Spectaculaire, c'est ce que je pense de la voix phénoménale d'Amanda Mabro. Véritable coup de coeur de 2009, j'ai été enchantée de découvrir également sa jolie discographie Superwoman In The Making, premier LP délivré en 2006 ainsi que ses deux ep's conplémentaires Red Rows et Wine Flows apparus respectivement en 2007 et 2008. Son univers mêlant cabaret, jazz, soul avec quelques rondeurs pop consiste en un réel délice pour les oreilles. De plus, en ce qui me concerne, qui ne suis pas à la base une grande amatrice de "grandes voix" (c'est la formule polie pour décrire les chanteuses dotée d'un organe vocal pouvant casser les oreilles, si utilisée à mauvais escient), j'avais découvert en Amanda Mabro, une perle qui trouvait toujours un juste équilibre, n'en faisait jamais de trop, était capable de très belles performances vocales.
Depuis plusieurs années, Amandra sort ses oeuvres et arpente les scènes musicales les plus prestigieuses du Canada et a même partagé la même scène avec des artistes aussi éclectiques que Celine Dion, Arcade Fire, Jorane, Vanessa Carlton, Raul Midon ou encore Franz Ferdinand. Cependant, parallèlement à cette jolie carrière florissante, avant d'avoir 30 ans, Amanda Mabro se demandait encore ce qu'elle allait de venir, si la musique serait son seul et unique avenir. Montréalaise d'origine et de coeur, un déménagement dans le Toronto, qui l'amena à faire des allers et retours incessants pour poursuivre sa carrière, la mènera au bord du burn out. C'est dans cette phase dans laquelle elle ne savait plus où était sa place qu'Amanda Mabro découvrit qu'elle voulait faire de la musique lui correspondant davantage à l'heure actuelle, plus celle d'hier.
C'est sans doute cela qui lui a inspiré le titre de son nouvel opus Die To The Past sorti dans les bacs canadiens en octobre 2011. La jeune femme et musicienne désirait réaliser une oeuvre plus pop dans le sens populaire, capable de toucher davantage de personnes que son ancien catalogue et je pense qu'à certains niveaux, elle a parfaitement réussi son pari : cet excellent opus regorge de singles au potentiel extraordinaire sans mettre de côté l'intelligence originelle de la musique d'Amanda. Cependant, à mon humble avis, l'opus est bien plus ambitieux que cela. A la première lecture de Die To The Past, j'ai été déstabilisée par son énergie vive, presque écrasante, par sa longueur inattendue, de quinze titres tout de même, pour un album pop.
Quand je l'écoute dans son intégralité, je me retrouve comme expédiée au coeur d'un spectacle. Celui d'une artiste intelligente, flamboyante, qui chante le sourire aux lèvres et les yeux pétillants. On ressent que l'équipe, formée avec Rick Coluccio, a trouvé les sonorités souhaitées : sans vraiment se départir du cabaret jazz, Amanda et Rick ont injecté à ce style des touches pop rock le rendant plus vivant et moderne. Au fil des écoutes, je me suis de plus en plus appropriée ce nouvel univers beaucoup plus étincelant, dynamique et, à la fois plus abordable et complexe. S'il est vrai que les morceaux sonnent plus pop/rock, la musique reste assez subtile, sophistiqué et ne vire au grand jamais dans le genre easy listening. Il s'avère presque impossible d'effectuer un choix parmi les quinze morceaux qui sont vraiment réussis mais mon coeur balance particulièrement pour le soulful I Need A Man, hommage, à peine voilé, à James Brown, le virevoltant Get What You Pray For, l'époustouflant To Die To The Past, l'épique Chaos and the Dull Routine, le sexy Smoke, l'ensorcelant Let Go ou encore pour le puissant Don't Be Subtle.
Depuis plusieurs années, Amandra sort ses oeuvres et arpente les scènes musicales les plus prestigieuses du Canada et a même partagé la même scène avec des artistes aussi éclectiques que Celine Dion, Arcade Fire, Jorane, Vanessa Carlton, Raul Midon ou encore Franz Ferdinand. Cependant, parallèlement à cette jolie carrière florissante, avant d'avoir 30 ans, Amanda Mabro se demandait encore ce qu'elle allait de venir, si la musique serait son seul et unique avenir. Montréalaise d'origine et de coeur, un déménagement dans le Toronto, qui l'amena à faire des allers et retours incessants pour poursuivre sa carrière, la mènera au bord du burn out. C'est dans cette phase dans laquelle elle ne savait plus où était sa place qu'Amanda Mabro découvrit qu'elle voulait faire de la musique lui correspondant davantage à l'heure actuelle, plus celle d'hier.
C'est sans doute cela qui lui a inspiré le titre de son nouvel opus Die To The Past sorti dans les bacs canadiens en octobre 2011. La jeune femme et musicienne désirait réaliser une oeuvre plus pop dans le sens populaire, capable de toucher davantage de personnes que son ancien catalogue et je pense qu'à certains niveaux, elle a parfaitement réussi son pari : cet excellent opus regorge de singles au potentiel extraordinaire sans mettre de côté l'intelligence originelle de la musique d'Amanda. Cependant, à mon humble avis, l'opus est bien plus ambitieux que cela. A la première lecture de Die To The Past, j'ai été déstabilisée par son énergie vive, presque écrasante, par sa longueur inattendue, de quinze titres tout de même, pour un album pop.
Quand je l'écoute dans son intégralité, je me retrouve comme expédiée au coeur d'un spectacle. Celui d'une artiste intelligente, flamboyante, qui chante le sourire aux lèvres et les yeux pétillants. On ressent que l'équipe, formée avec Rick Coluccio, a trouvé les sonorités souhaitées : sans vraiment se départir du cabaret jazz, Amanda et Rick ont injecté à ce style des touches pop rock le rendant plus vivant et moderne. Au fil des écoutes, je me suis de plus en plus appropriée ce nouvel univers beaucoup plus étincelant, dynamique et, à la fois plus abordable et complexe. S'il est vrai que les morceaux sonnent plus pop/rock, la musique reste assez subtile, sophistiqué et ne vire au grand jamais dans le genre easy listening. Il s'avère presque impossible d'effectuer un choix parmi les quinze morceaux qui sont vraiment réussis mais mon coeur balance particulièrement pour le soulful I Need A Man, hommage, à peine voilé, à James Brown, le virevoltant Get What You Pray For, l'époustouflant To Die To The Past, l'épique Chaos and the Dull Routine, le sexy Smoke, l'ensorcelant Let Go ou encore pour le puissant Don't Be Subtle.
Vous désirez découvrir un vrai album de pop/rock avec quelques touches de cabaret jazz et de blues, Die To The Past est l'oeuvre à découvrir absolument.
Note Finale : 16,5/20
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