La première fois que je vous ai parlé de Fatboy c'était il y a tout juste un an, ce sextet en provenance de Suède est arrivé à concurrencer dans mon coeur la musique des crooners Richard Hawley ou encore de Chris Isaak. Leur recette musicale se basait sur un mélange de rockabilly, de country et même de folklore scandinave. Depuis la sortie de Steelhearted (2004) et de In My Bones (2008), leur univers musical n'a pas changé dans l'esprit véhiculé mais s'est affiné au fil du temps permettant au groupe de gagner en personnalité et efficacité. Désormais, avec leur dernier opus en date Overdrive sorti en octobre 2010, les six musiciens peuvent se targuer de former l'un des groupes les plus en vue dans la péninsule scandinave en récoltant nombre de nominations à des prix divers ainsi que des critiques dithyrambiques.
Toujours très loin des diktats de la musique moderne, Fatboy reste coincé avec Overdrive et pour notre plus grand bonheur, dans les fifties. Plus que jamais, Thomas Pareigis s'impose, une fois de plus, comme l'un des plus beaux crooners du moment. Ses interprétations profondément sincères sont chapeautées par une somptueuse voix douce et suave et dotée d'un swing parfait pour les morceaux plus endiablés. Overdrive est encore meilleur qu'In My Bones. Un constat pas trop étonnant pour ce groupe au potentiel énorme en quête d'une certaine perfection du son. Les compositions sont d'une redoutable efficacité : courtes, directes, pas une note de trop (peu), et au final l'opus s'écoute avec une facilité déconcertante que l'on soit ou non un amateur de bon vieux rock.
Certes, ce style musical apparaît certes suranné de nos jours (et encore plus en Europe que dans les pays anglo-saxons où une certaine nostalgie persiste) mais ce dernier se retrouve doté d'une nouvelle jeunesse grâce aux géniaux musiciens de Fatboy. Pour ne pas dépareiller aux travaux précédents, l'opus se divise, avec un bel équilibre, entre morceaux tonitruants, rempli d'une énergie à la limite du démoniaque à l'image de l'introductif Bad News From Pretty Red Lips ou encore du titre éponyme Overdrive, morceaux mid tempo à l'atmosphère noire et mélancolique comme les splendides Bare Moon (sur lequel le chanteur et guitariste fait des merveilles vocalement parlant), Last Train Home et Time's Running Out sans oublier les inévitables ballades, véritables trésors à la beauté divinement élégante et mystérieuse, Memories Of Us et Used Heart. Un album sublime de la part d'un groupe qui ne l'est pas moins.
Certes, ce style musical apparaît certes suranné de nos jours (et encore plus en Europe que dans les pays anglo-saxons où une certaine nostalgie persiste) mais ce dernier se retrouve doté d'une nouvelle jeunesse grâce aux géniaux musiciens de Fatboy. Pour ne pas dépareiller aux travaux précédents, l'opus se divise, avec un bel équilibre, entre morceaux tonitruants, rempli d'une énergie à la limite du démoniaque à l'image de l'introductif Bad News From Pretty Red Lips ou encore du titre éponyme Overdrive, morceaux mid tempo à l'atmosphère noire et mélancolique comme les splendides Bare Moon (sur lequel le chanteur et guitariste fait des merveilles vocalement parlant), Last Train Home et Time's Running Out sans oublier les inévitables ballades, véritables trésors à la beauté divinement élégante et mystérieuse, Memories Of Us et Used Heart. Un album sublime de la part d'un groupe qui ne l'est pas moins.
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