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mercredi 16 février 2011

2010 (Rééd. 2011) - I'm Kingfisher - Artic - Review / Chronique - Des (faux) débuts dans l'indie folk formidables




Quand Thomas Denver Jonsson a sorti en octobre 2010 (réédité début 2011 dans le Benelux) Artic sous le pseudonyme I'm Kingfisher, il ne se doutait peut être pas de l'impact qu'aurait ce nouvel opus qui ne cesse, depuis ces derniers mois, de récolter des nominations à des prix et des louanges de la presse scandinave, anglo-saxonne et même belge. En effet, ce jeune homme n'en est pas complètement inconnu sur la scène musicale de Suède vu qu'il possède déjà une jolie discographie sous son vrai nom. Plus proche que jamais d'un Bonnie Prince Billy, Bon Iver ou des Fleet Foxes, ce troubadour s'est tourné vers le les sentiers du folk pastoral de toute beauté avec son nouvel opus en guise d'une nouvelle naissance artistique. S'inspirant des explorations polaires du norvégien Fridtjof Nansen, Thomas Denver Jonsson a décidé d'entamer avec ce premier album, une tryptique consacrée à la perte, à la solitude et autres émotions intenses qui parcourent la vie d'un être vivant.

Désormais, celui qui était l'un des plus beaux trésors "cachés" du folk scandinave (en dépit d'une reconnaissance artistique auprès des ses pairs anglo-saxons) fait déjà beaucoup parleé de lui en dehors de la scandinavie. La faute à Artic, un album magnifique et bouleversant. Certes, il s'agit d'un disque folk au concept intimiste faisant la part belle à de belles atmosphères qui expédient l'imaginaire de l'auditeur vers des paysages glaçés à la beauté époustouflante (le contemplatif Willing Nights Plans, Artic Fox Too Majestic For Thundra et The Whale Hunt). Cependant, l'émotion à l'état pur est au rendez-vous sur des titres comme le déchirant Feline Funeral et Smile With Your 100 Teeth démontrant la belle sensibilité et maturité de Thomas Denver Jonsson. Ce dernier arrive également à exceller sur des morceaux mid tempo au caractère passionné (Svalbard et le voyage parmi les mariachis sur Peacock Color Love) et même à surprendre sur certains titres de par leurs arrangements : l'aérien et brûlant Deer Theater, l'électrique et à fleur de peau A Continent Love en "duo" avec Lisa Bodlang Fielding ainsi qu'avec la berçeuse captivante Twin Sorrow rehaussée par des solos de saxo magiques, qui comptent avec parmi les plus beaux joyaux d'Artic. Un must du genre.

Note Finale : 17,5/20

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Arctic - I'm Kingfisher



1 commentaires:

carbon a dit…

Très joli ! j'aime beaucoup :)

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