Découvrez la playlist The Dangerous Return avec Gabriel Rios
Gabriel Rios est un artiste qui m'intrigue depuis ses débuts discographiques mais qui cependant ne m'avait jamais vraiment interpellée (au point de faire un article sur lui) avant la sortie de son troisième opus studio The Dangerous Return apparu dans les bacs belges fin 2010. Depuis Ghostboy (2004), ce belge d'adoption d'origine portoricaine a rapidement révélé la place d' ovni musical dans le paysage musical belge. Le jeune homme mélange, mixe, marie de force différents genres musicaux : pop, folk, musiques latines et électroniques, R&B, hip hop, etc. de gré ou de force. La plupart du temps, cette formule s'est (souvent) avérée aussi réussie que captivante (Broad Day Light, Angelhead, Baby Lonestar, Stay, Tu Ne Mo Qires ou encore I'm Gonna Die Tonight, les cinq derniers morceaux étant présents sur l'excellentissime album Angelhead sorti en 2007 que je recommande vivement, d'ailleurs sa discographie est en écoute intégrale sur Deezer) .
D'une rencontre aussi fortuite qu'heureuse, dans la salle de concert de l'Ancienne Belgique de Bruxelles, il y a de cela quelques années, réunissant Gabriel Rios, le génial pianiste Jef Neve (dont j'ai déjà vanté les mérites sur son album avec José James) et le percussionniste Kobe Proesmans est né le projet "Piano & Percussion". Le lien artistique s'est développé si rapidement que les trois musiciens ont d'ailleurs enchaîné dès les mois qui suivirent les concerts dont quelques dates à New-York en 2010. Cette rencontre a sans doute changé pas mal de choses dans la vision du futur artistique de Gabriel Rios car The Dangerous Return signe incontestablement un changement radical au sein de son univers musical. Enregistré avec ses deux nouveaux collaborateurs Jef Neve et Kobe Proesmans, le jeune homme met quelque peu de côté ses expérimentations sonores et les rythmes latinos particulièrement endiablés qui jalonnaient et contribuaient au charme de ses deux précédents disques pour embraser des horizons plus pop, sophistiqués, travaillés et qui sonnent également plus "universels" sans pour autant que l'artiste vende son âme au diable.
Car le petit diable, c'est bel et bien lui, comme le représente parfaitement la pochette de son album : mi-ange/ mi-démon. Cette dualité se présente tout au long de l'album où l'on vogue entre morceaux pop intelligents (You Will Go Far qui fait irrésistiblement songé à aux travaux de Yoav, le tubesque et euphorisant Dauphine, le brillant et pétillant feux d'artifice musical The Things We Know qui met en avant le talent de virtuose de Jef Neve ainsi que l'énergique et accrocheur Gulliver), fantaisistes et singuliers (le rafraîchissant et délirant Natural Disaster, la revisite surprenante et chatoyante du boléro de Ravel sur Tidal Wave (The Sample) et le titre éponyme The Dangerous Return qui flirte allègrement avec la musique classique) ainsi que des moments au timbre davantage intimiste sur lesquels l'artiste se dévoile - enfin ? - un peu émotionnellement (le carressant et sensuel Straight Song, le morceau folk aérien d'une beauté toute contemplative Old Shoes, le jazzy et classieux Orion au charme suranné et pour clôturer le piano/voix doux et légèrement mélancolique Diamond).
D'une rencontre aussi fortuite qu'heureuse, dans la salle de concert de l'Ancienne Belgique de Bruxelles, il y a de cela quelques années, réunissant Gabriel Rios, le génial pianiste Jef Neve (dont j'ai déjà vanté les mérites sur son album avec José James) et le percussionniste Kobe Proesmans est né le projet "Piano & Percussion". Le lien artistique s'est développé si rapidement que les trois musiciens ont d'ailleurs enchaîné dès les mois qui suivirent les concerts dont quelques dates à New-York en 2010. Cette rencontre a sans doute changé pas mal de choses dans la vision du futur artistique de Gabriel Rios car The Dangerous Return signe incontestablement un changement radical au sein de son univers musical. Enregistré avec ses deux nouveaux collaborateurs Jef Neve et Kobe Proesmans, le jeune homme met quelque peu de côté ses expérimentations sonores et les rythmes latinos particulièrement endiablés qui jalonnaient et contribuaient au charme de ses deux précédents disques pour embraser des horizons plus pop, sophistiqués, travaillés et qui sonnent également plus "universels" sans pour autant que l'artiste vende son âme au diable.
Car le petit diable, c'est bel et bien lui, comme le représente parfaitement la pochette de son album : mi-ange/ mi-démon. Cette dualité se présente tout au long de l'album où l'on vogue entre morceaux pop intelligents (You Will Go Far qui fait irrésistiblement songé à aux travaux de Yoav, le tubesque et euphorisant Dauphine, le brillant et pétillant feux d'artifice musical The Things We Know qui met en avant le talent de virtuose de Jef Neve ainsi que l'énergique et accrocheur Gulliver), fantaisistes et singuliers (le rafraîchissant et délirant Natural Disaster, la revisite surprenante et chatoyante du boléro de Ravel sur Tidal Wave (The Sample) et le titre éponyme The Dangerous Return qui flirte allègrement avec la musique classique) ainsi que des moments au timbre davantage intimiste sur lesquels l'artiste se dévoile - enfin ? - un peu émotionnellement (le carressant et sensuel Straight Song, le morceau folk aérien d'une beauté toute contemplative Old Shoes, le jazzy et classieux Orion au charme suranné et pour clôturer le piano/voix doux et légèrement mélancolique Diamond).
Gabriel Rios, Jef Neve et Kobe Proesmans forment définitivement un trio gagnant sur cet album qui ouvre de nouvelles perspectives plus internationales pour le jeune artiste Belge qui s'avère toujours aussi atypique, brillant et attachant. A découvrir absolument.
Note Finale : 16,5/20
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