Le jazz vocal féminin, et belge de surcroît, est en ébulition ces dernières années : je vous ai déjà parlé de Fanny Bériaux et je ne tarderai pas à évoquer Mélanie de Biasio (qui devrait sortir un second album cette année 2011) ou encore de Christel Wautier (qui a sorti l'an passé un album exceptionnel), aujourd'hui je préfère vous introduire à la délicieuse Barbara Wiernik. Celle-ci qui a appris le jazz vocal, sous la houlette de David Linx et de la légendaire Norma Winstone, s'est également spécialisée dans le chant indien avec l'aide de l'artiste R.A. Ramamani. Désormais, enseignante de différentes techniques vocales dont les polyphonies du monde, la belle artiste belge a sorti son dernier album en date en 2009 : Soul Of Butterflies.
Un quintet de musiciens : Fabian Fiorini (piano), Laurent Blondiau (trompette, bugle), Tuur Florizoone (accordéon), Nic Thys (contrebasse) et Yves Peeters (batterie) dont le talent et la générosité ne sont plus à démontrer dès le premier contact auditif avec l'album, accompagnent avec fluidité et douceur la magnifique et ensorcelante voix souple et caressante de Barbara Wiernik. Soul Of Butterflies n'est pas un album de jazz vocal dans le sens conventionnel du terme. L'artiste belge s'exprime en français et en anglais avec grande aisance et les compositions ne peuvent se retrouver répertoriées, de façon trop étriquée, dans la catégorie jazz ou variété française (au sens noble du terme, il va de soi).
Non, cet album, aux couleurs crépusculaires et aux parfums les plus délicats que vous puissiez imagnier, ouvre une porte sur un univers musical atypique qui s'avère velouté, d'une grande subtilité et sensibilité. Les points positifs ne cessant de s'aditionner, je ne peux qu'être en admiration pour une artiste "jazz" qui écrit et compose sa musique, aidée de Fabian Fiorini pour les arrangements, qui laisse ses (excellents) musiciens s'exprimer avec une grande liberté tout le long de l'opus, lui donnant une dimension instrumentale somptueuse, et qui clôture son opus sur trois reprises dont celle de My Old Man (de Joni Mitchell) et d'Army Dreamers (de Kate Bush) avec une élégance et un savoir faire digne tout simplement des plus grandes dames de la musique. Excellent à tous points de vue. A découvrir absolument.
Non, cet album, aux couleurs crépusculaires et aux parfums les plus délicats que vous puissiez imagnier, ouvre une porte sur un univers musical atypique qui s'avère velouté, d'une grande subtilité et sensibilité. Les points positifs ne cessant de s'aditionner, je ne peux qu'être en admiration pour une artiste "jazz" qui écrit et compose sa musique, aidée de Fabian Fiorini pour les arrangements, qui laisse ses (excellents) musiciens s'exprimer avec une grande liberté tout le long de l'opus, lui donnant une dimension instrumentale somptueuse, et qui clôture son opus sur trois reprises dont celle de My Old Man (de Joni Mitchell) et d'Army Dreamers (de Kate Bush) avec une élégance et un savoir faire digne tout simplement des plus grandes dames de la musique. Excellent à tous points de vue. A découvrir absolument.
Note Finale : 16,5/20
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