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WMIMM manque de soul par moments. C'est un constat : les albums de soul se font rares quantitativement et qualitativement parlant. Il est vrai que je n'ai pas encore pris le temps d'écrire à propos de Charles Bradley ou encore des derniers opus de Raphael Saadiq et de Sharon Jones mais je trouvais que de vous faire "découvrir" un nouvel artiste pouvait être davantage intéressant à ce stade avancé de l'année. Il s'appelle TD Lind et il ne s'agit ni d'un newcomer ni même d'un total inconnu bien que son nom ne doit pas vous évoquer grand chose. Avec comme bagage un passé musical scénique important et deux opus Let's Get Lost (2007) et Call Me Sinner (2008), l'anglais, signé désormais sur le label Dramatico (Sarah Blasko, Mike Batt, Katie Melua), nous a fait part en mars 2011 de The Outskirts Of Prosper.
Et le moins que l'on puisse dire c'est que ce bonhomme a un talent fou : sa façon d'associer la soul, le blues, le rock et le jazz est vraiment impeccable et sonne de façon très agréable à l'oreille sans jamais pour autant tomber dans la facilité (ce qui n'est pas si aisé en ces temps modernes). Accompagné d'un trio de musiciens ultra talentueux : Aaaron Robinson (guitare, drobo), Brian Barbier (basse) et de Tim Spier (percussions), TD Lind offre le meilleur du blues et de l'americana sur The Outskirts Of Prosper à travers des compositions travaillées et des sonorités authentiques. Certes, on ne criera pas au génie mais les morceaux qui le jalonnent sont excellents et efficaces. A titre personnel, j'ai craqué pour la sensation de nostalgie douce amère qui se dégage de Black Dress, le côté urbain de Coming Home, le caractère enflammé d'Head Over Heels, le séduisant et sexy It's Lovely et la langueur et la générosité qui habitent le voluptueux What Will Become et du blues endiablé de Last Train For Redemption. Un bluesman dans l'âme dont l'avenir ne peut qu'être radieux. Une belle découverte.
Note Finale : 16,5/20
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