En l'espace de trois albums, Susanne Sundfør s'est épanouie musicalement d'une façon phénoménale : d'une indie pop girl piano/voix au talent certain (premier opus éponyme (2007) et Take One (2008)) elle s'est érigée comme artiste majeure avec The Brothel, en révolutionnant ses sonorités musicales devenues beaucoup plus sombres, épiques, sophistiquées et n'hésitant plus à flirter avec l'électronique. Ce chef-d'oeuvre est d'ailleurs sans doute le meilleur opus de 2010. Etait-il possible de récidiver cet exploit ? Selon les statistiques et dans les faits c'est rarement, voire jamais, le cas, la norvégienne semble pourtant être bien partie avec l'apparition prochaine dans les bacs européens en octobre 2012 du successeur tant attendu : Silicone Veil. Déjà sorti depuis le début de l'année en scandinavie, cet album a recueilli des louanges de toutes parts, le consacrant comme le nouveau masterpiece de la prodigieuse artiste.
Silicone Veil est dans la continuité artistique de The Brothel ; cependant impossible de ne pas remarquer quelques ajustements qui au premier coup d'oreille ne semblent guère marquants mais après de muliples répétitions s'avèrent importantes. Si le prédécesseur était incroyablement noir, tourmenté et alambiqué, pouvant même être capable de rebuter les oreilles les plus chastes, Silicone Veil est sans conteste plus direct et nuancé. Certes, les ambiances gothiques, glacées et futuristes, davantage électroniques (qui m'ont fait songé, par moments, à la BO de Tron Legacy par Daft Punk), s'imposent comme toujours aussi profondes, sinueuses, pouvant même mettre mal à l'aise néanmoins les arrangements sont incontestablement davantage aériens, fins et grâcieux, et apportent davantage de luminosité et de complexité aux exceptionnelles compositions de la norvégienne.
Silicone Veil est un album que je préfère à The Brothel. La tache était pourtant ardue de succéder à un tel petit chef-d'oeuvre mais ici c'est évident ce nouvel opus apparaît comme plus mur et abouti, libérateur pour Susanne Sundfør qui n'a jamais chanté de façon aussi divine et habitée car sous ses dehors de petit génie musical, l'artiste est également une interprète fantastique dotée d'un organe vocal impressionnant à la fois fragile et puissant. Silicone Veil représente la perfection du début à la fin, pas une piste faible ou mal placée ne vient le contrarier, et sa cohérence inébranlable fait en sorte qu'il ne pourra finir qu'à l'état de culte. Alors que je suis une fan de la première heure d'artistes comme Bjök ou Tori Amos, j'ai toujours été déçue à un moment donné ou l'autre même sur leurs meilleurs opus, ici pas le moins du monde, pas une seule fois je me suis faite la réflexion que ceci ou cela clochait ou que tel élément était moins bon que le reste. Cela s'appelle le bonheur à l'état pur.
Silicone Veil est l'un ou le meilleur opus de 2012, l'année musicale n'étant pas encore clôturée. Nouveau chef-d'oeuvre à l'actif du jeune génie musical norvégien qui s'impose comme l'une des plus exaltantes artistes du 21ème siècle. Rien de moins, rien de plus.
Silicone Veil est dans la continuité artistique de The Brothel ; cependant impossible de ne pas remarquer quelques ajustements qui au premier coup d'oreille ne semblent guère marquants mais après de muliples répétitions s'avèrent importantes. Si le prédécesseur était incroyablement noir, tourmenté et alambiqué, pouvant même être capable de rebuter les oreilles les plus chastes, Silicone Veil est sans conteste plus direct et nuancé. Certes, les ambiances gothiques, glacées et futuristes, davantage électroniques (qui m'ont fait songé, par moments, à la BO de Tron Legacy par Daft Punk), s'imposent comme toujours aussi profondes, sinueuses, pouvant même mettre mal à l'aise néanmoins les arrangements sont incontestablement davantage aériens, fins et grâcieux, et apportent davantage de luminosité et de complexité aux exceptionnelles compositions de la norvégienne.
Silicone Veil est un album que je préfère à The Brothel. La tache était pourtant ardue de succéder à un tel petit chef-d'oeuvre mais ici c'est évident ce nouvel opus apparaît comme plus mur et abouti, libérateur pour Susanne Sundfør qui n'a jamais chanté de façon aussi divine et habitée car sous ses dehors de petit génie musical, l'artiste est également une interprète fantastique dotée d'un organe vocal impressionnant à la fois fragile et puissant. Silicone Veil représente la perfection du début à la fin, pas une piste faible ou mal placée ne vient le contrarier, et sa cohérence inébranlable fait en sorte qu'il ne pourra finir qu'à l'état de culte. Alors que je suis une fan de la première heure d'artistes comme Bjök ou Tori Amos, j'ai toujours été déçue à un moment donné ou l'autre même sur leurs meilleurs opus, ici pas le moins du monde, pas une seule fois je me suis faite la réflexion que ceci ou cela clochait ou que tel élément était moins bon que le reste. Cela s'appelle le bonheur à l'état pur.
Silicone Veil est l'un ou le meilleur opus de 2012, l'année musicale n'étant pas encore clôturée. Nouveau chef-d'oeuvre à l'actif du jeune génie musical norvégien qui s'impose comme l'une des plus exaltantes artistes du 21ème siècle. Rien de moins, rien de plus.
Note Finale : 20/20
Site Officiel, Facebook
Où Trouver cette Merveille ?
Fnac.fr, Cdon.eu
opioi
2 commentaires:
Merci infiniment Sarah de m'avoir fait découvrir cette magnifique artiste-compositrice qu'est Susanne Sundfor. Immense coup de coeur, j'ai acheté ses deux derniers albums, dont The Brothel, acheté en vinyle s'il vous plaît, une merveille que j'écoute en boucle. Grâce à toi, je me suis également empressé de me prendre une place de concert au Point Ephèmère à Paris où elle passera le 10 novembre.
Encore un grand merci pour tes nombreuses découvertes dont certaines sont devenues mes disques de chevet et sont de véritables pépites pour mes oreilles.
Gros bisous à toi et à ton petit bout de chou.
De France, bien affectueusement
Maria
Mille excuses Sabine, et non Sarah.
Maria
Enregistrer un commentaire