Cela fait plus d'un an que la première version de ce disque est parue aux Etats-Unis. Aujourd'hui, c'est chose faite, l'opus est disponible dans le monde entier dans une version Deluxe plutôt interminable même si intéressante car comportant quelques reprises qui valent le détour. Ce duo recueille tous les suffrages dans leur pays natal leur offrant en retour monts et merveilles : des ventes admirables, des louanges par centaines, des récompenses méritées dont deux grammies. La seule ombre au tableau consistant à ce que Joy Williams et John Paul White n'aient pas encore eu la chance de réellement percer hors Outre-Atlantique. En effet, le style folk/country ne rentre pas vraiment dans nos critères de sélection musicale, dommage car The Civil Wars mérite le détour.
Sans crier au génie ou déclamer qu'il s'agit d'un chef-d'oeuvre, le premier Lp est accessible même aux non amateurs de country music. Vous pensez ne pas aimer mais je défie quiconque de ne pas adhérer à l'un des petits bijoux présents sur Barton Hollow. D'une part parce que le duo de voix est impeccable et équilibré (personnellement je n'ai pas de préférence pour la voix féminine, ce qui est assez rare pour ne pas le souligner) et s'inscrit dans la lignée de The Swell Seasons, de Lisa Hannigan/Damien Rice ou encore d'Alison Krauss et de Robert Plant et d'autre part car les compositions sont solides, jolies, propres.
Si le duo, de temps en temps, flirte avec le sirupeux des émotions, il parvient toujours à garder la tête hors de l'eau car il faut l'avouer la sobriété et l'authenticité de leur couple musical font en sorte que l'album ne plonge jamais dans la guimauve alors que ce faux pas est si facilement franchissable, les meilleurs exemples sont les ballades Falling et Poison & Wine qui jouent au funambule avec nos sentiments partagés entre déception et émerveillement. Et puis, il faudrait être sans coeur pour ne pas succomber à la mélancolie de To Whom It May Concern, The Girl With The Red Baloon ou encore l'instrumental d'une finesse et beauté extrêmes The Violet Hour sans doute la meilleure piste de l'opus. La version internationale enrichie de six morceaux dont plusieurs covers qui sans être inoubliables s'avèrent agréables : la version cousue de fil blanc Billie Jean éclipsée par celle plus délicate et sensible d' I Want You Back de Michael Jackson et des Jackson Five. A noter aussi la belle reprise de Dance Me To The End Of Love de Leonard Cohen.
Un duo a découvrir assurément au service d'un bel et honnête opus. Davantage d'aspérités présentes sur celui-ci l'aurait propulsé comme un must have mais il reste d'excellente facture.
Note Finale : 16/20Sans crier au génie ou déclamer qu'il s'agit d'un chef-d'oeuvre, le premier Lp est accessible même aux non amateurs de country music. Vous pensez ne pas aimer mais je défie quiconque de ne pas adhérer à l'un des petits bijoux présents sur Barton Hollow. D'une part parce que le duo de voix est impeccable et équilibré (personnellement je n'ai pas de préférence pour la voix féminine, ce qui est assez rare pour ne pas le souligner) et s'inscrit dans la lignée de The Swell Seasons, de Lisa Hannigan/Damien Rice ou encore d'Alison Krauss et de Robert Plant et d'autre part car les compositions sont solides, jolies, propres.
Si le duo, de temps en temps, flirte avec le sirupeux des émotions, il parvient toujours à garder la tête hors de l'eau car il faut l'avouer la sobriété et l'authenticité de leur couple musical font en sorte que l'album ne plonge jamais dans la guimauve alors que ce faux pas est si facilement franchissable, les meilleurs exemples sont les ballades Falling et Poison & Wine qui jouent au funambule avec nos sentiments partagés entre déception et émerveillement. Et puis, il faudrait être sans coeur pour ne pas succomber à la mélancolie de To Whom It May Concern, The Girl With The Red Baloon ou encore l'instrumental d'une finesse et beauté extrêmes The Violet Hour sans doute la meilleure piste de l'opus. La version internationale enrichie de six morceaux dont plusieurs covers qui sans être inoubliables s'avèrent agréables : la version cousue de fil blanc Billie Jean éclipsée par celle plus délicate et sensible d' I Want You Back de Michael Jackson et des Jackson Five. A noter aussi la belle reprise de Dance Me To The End Of Love de Leonard Cohen.
Un duo a découvrir assurément au service d'un bel et honnête opus. Davantage d'aspérités présentes sur celui-ci l'aurait propulsé comme un must have mais il reste d'excellente facture.
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2 commentaires:
L'année passée, quand j'avais chroniqué l'album, j'avais souligné le gouffre incroyable qu'il existe parfois entre la popularité de certains artistes aux States et leur statut d'inconnu ici. Je m'étonnais que la vidéo du principal titre de Civil Wars avait déjà été vue 500 000 fois sur You Tube. Aujourd'hui, elle l'a été 1,7 million de fois, ce qui suffit à justifier cette édition Deluxe. En même temps, ça ressemble à un enterrement de première classe, non?
;-)
c'est superbe et on va faire le relais chez nous
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