Les médias francophones (et même anglais, je ne suis pas de mauvaise foi) font un foin pas possible en ce qui concerne de la nouvelle venue Anna Calvi et maintenant se focalisent sur le retour de PJ Harvey. Si j'admets beaucoup aimer les derniers albums de ces deux artistes (dont je parlerai ultérieurement après le déchaînement médiatique actuel) qui ont véritablement embrasé la scène rock féminine en ce début 2011, le web (blogs, webzines, etc.) est en train de passer totalement à côté de la découverte de Christine Owman. C'est cette dernière qui dispose assez de culot pour créer un album de rock alternatif sans avoir besoin de recourir aux envolées lyriques (souvent) pompeuses ou aux guitares électriques saturées qui semblent être des figures imposées à ce style musical. Christine Owman, au contraire, redéfinit le genre en lui imposant une dimension lo-fi atmosphérique à couper le souffle. Cette suédoise de naissance, qui a des origines danoises du côté maternel, a appris la musique dès le jeune âge de 5 ans, d'abord sous la forme du violoncelle avant d'étendre son répertoire de connaissances instrumentales à la guitare, au banjo, à la basse, au ukulélé et j'en passe.
Dès 2002, Christine Owman passe le cap de sortie de son premier ep Morning Thoughts (2002) avant d'enchaîner rapidement avec l'arrivée de son premier LP Open Doors (2003). Entre 2003 et 2010 qui signe son retour avec son second Lp Throwing Knives, la multi instrumentaliste, songwriter et compositrice s'est consacrée à la scène (elle a fait, entre autre, la première partie de Robert Plant lors de son passage en Suède), aux expérimentations sonores et s'est intéressée aux différents arts visuels afin d'enrichir et de peaufiner son univers musical. Après plus de six années de travail, Throwing Knives est apparu fin 2010 en scandinavie sur le propre label de la suédoise : Revolving Records avant de se voir offrir une réédition en 2011 par le biais du label indépendant River Jones Music basé en Arizona. Ce nouvel album s'impose d'emblée comme une petite bombe prête à exploser dans les oreilles de celui qui aura la chance de s'en emparer.
Dès 2002, Christine Owman passe le cap de sortie de son premier ep Morning Thoughts (2002) avant d'enchaîner rapidement avec l'arrivée de son premier LP Open Doors (2003). Entre 2003 et 2010 qui signe son retour avec son second Lp Throwing Knives, la multi instrumentaliste, songwriter et compositrice s'est consacrée à la scène (elle a fait, entre autre, la première partie de Robert Plant lors de son passage en Suède), aux expérimentations sonores et s'est intéressée aux différents arts visuels afin d'enrichir et de peaufiner son univers musical. Après plus de six années de travail, Throwing Knives est apparu fin 2010 en scandinavie sur le propre label de la suédoise : Revolving Records avant de se voir offrir une réédition en 2011 par le biais du label indépendant River Jones Music basé en Arizona. Ce nouvel album s'impose d'emblée comme une petite bombe prête à exploser dans les oreilles de celui qui aura la chance de s'en emparer.
Spelling Word, en duo avec le trop méconnu Andi Almqvist, ouvre les hostilités basé sur des cordes cinglantes avec en arrière fond une ambiance crépusculaire, lancinante et dramatique qui parachève le tableau. La claque. A première approche, l'aspect doux et indolent du lo-fi de The Concflict ne doit pas cacher sa richesse musicale et son côté hypnotique qui en font une des chansons les plus surprenantes de l'opus. Cette merveille s'avère à la fois séduisante et inquiétante. Glauque et sexy, Ffdw aspire littéralement l'auditeur dans sa magnifique noirceur et dans la même veine le satiné et abrasif Circles captive et étonne. La musique en apesanteur et la sensualité ténébreuse du timbre de voix de Christine Owman sont à tomber. Cependant, ce n'est presque rien en comparaison du petit chef d'oeuvre qu'est le titre Dance. Les sonorités sont saturées, la musique agissant comme un rouleau compresseur. Tout simplement brûlant. Dépouillé et rêveur, The Agreement s'avère une sublime et enchanteresse parenthèse de féerie baroque avant que l'on se retrouve projeté dans les limbes aux contours jazzy de I Live, I Die. Entre paradis et enfer, ce brillant morceau n'est pas sans procurer quelques sueurs froides dignes de la musique de Fever Ray. L'album clôture sur un mode minimaliste comme pour mieux s'imprégner de l'intimité et de l'intensité diffuses par la musique de Christine Owman : la délicate montée en puissance sur Sinners, le décalé et sensible Apart ou encore le fantomatique Goodnight ne me contrediront pas.
Attention bombe en vue déjà prête à être larguée à qui voudra la réceptionner. Non, sans hésiter, Christine Owman a sorti l'un des meilleurs opus du premier trimestre 2011. A découvrir sans attendre car must absolu.
Note Finale : 18/20Attention bombe en vue déjà prête à être larguée à qui voudra la réceptionner. Non, sans hésiter, Christine Owman a sorti l'un des meilleurs opus du premier trimestre 2011. A découvrir sans attendre car must absolu.
MySpace
Où Se Procurer ce Bijou ?
Amazon.de, Cdon.eu
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire