affiche des collaborations prestigieuses avec des groupes tels que Massive Attack, Death In Vegas,etc. Sa carrière discographique remonte à sa participation au sein du groupe pop underground One Dove au début des 90's avant d'entamer une carrière solo fin de la même décennie avec Afterglow (1999). Depuis le départ, cette musicienne brouille les pistes et ne s'aventure jamais exactement dans les mêmes contrées musicales : trip hop, indie rock, musiques électroniques, etc., ce qui a le don d'attiser la curiosité. Celle qui donne une voix (car elle prend des intonations différentes sur chaque projet comme si elle prenait un nouveau départ sur chacun d'eux)/ voie propre à chacun de ses albums semble avoir sorti en 2009 son meilleur album à ce jour avec Room 7 1/2.
Ce cinquième album lui permet de dévoiler son talent de mélodiste et de musicienne (auto harpe, glockenspiel, guitare, harmonica, piano, etc.) dans toute leur ampleur. Room 7 1/2 est l'album de la maturité, celui par lequel il est idéal d'être introduit à la musique de cette égérie de l'infernal trublion qu'est Pete Doherty. Cependant, si la belle partage avec cette bête de scène et de studio un duo improbable sur ce bijou d'album, le titre indie rock percutant et halluciné I Wanna Break My Heart, Dorothy Elliot Allison captive également à travers d'exquises ballades intimistes, atmopshériques et voluptueuses (l'evanescent et acoustique Buzzing Round The Honey Pots, Fall To Me, le lumineux duo partagé avec Paul Weller : Love's Got Me Crazy, le tendre et émouvant While She Sleeps et pour finir le poétique et décalé Portrait Of The Sun) et quelques morceaux pop de haute volée (l'élégiaque et fabuleux Cry ainsi que l'hypnotique et vintage Room Seven and A Half). Et si après tout Room 7 1/2 représentait les prémisses d'une vraie reconnaissance artistique à celle que l'on prête déjà un statut d'artiste culte maudite ?
Ce cinquième album lui permet de dévoiler son talent de mélodiste et de musicienne (auto harpe, glockenspiel, guitare, harmonica, piano, etc.) dans toute leur ampleur. Room 7 1/2 est l'album de la maturité, celui par lequel il est idéal d'être introduit à la musique de cette égérie de l'infernal trublion qu'est Pete Doherty. Cependant, si la belle partage avec cette bête de scène et de studio un duo improbable sur ce bijou d'album, le titre indie rock percutant et halluciné I Wanna Break My Heart, Dorothy Elliot Allison captive également à travers d'exquises ballades intimistes, atmopshériques et voluptueuses (l'evanescent et acoustique Buzzing Round The Honey Pots, Fall To Me, le lumineux duo partagé avec Paul Weller : Love's Got Me Crazy, le tendre et émouvant While She Sleeps et pour finir le poétique et décalé Portrait Of The Sun) et quelques morceaux pop de haute volée (l'élégiaque et fabuleux Cry ainsi que l'hypnotique et vintage Room Seven and A Half). Et si après tout Room 7 1/2 représentait les prémisses d'une vraie reconnaissance artistique à celle que l'on prête déjà un statut d'artiste culte maudite ?
Note Finale : 16/20
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2 commentaires:
Très belle voix en effet mais album très inégal je trouve... dommage...
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