J'ai toujours eu un petit faible pour Cocosuma. Ayant découvert ce groupe en 2008, j'ai parfait mes connaissances de leur univers musical au fur et à mesure des mes allées et venues sur Deezer. Leur discographie est connue non seulement pour ses qualités musicales incontestables dans le domaine de la (dream) pop mais parce qu'elle est divisée en fonction des chanteuses qui ont jalonné la vie du groupe : Jen.H.Ka sur I Refuse To Grow Up (2001), la suédoise Kacey sur Reindeer Show The Way (2004) et We Were A Trio (2005) et ils ont trouvé la perle rare en la personne d'Amanda Butterworth. L'anglaise a illuminé, à l'aide de sa voix juvénile et attachante, leur meilleur et avant dernier projet en date We'll Drive Home Backwards (2008, chroniqué ici). Sans le savoir, Cocosuma a sorti un album dans une relative indifférence médiatique Le Début fin octobre 2010. Pourquoi un tel choix de titre qui interpelle d'emblée vu qu'il s'agit en réalité de leur cinquième opus ? En fait, il s'agit du premier album entièrement crée en studio, à partir d'expérimentations menées avec des boîtes à rythmes, sous la houlette d'un "vrai" producteur Joe Watson (du groupe hype et tout de même un peu bobo sur les bords Stereolab)
Je ne peux pas dire que j'ai été déçue de ce nouvel opus : certes, il s'avère plus lisse en raison d'une production presque trop impeccable et millimétrée, de plus comme nombre d'autres albums, il s'inspire sonorement parlant des eighties ne mettant pas vraiment à contribution l'originalité première du groupe qui a su imposer une pop ouatée et mélancolique et risque par la même occasion de se fondre dans un paysage musical actuel un peu trop nostalgique par moments. Cependant, à décharge, il est tout aussi impossible de ne pas craquer un tant soit peu pour cet opus qui s'avère plus up tempo et festif. Les ambiances sont peut être moins développées et oniriques mais le trio y gagne en efficacité dans l'optique de parfaire quelques jolis singles au potentiel certain auprès d'un public "élargi" tout en étant capable de garder un niveau de qualité suffisant pour rester dans une catégorie bien au-dessus de ce qui s'écoute habituellement sur la bande FM.
Les plages qui m'ont le plus charmée sont le scintillant King Of The West qui déploie quelques belles couches sonores électro pop, le jouissif et entêtant The Jar (le single pop par excellence) qui porte l'album, le déluré et léger Happy Holidays qui permettra, en fond sonore, de se détendre à l'aube des vacances et du réveillon de Noël s'avérant souvent un période plus stressante que relaxante et le meilleur de l'album sous forme de quatre morceaux : l'oppressant et sophistiqué Tickle Me Pink et ses ambiances claires obscures, le so(m)bre et mécanique Where We Lie, l'autre single de l'album Miracle Man, un bijou inventif, original et coloré qui rappelle le groupe suédois incontournable Little Dragon et enfin le doux amer Back To The Start. Le Début est un opus de pop charmant et assez rafraîchissant pour capter l'attention des amateurs de belle pop lumineuse.
Les plages qui m'ont le plus charmée sont le scintillant King Of The West qui déploie quelques belles couches sonores électro pop, le jouissif et entêtant The Jar (le single pop par excellence) qui porte l'album, le déluré et léger Happy Holidays qui permettra, en fond sonore, de se détendre à l'aube des vacances et du réveillon de Noël s'avérant souvent un période plus stressante que relaxante et le meilleur de l'album sous forme de quatre morceaux : l'oppressant et sophistiqué Tickle Me Pink et ses ambiances claires obscures, le so(m)bre et mécanique Where We Lie, l'autre single de l'album Miracle Man, un bijou inventif, original et coloré qui rappelle le groupe suédois incontournable Little Dragon et enfin le doux amer Back To The Start. Le Début est un opus de pop charmant et assez rafraîchissant pour capter l'attention des amateurs de belle pop lumineuse.
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Où se Procurer cet Opus ?
Third Side Records, Fnac.fr, Amazon.fr
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