J'ai en tête cette terrible chanson (immonde soupe) de Chimène Badi : Retomber Amoureux. Oui, rien ne peut excuser ce mauvais goût mais c'est ce que je ressens à l'écoute du quatrième opus d'Hanne Hukkelberg. Je l'ai adorée, voire adulée pour ses deux premiers opus Little Things (2004) et Rykestrasse 68 (2007)
puis un malaise est survenu avec Blood From Stone (2009), j'ai beau avoir été large d'esprit dans ma chronique relativisant mon désamour, j'ai trouvé cet album plombant, un peu lourd et répétitif. Certes, je ne désire en rien qu'elle refasse le même album mais je ne l'ai pas retrouvée dans cet univers ombrageux qui me semblait fait uniquement d'angles aigus. Je regrettais quelque peu son univers pop alternatif pourvu de rondeurs angéliques.
Avec le recul et la sortie de Featherbrain au début 2012, Blood From A Stone constituait davantage un album de transition qu'une oeuvre complète et définie. Une étape permettant à la norvégienne installée à Berlin de repousser les limites de son univers, d'explorer de nouvelles pistes et sonorités musicales. C'est ainsi que Featherbrain bénéficia d'un joli brouillon car en tous points il est supérieur à son prédécesseur. Exit les références encombrantes de Kate Bush, exit les expérimentations non abouties et, si il n'est pas, dans la forme, si fondamentalement différent de Blood From A Stone, dans la forme le contraste est aussi énorme que le jour et la nuit.
Tant que cela car il renoue avec l'univers progressif des débuts d'Hanne en incorporant des éléments plus sombres et tourmentés sans cependant alourdir l'album, le plomb redevant or, fruit d'un équilibre compliqué atteint par une artiste audacieuse jouant à l'alchimiste avec brio. C'est avec le titre Noah que je suis retombée en amour, j'y ai retrouvé ce désenchantement angélique, les sonorités étranges et envoûtantes auxquelles j'étais habituée de sa part. D'un autre côté, je la découvre délicieusement diabolique sur des titres comme l'assourdissant My Devils ou encore le féerique et glacé The Time And I And What We Make sans oublier qu'elle reste toujours intrigante et inspirée sur ses délires expérimentaux comme sur You Gonna.
Nouvel opus d'Hanne Hukkelberg qui ne fait que confirmer, une fois de plus, qu'elle reste une des artistes les plus créatives de scandinavie. A écouter.
Tant que cela car il renoue avec l'univers progressif des débuts d'Hanne en incorporant des éléments plus sombres et tourmentés sans cependant alourdir l'album, le plomb redevant or, fruit d'un équilibre compliqué atteint par une artiste audacieuse jouant à l'alchimiste avec brio. C'est avec le titre Noah que je suis retombée en amour, j'y ai retrouvé ce désenchantement angélique, les sonorités étranges et envoûtantes auxquelles j'étais habituée de sa part. D'un autre côté, je la découvre délicieusement diabolique sur des titres comme l'assourdissant My Devils ou encore le féerique et glacé The Time And I And What We Make sans oublier qu'elle reste toujours intrigante et inspirée sur ses délires expérimentaux comme sur You Gonna.
Nouvel opus d'Hanne Hukkelberg qui ne fait que confirmer, une fois de plus, qu'elle reste une des artistes les plus créatives de scandinavie. A écouter.
Note Finale : 18/20
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