Je n'ai pas été plus interpellée que cela lors de la découverte du dernier opus de Sarah Blasko sorti en Europe au printemps 2013. Ce qui m'a étonné de prime abord c'est son uniformité et sa noirceur. Cependant, dès la seconde lecture de l'opus, j'ai été époustouflée par la beauté, la sophistication des arrangements. La troisième fois concernera la détermintation et l'intensité de l'interprétation de l'australienne. Et ainsi de suite. A chaque fois que je retourne vers I Awake, je suis certaine de lui trouver de nouvelles qualités, des détails insoupçonnés. C'est le genre d'album dont la richesse et l'ampleur se révèlent sur le temps et non sur le moment. Il pourra même sembler tristounet lors du premier contact.
Je suis admirative du parcours musical de Sarah Blasko. Au départ, non qu'elle faisait de la mauvaise musique, loin de là, mais sa musique fort orientée pop adulte flirtant avec le format radio FM ne semblait pas montrer l'étendue de son savoir-faire et surtout mettre son originalité en lumière. C'est avec la collaboration du producteur Björn Yttling sur As Day Follows Night (2010) que Sarah Blasko se révèle comme une artiste formidable, investie et surprenante. Sa venue sur le continent européen a fait éclater au grand jour sa sensibilité artistique.
Pour réaliser I Awake, Sarah Blasko n'a pas hésité à faire appel à l'orchestre philharmonique Bulgare pour mettre en relief la magnificence de ses nouvelles compositions. Auteur, compositrice et productrice, Sarah Blasko porte à bout de bras, et avec maestria, ce nouveau projet et prouve qu'elle n'a besoin de personne pour créer de ses doigts de fée l'un des plus élégants et mélancoliques Lp's de 2013. I Awake est une œuvre de pop symphonique d'une finesse et maturités rares. Cette belle trentenaire se révèle dans toute la plénitude de sa créativité et malgré (ou grâce) à son filet de voix sucré se cache une intensité qui balaie tout sur son passage. Chose assez rare le constater : pas un seul titre ne dépareille ou se révèle moins bon qu'un autre, chacun apporte sa pierre à l'édifice et crée des ambiances sonores fantastiques, fabuleuses et tourbillonnantes. Un seul mot pour résumer I Awake : impressionnant. Un autre pour la route : inoubliable.
Note Finale : 18/20
Pour réaliser I Awake, Sarah Blasko n'a pas hésité à faire appel à l'orchestre philharmonique Bulgare pour mettre en relief la magnificence de ses nouvelles compositions. Auteur, compositrice et productrice, Sarah Blasko porte à bout de bras, et avec maestria, ce nouveau projet et prouve qu'elle n'a besoin de personne pour créer de ses doigts de fée l'un des plus élégants et mélancoliques Lp's de 2013. I Awake est une œuvre de pop symphonique d'une finesse et maturités rares. Cette belle trentenaire se révèle dans toute la plénitude de sa créativité et malgré (ou grâce) à son filet de voix sucré se cache une intensité qui balaie tout sur son passage. Chose assez rare le constater : pas un seul titre ne dépareille ou se révèle moins bon qu'un autre, chacun apporte sa pierre à l'édifice et crée des ambiances sonores fantastiques, fabuleuses et tourbillonnantes. Un seul mot pour résumer I Awake : impressionnant. Un autre pour la route : inoubliable.
Note Finale : 18/20
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2 commentaires:
J'ai vraiment adoré également; je n'avais jamais vraiment accroché a ses précédents albums...
@ Fritz : ce n'est jamais trop tard pour apprécier Sarah Blasko
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