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mardi 25 août 2009

R.I.P. - Classique - 1996 - Aaliyah - One In A Million - Reviews - Chronique d'une artiste difficile à oublier...





C'était il y a déjà huit ans de cela ! Je venais de finir mon sport quotidien (que j'ai bien entendu abandonné dès la fin de mes études...), à l'époque j'avais toujours un baladeur cassette avec FM incorporée et j'ai appris ta mort accidentelle... je venais la semaine précédente d'acheter tes deux derniers albums (que j'ai trouvé par miracle au temps où internet était inexistant dans ma vie et où la Belgique était un pays peu accueillant concernant le R&B) que j'écoutais en boucle. Je t'avais découverte quelques mois auparavant avec ton morceau tubesque Try Again au temps ou Timbaland faisait encore des morceaux corrects et puis tu as disparue sans crier gare. Cela peut paraître incongru mais étant donné que j'ai rapidement adhéré à ta musique et ton style sobre ta mort m'a sérieusement brisé le coeur. J'ai trouvé infiniment injuste qu'une artiste aussi jeune, classe et talentueuse que toi meures sous le coup de la bêtise d'autres. Il y a un tas de gens qui meurent chaque jour, je sais c'est stupide, mais je te trouvais spéciale, tu étais l'unique chanteuse estampillée R&B urbain que j'appréciais (et que j'apprécie toujours) avec Mary J. Blige et personne n'a depuis lors remplacé le vide que tu as laissé derrière toi. Pire, Mary, elle a viré pop depuis...

Oui bon, cela peut paraître exagéré tous ces atermoiements mais cela est un brin véridique : le R&B est mort depuis que la pop a pris le dessus : Beyoncé et Mary J. Blige en ont fais les frais pour élargir leur public et les nouvelles venues talentueuses telles que Keshia Cole, Jazmine Sullivan et Chrisette Michele préfèrent marier le R&B avec le jazz et le hip hop, je trouve même pas cela terrible, elles ont des voix stéréotypées que je peux plus entendre sans zapper. J'adorais ta voix veloutée et sensuelle. Il est vrai tu n'étais pas encore une artiste vraiment complète, tu étais encore jeune, tu te mettais peu à peu à l'écriture de tes textes et à la production et je ne peux imaginer sans un pincement au coeur ce que tu aurais pu devenir toi qui venais d'entamer la promotion de ton dernier opus sobrement intitulé Aaliyah. J'ai décidé pour te rendre hommage de chroniquer ton second album One In A Million sorti en 1996 qui est sans conteste l'un des meilleurs albums de R&B des années 90's, une oeuvre maîtresse mais aussi celle d'une d'une jeune fille âgée à peine de 16 ans lors de son enregistrement ! Tu avais trouvé des pygmalions de choix en la présence des producteurs et artistes de hip hop urbain Timbaland et Missy Elliott pour le second effort de ta jeune, brillante et trop courte carrière.

One In A Million c'est 17 (et oui !) songs qui s'égrainent sans fausse note, un vrai petit miracle, la presque intégralité des morceaux auraient pu faire l'objet d'une sortie en single, pas un déchet en perspective, pas de filler pour trouver un prétexte douteux de sortir un album. Après tant d'années, j'ai toujours des frissons en écoutant les ballades exceptionnelles que sont One In A Million et 4 Page Letter qui resteront sans doute à tout jamais sur la liste des mes chansons préférées. Timbo et Missy étaient au top de sa créativité. Sans omettre les brûlants et troublants Hot Like Fire, If Your Girl Only Knew, Heartbroken et Ladies In Da House ainsi que que les soyeux, lumineux et plus légers Choosey Lover (reprise de The Isley Brothers), Got To Give It Up (reprise de Marvin Gaye), Never Givin Up et The One I Give My Heart To. Un album de R&B aussi audacieux qu'ambitieux mis au point par des jeunes loups aux dents longues, qui mélange la naïveté d'une jeune fille et le côté plus sensuel de la femme en devenir. Un album essentiel qui influencera en bien et en mal pas mal de nouvelles venues sur la scène pop/R&B (Cassie, etc.).

Un Classique du R&B, on en fait plus des comme ceux-là, il faut se rabattre sur le nu-soul ou d'autres styles de musiques soul pour trouver la même qualité mais sans le côté fédérateur ou accrocheur du R&B. Aaliyah reste à ce jour (et sans doute pour toujours) ma princesse du R&B.

Note Finale : 18/20







lundi 10 août 2009

Classique - 2009 / 1971 - Isaac Hayes - Black Moses - Un Album Légendaire







IL y a un an jour pour jour que celui qu'on surnommait le Black Moses s'est éteint âgé de seulement 65 ans. Je n'en avais pas dit un mot à l'époque tout le monde en a parlé, j'ai préféré attendre et commémorer sa mémoire à un moment plus propice. Ce premier anniversaire me semble plus approprié car je suis à peut près sûre que beaucoup de monde a déjà oublié la mort de cette légende de la soul/funk pour s'appesantir de façon presque scandaleuse sur celle de Michael Jackson. Puis-je avancer qu'il a été compliqué pour moi de choisir l'album que je préfère d'Isaac Hayes dans sa discographie ? J'ai hésité entre Hot Buttered Soul, Shaft, To Be Continued, At Wattstax pour finalement choisir l'épique double album Black Moses qui a bénéficie au débute de cette année 2009 d'une remasterisation légère de l'album et de la réhabilitation de la pochette originale du Lp.

Black Moses est essentiellement un double album de reprises avec seulement deux morceaux originaux : les interludes Ik'e's Rap et Good Love. Un peu à l'image du mythique et insoupçonné Here My Dear de Marvin Gaye, Black Moses s'est construit dans la douleur et on le ressent profondément à l'écoute de l'album. Le ton est assez pessimiste, désabusé, Isaac Hayes en tant qu'interprète apparaît très sobre, juste et fort émouvant. Il en va d'une autre paire de manche avec les arrangements des morceaux : très denses, orchestrés de façon somptueusement et souvent étirés de près d'une dizaine de minutes, le résultat final est tout simplement épique, le genre d'album qui ne pourrait jamais actuellement se refaire dans le domaine de la soul tant il semble démesuré.

Cet album est définitivement mon favori, il me rappelle pourquoi j'aime la soul music, pourquoi je continue à croire au renouvellement de ce genre qui est à l'heure limité à un revival (de très grande classe : Lee Fields, Sharon Jones, Alice Russell, Kinny, Kylie Auldist, James Hunter, Mayer Hawthorne, Raphael Saadiq, etc.), à un genre mixé avec un son lounge/éléctro qui semble donné un brin d'espoir (Naked Music, InLove, Vikter Duplaix, etc.) et à un horrible mélange avec la pop (Rihanna, Beyoncé, etc.). Quelques commentaires : le premier disque s'ouvre avec une version plus sombre et sensuelle de Never Can Say Goodbye des Jackons Five, frissons en perspective sur ce morceau transcendé par la voix de baryton d'Isaac. (They Long To Be) Close To You de Bacharach prend une nouvelle tournure dans les mains de ce grand musicien. L'espoir et la mélancolie dégagés originellement par cette song s'est transformé en désillusion. D'une durée de dix minutes cette version est un petit chef d'oeuvre avec ses choeurs angéliques et un son urbain.

On retrouve le côté funky et plus enlevé d'Isaac sur le superbe et désarmant Man's Temptation. Très grand higlight et le groovy symphonique Part-Time Love qui est tout simplement époustouflant durant ses presque neuf minutes de longueur ! Le dramatico théâtral et sirupeux Going Circles enveloppe somptueusement l'auditeur tandis la reprise Never Gonna Give You Up de Jerry Butler se révèle meilleure que l'originale, petit miracle de groove et de sensuallité. Le summum est peut ête atteint par Ike's Rap 2 qui a influencé considérablement des groupes comme Portishead et Tricky. Deux minutes de bonheur intenses et ténébreuses, un son qui se révèle un petit chef d'oeuvre d'avant-garde. Le funk/rock de Good Love apporte une magnifique bouffée de fraîcheur à l'ensemble tandis que que le lascif et aérien Your Love Is So Doggone Good est une merveille de luxure. Les reprises For The Good Times et I'll Never Fall In Love Again (Dionne Warwick) montrent qu'Isaac Hayes est au top de son art. Renversant.

Chef d'oeuvre sensuel, romantico-mélancolique rehaussé par une Isaac Hayes sobre et des arrangements somptueux.

Note Finale : A+++


dimanche 17 mai 2009

(Re)découverte - Sinead O'Connor - Comment ai-je pu oublier une artiste aussi marquante ?


Comment ai-je pu l'oublier ? La faute des médias qui la snobent volontairement (elle n'est plys "hype") ou de ma paresse naturelle ? Un peu des deux, je présume. Grâce au site de Boskafé, je viens de renouer avec elle. Lors de mon adolescence j'avais loué tous ses albums (les années 90's donc), je ne les appréciais pas plus que cela, je dois bien l'avouer (même si certaines chansons furent marquantes), je les louais régulièrement juste pour écouter sa voix incomparable, la plus belle voix d'Irlande (Sorry, Dolores O'Riordan mais tu ne seras jamais aussi folle, habitée ou talentueuse).

Je viens également de remarquer qu'elle a sorti au moins deux albums dans les années 2000 qui valent la découverte. Celle qui n'a jamais pu avoir la carrière qu'elle méritait à cause entre autre de quelques illuminés extrémistes et de ses problèmes sentimentaux et psychiatriques mérite une re-découverte, je vous ai sélectionné 5 vidéos qu'il est vraiment indispensable de visionner même si vous pensiez ne pas apprécier plus que cela la chanteuse ou le personnage.









mardi 28 avril 2009

Classique - 1976 - Al Jarreau - Glow - Reviews - Chronique d'un cabotin hors pair au meilleur de sa forme artistique




Al Jarreau est sans conteste l'un des plus grands vocalistes de notre temps : ce soulman dans l'âme possède une voix très caractéristique, d'une souplesse surnaturelle, capable de toutes les acrobaties possibles. Cependant, il faut bien l'avouer après ses quatre premiers albums We Got By (1975), Glow (1976), Look to the Rainbow (Live - 1977) et All Fly Home (1978) qui sont dilligentés avec maestria par les arrangeurs/producteurs de légende Al Schmitt (Steely Dan, Diana Krall, Ray Charles, etc.) et Tommy LiPumma (Miles Davis, Natalie Cole, Diana Krall, etc.), la carrière de cet artiste hors norme a sombré dans la facilité avec le désagrément supplémentaire que le son des années 80's... a fait en sorte qu'une bonne partie de son répertoire est maintenant totalement dépassé tant les arrangements et l'instrumentation sont devenus ringards à l'écoute. Et si l'on se penche sur sa discographie récente rien de bien excitant à l'horizon mais Tenderness (Live - 1994) et Givin' It Up (2006) avec George Benson restent des albums agréables bien qu'un peu lisses.

Il y a un sentiment de gâchis, cet homme à la voix d'or capable de scatter, de donner une empreinte profonde à chaque reprise ou de composer de très bons morceaux n'a plus donner le meilleur de lui depuis un bon moment et c'est sans doute pour cela qu'il n'est que très peu populaire auprès des puristes du jazz. Gageons que sa carrière studio (car en live il assure comme un Dieu) réserve encore quelques bonnes surprises avec un répertoire moins déjà vu et un vrai investissement, une vraie profondeur dans ses futures interprétations. Ce chanteur polyvalent capable de briller dans beaucoup de registres : jazz, pop, funk, R&B, soul, bossa, etc. a fait un des débuts musicaux rêvés : des excellents albums qui lui ont permis d'asseoir une notoriété d'interprète extraordinaire, des récompenses à gogo et un début de renommée auprès du grand public qui préférera hélas ses travaux (relativement médiocres) des années 80's faute de goût sans oublier qu'il a été l'un des premiers à repousser les frontières du jazz à la pop musique pour le meilleur et le pire.

Glow, deuxième album d'Al Jarreau après le jazzy We Got By, est un de mes albums préférés de ce grand monsieur de la musique. Sorti en 1976, il s'éloigne tout doucement de la ligne jazz dessinée dans le cadre du premier essai pour introduire la pop et même le doux parfum de la bossa nova. Rainbow In Your Eyes possède un groove imparable, un beat qui évoque la solarité du brésil, un bijou qui fait le plein de bonne humeur. Superbe. La reprise du hit d'Elton John Your Song est supérieure à l'originale. Cette chanson émouvante (remplie de bons sentiments) en crescendo bénéficie de la douceur incomparable des vocalises du filou d'Al Jarreau. C'est l'une des interprétations les plus réussies d'Al Jarreau qui démontre être à l'aise sur les chansons légères autant que sur les chansons plus profondes sans en faire des tonnes. On enchaîne avec le classique intemporel de Jobim le sublime Agua De Beber, la reprise d'Al Jarreau est époustoufflante, pleine de subtilité, de finesse avec un scat parfaitement exécuté. Un petit chef d'oeuvre du genre.

Have You Seen The Child est l'une des quatre chansons originales qui composent l'album. Un son urbain, funky pour ce morceau très cool, une petite merveille comme on en fait encore très rarement. On retrouve un Al Jarreau pointu et concentré. Toujours du matériel original, Hold On Me offre un morceau a cappella somptueux, tout est maîtrisé par le maître qui est une beatbox vivante. Impressionnant. Fire and Rain, une reprise de James Taylor ne manque pas de ferveur et d'émotions. Excellent et très soulful. Somebody's Watching You permet à Al Jarreau sur fond d'une mélodie particulièrement entêtante de scatter avec brio. Excellent. Milwaukee, pièce originale nous fait regretter amèrement ce qu'est devenu Al Jarreau. Ici, il se montre ambitieux, plein de talent, il nous fait partager un groove funky irrésistible. A écouter d'urgence. Sur une note d'une douceur extrême, Glow clôture l'album. D'inspiration brésilienne de par son rythme, ce morceau met en avant le côté crooner et séducteur d'Al Jarreau qui se montre sobre et sensuel. Une merveille.

Un classique, un album fait à moitié de reprises ? Oui, vraiment. Les nouvelles compositions sont aussi solides que les reprises d'excellents goûts. De plus, Al Jarreau est au sommet de son art, une voix fantastique sobrement utilisée. C'est l'un des dernières fois que l'on retrouvera un Al Jarreau solaire capable de composer des morceaux aussi solides et de se montrer humble et authentique nous laissant au final un goût amer de l'artiste lisse et bon enfant qu'il est devenu rapidement.

Note Finale : A+

lundi 12 janvier 2009

Classique - Led Zeppelin - Les 40 ans d'existence de la sortie de leur premier album Led Zeppelin I - Un monument du rock


Je vais faire deux choses inacceptables que la blogosphère réprouve :
1. Je rétroblogue afin de faire concorder ce post au quarantième anniversaire de la sortie du premier album éponyme et mythique de Led Zeppelin (nous somme le 13 janvier 2009 mais la date d'anniversaire est bien le 12 janvier 1969-2009).
2. Je copie ce post sur celui d'une autre : celui de ma si gentille et sympathique amie Algoma qui a consacré un post sur cet anniversaire ici.

Pourquoi une telle attitude ?
1. Parce que Led Zeppelin ce sont des dieux vivants du rock et que mis à part Pink Floyd, The Who et The Doors, personne dans l'univers du rock ne leur arrive à la cheville selon moi.
2. Parce que ce premier album d'anthologie devrait être écouté de tous.
3. Parce que cet album mérite une (ré)édition à sa démesure et je croise les doigts pour son existence prochaine avant la soi-disant fin du cd....
4. Puisqu'il faut sans cesse faire des choix, deux morceaux que j'affectionne sur cet album :

Dazed And Confused :



Baby I'm Gonna Leave You :

mardi 14 octobre 2008

Classique - AC/DC - Vidéo - Back In Black - Qui a dit que je n'aimais que les douces folkeuses ?


Avant de rencontrer mon compagnon, jamais je n'aurais imaginer une seconde écouter un groupe de hard rock. Depuis, et bien j'apprécie beaucoup les morceaux les plus "accessibles" de AC/DC. Comme je l'ai dit à Nagagate, ce morceau Back In Black reste depuis quelques années dans ma compil' et en voiture je le chante à tue tête ;-)

mercredi 27 août 2008

Classique - Aaliyah - 7 ans déjà - Are You That Somebody ?

Oui, je suis en retard car cela faisait 7 ans depuis ce lundi 25 août que Aaliyah, la petite princesse du R'n'B commercial, est morte. Ce n'est pas la première fois que j'évoque le regret d'avoir perdu la aussi charmante chanteuse qui a su "révolutionner" avec ses partenaires Timbaland et Missy Elliott la face du R'n'B actuel en insérant des sonorités futuristes et groovy. Je sais que beaucoup de personnes trouvent injuste l'attention qui lui est portée depuis sa mort... moi cela faisait une semaine que j'avais acheté son dernier album Aaliyah (2001) quand j'ai appris la nouvelle de sa mort, un choc, une impression de gachis... 3 excellent albums ont fait d'elle la seule, avec Alicia Keys, John Legend, Robin Thicke et Mary J. Blige (+ un gros faible pour Beyoncé qui fait plus de pop qu'autre chose), à ne pas me gaver de la sirupeuse R'n'B commerciale.

Désormais le R'n'B dit commercial est bel et bien en passe de disparition : d'un côté Alicia Keys et Mary J. Blige font, à l'heure actuelle, davantage une musique qui s'apparente à la pop qu'à du R'n'B et les "artistes" aussi insipides que Rihanna (ragnagna pour les intimes), Jennifer Lopez, R. Kelly (qui a perdu toute crédibilité depuis ses trois derniers albums), Chris Brown, Mario, Usher, Cassie, Ciara, Kat De Luna et une mélopée d'autres (même Brandy ou Monica) sont sur le point de tuer ce type de R'n'B définitivement défiguré. Seuls rayons de soleil : la petite soeur de Beyoncé : Solange, Janelle Monae et la sortie des prochains albums de John Legend, Raphael Saadiq (plus R'n'B rétro que nu-soul son style habituel) et de Robin Thicke tirent leur épingle du jeu dans le cadre d'un R'n'B plus original qui ne fait hélas pas de réels ravages dans les charts au contraire de leurs collègues insipides avides de célébrité.

La seule solution est de se rabattre sur une partie des artistes faisant davantage partie du R'n'B côté nu-soul afin de découvrir une vraie musique de qualité : Erykah Badu, Amel Larrieux, Jill Scott, Rahsaan Patterson, Vikter Duplaix, Sy Smith, N'Dambi, Eric Roberson, Maya Azucena, Frank McComb, Maxwell, D'Angelo, etc. ne décoivent pas. Mais à l'image du R'n'b grand public, le nu-soul est un mouvement en danger également en raison du manque d'ambition artistique d'artistes tels que Conya Doss, Hil St. Soul, Dwele ou encore Musiq Soulchild, etc. qui ne sont pas dénués de talent mais enlisent le nu-soul dans un style musical ennuyeux et peu innovant (toujours les mêmes ballades sirupeuses et langoureuses et les mêmes tics vocaux ou éclats de voix sans finesse, chacun de leur album ressemblant comme deux gouttes d'eau à leur prédécesseur... ).

J'abandonne cette parenthèse coup de gueule pour revenir à Aaliyah. En faisant quelques recherches pour dire un petit mot commémorant les 7 ans de son décès, j'ai découvert que le groupe anglais Gossip avait repris l'une de ses plus célèbre chanson Are You That Somebody ? une reprise qui s'avère une très belle réussite :


Aaliyah - Are You That Somebody ?


Gossip - Are You That Somebody ?

Pour terminer que l'on aime ou non Aaliyah, cette chanteuse à la douce voix sensuelle restera pour moi :

Aaliyah - One In A Million

Elle a su faire le pont entre un R'n'B grand public et la qualité et attirer des personnes comme moi à découvrir le vrai R'n'B pas celui qui est montré à la télévision.

PS : ne m'incedier pas du fait que je n'ai pas fait un post sur le décès d' Isaac Hayes je compte prochainement faire un post sur son Live at Wattstax de 1972 ré-édité en 2003.

lundi 7 avril 2008

Classique - Nina Simone - Acquisition d'une partie de The Phillips Recordings - Indispensable

Nina Simone grande parmis les plus grandes, elle demeurre encore à l'heure actuelle (dans quelques jours cela fera 5 ans depuis sa disparition) une interprète d'exception (son répertoire n'est composé que de reprises de standards ou de chants traditionnels) peut-être inégalable. Souvent "on" (magazine "hype", médias en tous genres, etc.) nous dit ce qui est indispensable de connaître comme artiste et bien je n'improvise pas en déclarant que Nina est l'une de ces figures incontournables que l'on se doit d'écouter au moins une fois dans sa vie.

J'ai fait connaissance avec sa musique il y a près de 3 ans, j'avais loué dans une médiathèque The Phillips Recording, ce qui s'apparente à une période faste de sa carrière musicale de 1964 à 1967 (je vous mets les liens sur Amazon.com pour le tracklisting et les extraits en écoute) :
-1964 Nina Simone In Concert
-1964 Broadway Blues Ballads
-1965 I Put A Spell On You
-1965 Pastel Blues
-1966 Let It All Out
-1966 Wild Is The Wind
-1967 High Prietess Of Soul

Je suis tombée sous le charme de cette voix reconnaissable entre toutes, de son lyrisme, de son charisme et de la force qu'elle transmet avec une telle dévotion. Par la suite je me suis procurée un de ses nombreux Best Of et un album méconnu mais néanmoins excellent Silk And Soul qui contient une très belle version du standard de Burt Bacharach : The Look Of Love mais je n'étais pas retombée sur le coffret qui réunit ses oeuvres sous la bannière de Phillips.

Profitant du très mauvais temps de vendredi passé pour me dégourdir les jambes, je suis retournée à la F..c de Liège et je suis tombée sur 4 des 7 disques qui composent cette période pour mon plus grand bohneur et à un prix très modique 20 euros pour 5 cd's (le dernier est Sarah Vaughan At Mister Kelly's que j'ai choisi au hasard car je n'ai pas encore pris le temps de découvrir cette autre grande dame du jazz).


Quel bonheur
est de réentendre ces albums devenus des classiques donc si vous ne la connaissez pas ou que vous ne savez pas quel choix à effectuer dans sa discographie, en guise d'introduction je vous invite avidement à vous rendre chez votre disquaire le plus vite possible pour vous procurer l'une de ses oeuvres inoubliables qui feront encore les beaux jours de la musique alors que la plupart des cd's sortis à l'heure actuelle seront oubliés dans moins de 2 ans !

Je vous met en ligne quelques morceaux :


I Put A Spell On You
(Screamin' Jay Hawkins) :



Ne Me Quitte Pas
(Jacques Brel) :



Feeling Good
:

Be My Husband :



Strange Fruit
:

mercredi 26 mars 2008

Classique - Série - Father Ted - Une série culte adorée pendant mon adolescence


Je suis dans ma phase nostalgique pour l'instant. J'ai besoin de me souvenir de la personne que j'ai été auparavant, de ce que j'ai aimé ou détesté et lors de cette rétrospective douce-amère une série a émergée Father Ted qui a fait l'objet d'une diffusion sur une chaîne privée en Belgique pendant deux ou trois ans, je n'aurai raté un épisode sous aucun prétexte. Elle a fait l'objet en Grande-Bretagne d'une diffusion entre 1995 et 1998 et de trois saisons au total (date de l'arrêt conséquence malheureuse de la mort de l'acteur qui incarnait le personnage de Father Ted : Dermot Morgan : personnage au milieu de la photo ci-dessus).

Je me souviens avoir regardé cette série lorsque j'habitais encore chez ma môman, accoudée à mon fauteuil qui se trouvais à maximum 1 mètre de la télé, je ne comprenais pas tous les apects de l'humour de cette série irlandaise malgré les sous-titrages (pas toujours judicieux) mais c'était toujours un moment délicieux à passer. Cette série est totalement inconnue (encore à l'heure actuelle) dans les pays francophones et je me disais que c'était une bonne occasion de vous la faire découvrir car l'humour potache et bon enfant de cette série devenue culte est vraiment réussi.

Pour vous décrire la série je vais reprendre la définition de Wikipédia :

"Cette série raconte les mésaventures de trois prêtres, et de leur gouvernante, exilés sur Craggy Island, petite île au large des côtes irlandaises. Leur comportement, indigne de l'Église catholique, a conduit leurs supérieurs à leur infliger ce banissement : le père Ted Crilly a détourné des dons récoltés par l'église ; le père Jack Hackett est un alcoolique obsédé par les femmes et le père Dougal McGuire est un simple d'esprit."

Résumons, un prêtre Ted obsédé par la fortune et la gloire, un prêtre McGuire en adolescent attardé timide et peu croyant, un prêtre Hackett obsédé par les femmes et la boisson et souffrant d'un problème d'audition et de diction et une gouvernante obsédée par la bonne marche de sa fonction : le mélange des 4 personnages (avec leurs mimiques et leurs physiques peu avantageux...), de situations rocambolesques, des rapports qu'ils entretiennent avec la communauté et des rencontres avec d'autres prêtres avec lesquels ils sont en concurrence, et bien difficile de résister à l'humour décalé et tout de même absurde de cette série qui ne donne pas une image des plus reluisantes à l'église catholique et de ses prêtres (de même que le croyants souvent caricaturés comme des attardés). Bref un délice !
Quelques séquences retrouvées et adorées :
Father Ted, McGuire et d'autres dans le rayon lingerie... :


Une séquence avec la chanson My Lovely Horse :


Father Ted en raciste :


Et finalement un petit Best Of en forme d'hommage à Dermot Morgan (Father Ted) :

vendredi 21 mars 2008

Classique - Alison Krauss - Jacob's Dream - Vidéo - Une chanson bouleversante



Alison Krauss c'est peut-être la plus belle voix jamais entendue, d'une douceur et d'une pureté angélique inégalées. Elle fait partie d'une groupe de Bluegrass (de la country mais présence en revanche pour ceux qui n'adhèrent pas à ce style musical de pas mal de ballades mélancoliques dans leur répertoire) Union Station et font ensemble les beaux jours de la country depuis plus de 20 ans.

L'année 2007 fut faste point de vue discographique pour les fans de la belle (dont j'en fait partie) avec la sortie de Raising Sand avec Robert Plant (Led Zeppelin) dont j'ai fait la chronique ici (avec extraits musicaux) et aussi d'une compilation Hundred Miles or More : A Collection qui reprend des inédits des travaux personnels (sans Union Station), des participations à des musiques de films ou encore des collaborations avec d'autres artistes et dont je ferai la chronique tout prochainement.

En attendant, je voulais vous faire partager un titre Jacob's Dream qui est apparu comme un inédit (plus précisément une reprise de Julie Lee) sur Hundred Miles Or More : A Collection. Tout d'abord il faut noter que c'est une chanson particulièrement sombre et dramatique inspirée de faits réels : elle conte la disparition et la mort tragique de 2 jeunes garçons (les paroles en anglais sont rapportées ci-dessous), les couplets permettent d'exprimer les circonstances de leur dispartition et de leurs conséquences funestes et les refrains sont les prières des deux enfants perdus qui dans un premier temps attendent d'être retrouvés avant d'accepter leur destin et leur espoir de revoir leurs parents au paradis. En deuxième lieu Alison donne une de ses meilleures performances vocales et émotionnelles et le résultat est juste renversant (se référer à la vidéo ci-dessus de ce titre), ce qui n'est pas rien pour une artiste qui âgée d'à peine 36 est détentrice de plus de 20 grammy awards (un record qui ne sera sans doute jamais égalé) !!

The Lyrics by Julie Lee & John Pennell
:

In the spring of 1856 with the snow still on the ground
Two little boys were lost in the mountains above the town
The father went out hunting the boys had stayed behind
While Mother tended to her chores they wandered from her side

The two had gone to follow him and lost their way instead
By dusk the boys had not been found and fear had turned to dread
200 men had gathered there to comb the mountain side
The fires were built on the highest peak in hopes they'd see the light


Oh Mommy and Daddy why can't you hear our cries
The day is almost over, soon it will be night
We're so cold and hungry and our feet are tired and sore
We promise not to stray again from our cabin door
Now Jacob Diberd woke one night from a strange and eerie dream
He saw a path between two hills near a dark and swollen stream
He told his wife he saw the boys huddled close beside a log
For two more nights the dream returned this vision sent from God


Oh Mommy and Daddy why can't you hear our cries
The day is almost over, soon it will be night
We're so cold and hungry and our feet are tired and sore
We promise not to stray again from our cabin door

A thousand men had searched in vain the west side of Pop's Creek
But Jacob's wife knew of this place and said to travel east
With a guide to take him there, Jacob came upon the scene
And found the boys cold and still beneath the old birch tree


Oh Mommy and Daddy, look past the tears you cry
We're both up in Heaven now, God is by our side
As you lay us down to rest in the presence of the Lord
Know that we will meet you here at Heaven's door


Oh Mommy and Daddy, look past the tears you cry
We're both up in Heaven now, God is by our side
And as you lay us down to rest in the presence of the Lord
Know that we will meet you here at Heaven's door

lundi 25 février 2008

Classique - Aaliyah - Vidéos - Hommage à celle qui reste la princesse du R'n'b

J'ai une histoire particulière avec Aaliyah : avant la sortie de Try Again issue de la BO de "Romeo Must Die" je n'écoutais jamais de R'n'b, soul, funk enfin de compte je n'appréciais que la pop ou le rock (et puis je n'avais que 19 ans et pas aussi amatrice de musique qu'à l'heure actuelle) mais après de nombreuses déceptions dans ce domaine (en particulier Björk et Radiohead qui ont presque réussi l'exploit de me dégouter de la musique) j'ai eu un choc en découvrant la vidéo de Try Again, morceau produit par Timbaland (bon il semble peut être un peut trop omniprésent et vient de produire le très mauvais chanteur de R'n'B ? M. Pokora mais cela n'empêche qu'il a travaillé avec les plus grand du R'n'B et de la pop et d'alilleurs il a même travaillé avec... Björk sur son album Volta l'année passée et le résultat s'est avéré plutôt rafraîchissant pour la fée islandaise), c'était tellement différent du R'n'B de bas étage car doté d'un son résolument futuriste, sombre et agrémenté de la voix exceptionnelle d'Aaliyah (douce, sensuelle pas criarde ou pleurnicharde comme tant d'autres chanteuses que je ne nommerai pas... mais qui en font des tonnes sans le talent pour les assumer !).

Ce fut un autre coup de foudre musical qui me fit amener à découvrir le R'n'B, la soul, le néo soul, le funk et même à dévier vers le jazz etc. en quelque sorte Aaliyah je pense, plus ou moins un an avant sa mort, est dévenue ma boîte de pandore musicale. 7 ans après sa mort et après avoir découvert sa (courte) discographie composée de trois album :
- Age Ain't Nothing But A Number en 1994 (style musical New Jack et soul, quand elle avait à peine 15 ans !),
- One In A Million en 1996 (album devenu un classique avec de très nombreuses pépites, R'n'B comme on en fait plus car trop copié !)
- et enfin Aaliyah en 2001 (sons futuristes, chansons superbes et en passe de devenir culte) sorti quelques mois à peine avant sa mort tragique.
voici trois vidéos de celle qui reste malgré sa mort la princesse du R'n'B commercial (les Brandy, Monica, Ashanti, Mya et leurs conseurs clonées sur demande sont tellement monotones et en plus s'enlisent dans leurs carrières musicales !) son talent d'interprète, sa classe et le mystère qui l'entoure hantent toujours le R'n'B (le commercial les autres styles se portent très bien merci) :

4 Page Letter
(issue de son album One In A Million et qui reste à ce jour une de mes chanson préféreés !) :


Try Again
:


Rock The Boat
(tournage après lequel elle décédera) :

mercredi 20 février 2008

Classique - Terry Callier - Vidéos

Cela fait près de 2 ans que j'ai rencontré par le plus pur des hasards celui qui allait devenir mon artiste préféré : Terry Callier. En zappant sur une chaîne musicale j'ai découvert la vidéo du morceau inédit "Live With Me" de Massive Attack sorti en 2006 à l'occasion de leur Best Of "Collected" et ce fut le coup de foudre pour cette voix proche de Barry White avec un petit quelque chose en plus qui se nomme l'âme. De suite je me suis procurée l'entièreté de sa discographie exceptionnelle : soul, jazz, folk, funk même, il excelle dans tous les styles avec une voix et un charisme incomparables.

Apparut sur la scène musicale en 1965 avec son premier album "The New The New Folk Sound Of Terry Callier" devenu culte, il a sorti depuis 5 autres albums (tous des chefs d'oeuvre et je n'exagère pas) jusqu'en 1983 date à laquelle il décide d'abandonner la musique car il ne survivait pas économiquement de son oeuvre pour un boulot d'informaticien (quel scandale !!!!).

Après 15 ans de traversée du désert en 1998 il sort "Timepeace" un retour magnifique suivront Lifetime (navigue entre folk, soul et jazz), Alive (un Live inoubliable) et Lookin' Out son dernier opus sorti en 2004 au son résolument jazz et apaisé.
C'est un très grand monsieur de la musique plus qu'incontournable et j'en reparlerai dans d'autres posts afin mieux vous faire découvrir sa discographie.


Vidéo Live de Timepeace :

Terry Callier - TimePeace
envoyé par MrDrive

Vidéo de Live With Me :
terry callier - live with me
envoyé par aosonho

vendredi 15 février 2008

Classique - Goldfrapp - Horse Tears Live - Utopia Live - Vidéos

Peut-être je vous ennuie profondément avec Goldfrapp mais pour ma part je suis à bout de cette attente à la limitedsu soutenable (mon petit moment dramatique...) du 25 février pour leur nouvel opus Seventh Tree.
Je propose deux vidéos Live qui me font atteindre le paradis musical :
Horse Tears :
Utopia :


Ces deux morceaux superbement rendus en Live par la fabuleusement sexy et talentueuse Alison Goldfrapp sont issus de leur premier opus Felt Moutain déjà culte.

vendredi 28 décembre 2007

Classique - Goldfrapp - Utopia - Vidéo


Cette chansons me hante depuis tant d'années à présent, c'est juste divin à l'image des arrangements et de la voix d'Alison. Pour la petite histoire cette chanson débat sur la génétique et ses dérives eugéniques.

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