J'ai découvert le nom d'Idiot Wind en avril dernier lors de la lecture d'une chronique la concernant de Damien sur son (très bon) blog Musique-Indie, j'ai mis le lien dans mes favoris en me me disant que j'y reviendrai plus tard et ce plus tard a failli ne jamais avoir eu lieu car perdu parmi des dizaines de découvertes musicales faites lors des derniers mois. C'est grâce à un (magnifique) cadeau d'un de mes lecteurs les plus assidus - Fritz, merci encore, pour ne pas te nommer - que j'ai (enfin) décidé de faire le grand plongeon dans l'univers d'Amanda Bergman. On devine avant même d'arriver à la fin de l'écoute de son premier ep que celle qui se cache derrière un pseudonyme inspiré d'un titre de Bob Dylan a l'étoffe d'une grande, dans la même veine que Frida Hyvönen, Anna Von Hausswolff ou encore un alter égo assez troublant de Susanne Sundfor pendant sa période Take One.
Cependant, il y a de la place pour tout le monde et en particulier pour les demoiselles aussi talentueuses que cette jeune suédoise. Ce premier Ep sorti courant 2010 est resté malheureusement méconnu du public (même du plus pointu et avisé) mais sa participation aux concerts de son collègue et ami The Tallest Man On The Earth lui a permis de se faire une (belle) réputation notamment en France où elle a fait l'objet de quelques articles élogieux sur la toile dont celui de The Muffin Man au tout début 2011 (nous ouvrant la voie). Auteure et compositrice de cet ep, celui-ci est caractérisé par un charme ravageur, cela ne veut pas dire qu'il soit clinquant, loin de là : c'est sa simplicité, son authenticité et sa profondeur qui laissent l'auditeur sans voix, et à propos de voix, celle d'Amanda est tout simplement monumentale : un peu voilée, un peu rauque mais surtout très intense et pénétrante, elle est la cerise sur le gâteau de cette somptueuse galette qui met en exergue des sonorités piano/voix majestueuses, aériennes et mélancoliques qui prennent à la gorge et cela n'est ni la magistrale ballade de country alternatif Canary Bird, ni le voluptueux Uranium ou le dépouillé jusqu'à l'os From A Liar qui sauront affirmer le contraire.
Cet ep incontournable n'est que le prélude d'un futur grand Lp qui devrait voir le jour en 2012. C'est tout le mal que l'on souhaite à cette (future) grande.
Note Finale : 17/20
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C'est expliqué sur son site ici
2 commentaires:
Excellent article, tu as vraiment le chic pour dénicher les infos. moi je n'avais rien trouvé sur elle. en tout cas cet EP est un merveilleux moment de fraicheur.
Encore une fois, tu as ce don de traduire par écrit exactement ce que j'ai pu ressentir à l'écoute de cet album, et à la découverte de cette artiste. Merci
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