Je pense que cela est assez rare de se fier à un cover de cd pour découvrir une artiste pourtant c'est ce qui m'est arrivé hier en naviguant sur un forum slave qui permet certains téléchargements frauduleux mais je ne m'étendrai pas sur la question si vous voyez ce que je veux dire... Je me suis dit en regardant la cover : elle est mignonne et elle doit avoir un bel organe... mais non bande de pervers je suis une fille et les filles ne m'ont jamais intéressée qu'à travers leur belle voix qui me font vibrer irrésistiblement.
Je suis allée sur son Myspace histoire de ne pas télécharger n'importe quoi et boum coup de foudre, sa belle voix m'a laissée chaos, j'entends presque revivre Eva Cassidy (ici un lien pour visionner Autumn Leavesma reprise préférée for ever and ever d'Eva), attention pas un clone (ras le bol des clones pour ma part) mais la ferveur, la profondeur, la tessiture à la fois si douce et si puissante bref sa voix me laisse pantoise surtout sur les morceaux estampillés Gospel, Blues et Soul. Quand elle chante, cela semble couler de source, elle ne force pas, elle possède une technique old school irréprochable et impressionnante pour ses 26 ans au compteur (elle a été personnellement encouragée à développer son propre son par Carleen Anderson, voir ici son Myspace, c'est une grande voix de la soul américaine injustement méconnue dans son pays mais qui est adulée en Grande-Bretagne).
Bon, afin d'écourter la présentation pour vous faire partager sa musique Beth je vais résumer son parcours en quelques lignes. Beth est née il y a 26 printemps au Pérou de parents Britanniques (de profession missionnaire) qui ont décidé de retourner dans leur pays 2 ans après la naissance de leur fille bien aimée. Elle contracte rapidement le virus de la musique Gospel (Mahalia Jackson est son héroïne dans tous les sens du terme) et d'autres styles musicaux comme le blues, le jazz, le rock et très vite avec un tel background et dotée d'une voix magnifique elle trouve sa vocation : elle sera chanteuse de gospel...
Une fois diplômée de la Brighton Institute Of Modern Music, elle commence à écrire ses propres textes en 2000 à l'aide de son boyfriend le saxophoniste Ben Castle (qui a déjà collaboré avec le grand en devenir Jamie Cullum) et sort 3 EP's consécutifs: en 2004 : Beth Rowley, en 2006 : Sweet Hours et surtout en fin 2007 : Violets (4 chansons qui se retrouveront sur son premier album dont la fameuse reprise de Led Zeppelin Nobody's Fault But Mine, pari risqué car c'est une de mes préférées des Led mais pari au final remporté haut la main...) qui la fera éclore au grand jour (et surtout en Grande Bretagne). Comme suite au succès d'estime de son dernier EP sa maison de disques lui donne feu vert afin d'achever son premier LP complet Little Dreamer qui est sorti depuis avril 2008 en Grande-Bretagne mais qui ne bénéficie pas encore à l'heure actuelle d'une sortie dans d'autres pays comme la France ou la Belgique...
Son premier album Little Dreamer contient des reprises (Bob Dylan, Willie Nelson, etc.) et du matériel original, il mêle divers styles musicaux tous les plus séduisants les uns que les autres : le gospel, le blues, le jazz, la pop, le reggae, etc. Un vrai plaisir pour les oreilles qu'il serait dommage de bouder, j'avoue avoir totalement craqué pour son univers musical et sa voix qui arrive à transmettre une flamme, une ferveur, quel caractère ! La semaine passée je découvrais Ndidi Onukwulu et cette semaine Beth Rowley, quelle chance tout de même d'avoir dans le circuit musical des chanteuses qui ne sont pas surestimées par les médias...
Bon en attendant que je me procure cet album (ce n'est qu'une question de temps mon fournisseur me met des bâtons dans les roues mais pas pour trop longtemps...) je vous mets quelques sons tirés de ce premier opus charmeur :
Nobody's Fault But Mine (une tuerie soulful, je mets au défi quiconque de ne pas succomber) :
Only One Cloud
(composition originale, du blues du gospel, du bonheur) :
I Shall Be Released (reprise de la chanson de Bob Dylan, un rayon de soleil sur un rythme légèrement reggae qui ne dénature pas) :
Almost persuaded
(reprise de Billy Sherrill, une chanson à la bese country mais ici c'est le blues et le gospel qui ressortent de ce morceau rustique) :
Un cadeau que j'ai trouvé sur le net mais pas sur Little Dreamer :
Une reprise de Be My Baby (le classique des Ronettes, ici pour l'oginal) cette version dépouillée possède un charme fou :
Bon je pourrai mettre tout l'album mais cela n'a pas beaucoup d'interêt car beaucoup de morceau se valent, la qualité est au rendez-vous tant pour les covers qu'au niveau du matériel original, j'en repalerai davantage dès que j'aurai son album en main propre...
En vidéos :
Oh My Life :
So Sublime (une pop song un peu rétro réjouissante) :
Si vous vous rendez dans les commentaires vous trouverez une surprise en attendant la sortie officielle dans no contrées lointaines... si vous décidez de le prendre n'oubliez pas de vous le procurer quand vous le pourrez...
Bon je ne suis pas une spécialiste du genre (j'avais pris connaissance mais n'avait pas donné une suite sérieuse) et c'est Régis et son très bon blog MyHeadIs A Jukeboxqui m'a essentiellement initier avec ses posts sur Nicole Willis et surtout la super-fantastique-somptueuseSharon Jones qui font revivre le meilleur des styles musicaux des années 60's dans la catégorie soulmusic.
La semaine passée en faisant une recherche sur Ray Charles (mon héro) je suis tombée par hasard sur la référence Baby Charles (qui n'avais rien avoir) et je ne savais pas du tout ce que cela pouvait être et après une recherche sur google qui ressemblait à Baby Charles + Myspace (c'est fou l'originalité) je suis tombée sur la voix de Dionne Charles (la chanteuse de Baby Charles j'espère que vous me suivez toujours...) et je me suis pris une grosse claque, ne serait-ce pas une prêtresse de la funk attitude, un alter ego de feu James Brown ? La profondeur de sa voix, son énergie et son charisme sont à tomber ! ET la musique la dedans ? Le groupe de musiciens qui l'accompagne sont plus que talentueux, leur don est de vous faire revenir plusieurs décénnies en arrière avec un son moderne un peu comme le groupe de surdoués DapKings qui accompagne une certaine Sharon Jones.
Bon je n'ai pas en ma possession beaucoup d'information sur la donzelle et son groupe mise à part qu'ils sont Britanniques et que leur premier opus éponyme Baby Charles est sorti dans le courant avril 2008. Il suffit maintenant que j'arrive à me le procurer...
En attendant de plus amples informations je vous propose quelques sons pour imaginer l'ampleur de la bombe :
La tracklisting de l'album :
01. TreadingWater
02. Invisible 03. Comin' From A Higher Place 04. Life'sBegun 05. No Controlling Me 06. Hard Man ToPlease
07. Step On 08. Indecision 09. I BetYou Look Good On TheDancefloor (une reprise du groupe pop rock surestimé ArticMonkey, ici un lien pour écouter l'original) : au final c'est bien meilleur que l'original pour une fois cette version funky est beaucoup plus aboutie et ne sonne plus cheap.
Depuis fin janvier 2008, je vous ai fais part de mon coup de coeur pour Gnarls Barkley l'association originale entre le soul man Cee-Lo Greenet le DJ / producteur Danger Mouse(The Black Keys, The Rapture, Sparklehorse, Godzilla, Martina Topley-Bird, peut être le prochain Beck...) ici et ici.
Gnarls Barkley est essentiellement connu pour leu hit ultra planétaire Crazy en 2006, voici un vidéo Live réalisée au MTV Music Awards en 2006 :
Leur premier albumSt-Elsewhere (2006) est un refuge de pépites parmi lesquelles Crazy est l'arbre qui cache la forêt : Smiley Faces(avec son gospel fantomatique et ses influences des années 30's), Go Go Gadget Gospel, Transformer (ici une très belle version soft presque acapella), Gone Daddy Gone, Who Cares ?, Just A Thought, etc.
En effet, l'album a principalement été éclipsé par leur hit Crazy, la surmédiatisation de ce morceau nous a a fait croire à la naissance d'un groupe mainstream alors qu'il n'en est rien car Gnarls Barkley est bel et bien un groupe alternatif, de quoi ?
Personne ne peut le dire, le groupe (bon le producteur Danger Mouse) mixe des sons, des samples, il se les réapproprie en leur mêlant avec de sonorités soul, bluesy, pop/rock et même hip/hop ; le résultat donne un aspect psychédélique et/ou schizophrénique. La musique de ce duo pas comme les autres n'est pas nécessairement facile d'accès mais au fil des écoutes le contour de leur univers musical prend forme et c'est à ce moment là que je trouve leur musique si particulière, elle ne ressemble à aucune autre, ils ont créé leur style musical, ce qui relève de l'exploit à l'heure de la médiatisation de nouveaux clones en tous genres, leur musique se tourne résolument vers le futur même si elle s'inspire du passé.
Je craignais un peu ce nouvel album pas en raison du contenu mais des critiques virulentes auxquelles la groupe s'exposait après la sortie d'un hit comme Crazy et un premier album aussi inventif et imaginatif qu'est toujours St-Elsewhere deux ans après sa sortie. Et mes craintes étaient fondées d'une part car l'album a été leaké sur le net près d'un mois à l'avance sur la date de sortie officielle avec un codage de mauvaise qualité et d'autre part beaucoup de personnes (souvent des amateurs ou des critiques) se plaignaient déjà que l'album ne contienait pas de hit à la "hauteur" de Crazy. Quel boulet ce morceau à la fin ! Si les (faux) amateurs attendent à chaque fois qu'on leur serve le même menu autant se tourner vers Britney, Mariah Carey ou encore la Madonne et qu'ils laissent les vrais auteurs/artistes faire leur job comme ils l'entendent !
Bon après ce préambule virulent mais qui a le mérite de remettre les pendules à l'heure pour les geignards, je passe à la review track by track :
Charity Chase est le morceau qui ouvre l'album possède un côté un peu psychédélique mais de façon soft soft, un hommage sous-jacent au morceau Chain Gang de Sam Cooke par Cee-Lo et ses backing vocaux en forme de Ooh Ahhh. Une bonne entrée en matière il donne le départ pour un album plus soul et apaisé que le précédent. Who's Gonna Save My Soul est la bombe de l'album sans conteste. Mélancolique et souflul jusqu'au bout des ongles, ce morceau sonne déjà un classique instantané aux oreilles, tout est parfait : la musique douce et mélodique et l'interprétation de Cee-Lo plus désespérée que jamais. Going On a été choisi pour être le deuxième "single" de cet opus mais au-delà de son aspect très catchy (son rythme infernal) et instantané c'est une vraie perle qui procure une soif de liberté et d'aventures. Le premier single est le morceau qui suit le funky Run. C'est ce fameux morceau qui a déçu beaucoup d'adeptes de Crazy, tant pis pour eux, tant mieux pour moi, cette chanson possède un aspect mordant qui n'est pas pour me déplaire car si elle est très catchy et peut paraître innocente à première vue, ses paroles semblent sorties d'un dialogue de film d'horreur : Either you run now or best get ready to die chante inlassablement Cee-Lo, un vrai parti pris qui diffère des chanson à l'eau de rose que l'on entend inlassablement sur la bande FM.
Would Be Killer est une chanson particulièrement sombre et creepy comme le disent si bien les anglophones. Tourmentée est le terme qui sied à cette song qui dénonce les dérives de la violence dans notre culture. Cee-Lo assure comme un grand, il pourrait nous faire croire qu'il est capable de se transformer en lapin s'il le voulait... Open Book est à priori la chanson avec laquelle j'ai eu le plus de mal... sa structure, sa découpe à la façon d'un DJ est contraire à toute fluidité et donne un aspect alternatif au départ un peu rebutant. Cependant avec pas mal d'écoutes, l'essence de cette chanson apparaît et on se laisse entraîner dans le coeur de cette song qui nous plonge dans une ambiance western futuriste à peine croyable, au final c'est un morceau de bravoure, châpeau bas. Whatever est une chanson à l'ambiance ludique, Cee-Lo se la joue sale gosse, un vrai ado en pleine crise sur ce morceau que j'apprécie beaucoup, on retrouve un peu l'ambiance de St-Elsewhere. Surprise est un de mes morceaux favoris : ambiance cinématographique, choeurs gospel façon 60's, une note de Bossanova et un refrain parfait à l'image de son interprète Cee-Lo qui investi cet album de façon extraordinaire. A écouter d'urgence.
No Time Soon renoue avec la fibre soulful de Who's Gonna Save My Soul, L'ambiance est plus calme, plus mélancolique peut être atmosphérique, un câlin pour mes oreilles, à écouter. She Knows et son rythme hip hop est un morceau sombre et habité par son interprète Cee-Lo. Blind Mary et son ambiance gospel et bon enfant est un vrai ravissement pour mes oreilles, ce morceau plus "léger" est une bombe, son refrain addictif est assez proche de l'univers déjanté d'Outkast (le groupe hip hop qui n'en est pas vraiment un quand c'est Andre 3000 - l'une des deux têtes pensantes du groupe - qui est aux commandes). Neighbours est un autre highlights de cet album qui en est jongé, musique troublante et interprétation proche du dramatique de Cee-Lo, cette pop variété song aux accents soul est irrésistible. A Little Better clôt l'album, mais enfin la dernière song d'un opus n'est pas censée être la meilleur song de l'album, non ? Ce n'est pas comme cela que les choses se déroulent les 99,9 % du temps, en effet c'est souvent la dernière chanson qui plombe l'album, qui constitue la chanson de trop ou encore prend la place de la chanson qui ne trouve sa place nulle part ailleurs dans la tracklisting de l'album (n'est-ce pas U2 ?). Ici A Little Better est sans doute la chanson la plus aboutie de cet album : des couleurs soul et bluesy, une voix incroyable qui donne vie à un sample parfait pour la circonstance. On finit sur une note flamboyante.
J'avoue ne pas comprendre les grincheux vis-à-vis de cet album qui me semble plus abouti et plus soul dans l'ensemble de sa tracklisting que le déjà excellent St-Elsewehere. Depuis l'année passée un buzz sur internet a enflé jusqu'à la sortie de l'opus pour se dégonfler en comme une baudruche, aucune argumentation à la clef à part "ben y'a pas de hit comme Crazy, on s'ennuie ferme..." oui si la soul music du futur ennuie, j'en suis une partisane alors. Désolée cet album mérite ce buzz, mérite qu'on s'y attarde et que l'on se laisse surprendre.
Je suis comme cela, hier je chroniquais Sarah Brightman qui est considérée comme de la daube (mais pour laquelle j'ai un gros faible) et aujourd'hui je parle d'un groupe alternatif qui de temps en temps est capable de pondre quelques morceaux à première vue commerciaux comme Crazy, Run, Going On ou encore Gone Daddy Gone (une reprise du groupe de pop/rock Violent Femmes ici le lien pour visionner l'original) mais qui abordent des sujets comme la mort, la violence, la folie et le désespoir. Bon je m'éloigne du sujet mais cet album a tout pour séduire les aventuriers du son et les adeptes de la soul avec aux commandes un producteur Danger Mouse inspiré (l'année 2008 sera sienne car il a déjà participé aux prochains albums sortis récemment de l'ancienne égérie de Tricky, Martina Topley-Bird et du groupe de rock blues The Black Keys, j'en reparlerai vu que je les possède déjà) et le soul man le plus charismatique et le plus doué de sa génération, le méconnu Cee-Lo Green remarquable sur cet album. Le meilleur album de soul psychédélique de l'année critiqué pour de mauvaise raisons, qui dit mieux ?
06. I Will Be With You (Where The Lost Ones Go) featuring Paul Stanley
07. Schwere Träume
08. Sarai Qui featuring Alessandro Safina
09. Storia D'Amore 10. Let It Rain
11. Attesa
12. Pasión featuring Fernando Lima 13. Running
Bonus Tracks : Sarahbande :
Forbidden Colours :
Je vous avais averti : je ne possède pas des goûts musicaux parfaits, ici je vais parler de variété internationale. En règle générale je ne suis adepte de musique couleur variété, je possède relativement très peu de cd's que l'on peut qualifier de variété et c'est plutôt bon signe mais de temps en temps paf je redérape et cela donne dans mon lecteur cd du Sarah Brightman. Bon pour ceux qui n'aiment pas ce style musical (et il y en a beaucoup qui me lisent) il vaut mieux pour vous de passer votre chemin...
Sarah Brightman est une illustre inconnue en Europe et en particulier dans les pays Francophones, d'ailleurs si elle compte tout de même une petite fan base en France, celle-ci n'est pas exemptée de commander ses cd's en import (quand cela est possible et si vous êtes riches) ou doit traverser la frontière qui la mène en Belgique pour se procurer sa discographie.
Pour résumer celle-ci est d'origine Britannique et est principalement connue pour avoir été la muse et la femme du célèbre compositeur de comédies musicales Andrew Lloyd Weber(Evita, Cats, The Phantom Of Opera), etc.) et il se raconte que le rôle de Christine a été fait spécialement pour Sarah... passionnant n'est ce pas ? Après avoir fait ses preuves en tant que soprano sur les comédies musicales de son pygmalion elle décide d'entamer une carrière solo avec The Trees They Grow So High (1988), The Songs That Got Away (1989), As I Came Of Age (1990) pour condenser l'affaire je dirai que ces trois albums sont assez intéressants à l'écoute car ils reprennent essentiellement des airs d'opéra, de théâtre ou des chansons traditionnelles tombées en désuétude ou inconnues du grand public.
1990 cependant est l'année de tous les changements pour Sarah qui sent le vent tourner à temps, elle divorçe de son mari l'encombrant Andrew et décide de rénover son style musicale en s'adjoignant les services de Frank Peterson (collaborateur du producteur d'Enigma), leur première collaboration prendra la forme de Dive (1993) : un peu de dance music, une pinçée de mysticisme, une voix paradisiaque, une ambiance souvent planante, Sarah vient de se créer une nouvelle image. Il s'ensuivra une discographie très impressionnante en moins de 15 ans elle a sorti pas moins de 10 albums (sans compter les rééditions en tous genres) voir Wikipédia pour la liste complète.
La spécialité de Sarah Brightman est de reprendre des morceaux de pop actuels (Eden, Symphony, etc.) ou des airs d'opéra, de théâtre, de jazz ou des chants traditionnels et de les mixer on va dire à son goûts dans chacun des ses albums. On pourrait croire que le mauvais goût doit être légion car par exemple elle accompagne Andrea Bocceli sur Time To Say Goodbye issue de son album du même titre Time To Say Goodbye(1997) mais excepté cette chanson que je suis prête à qualifier de pure soupe, le reste de l'album est vraiment bon. De même sur l'album Eden elle reprend My Heart Will Go On de Celine Dion mais en italien et de nouveau cela passe sans trop de dégâts car le reste de l'album Eden (1999) est une tuerie.
Pour vous donner une idée si vous la méconnaissez :
Il est vrai que Sarah tombe de temps en temps dans la facilité et que sa musique n'a rien de révolutionnaire mais j'adore sa voix, mutine et caressante ou profonde et mélancolique, elle module sa voix en fonction de chaque chanson et son interprétation ne tombe jamais dans la facilité : c'est le principal.
Gothica est en quelque sorte les prémisses sombres du morceau suivant Les Fleurs Du Mal, ce morceau original il est vrai lorgne sur le style musical de groupes tels qu'Evanescence ou Within Temptation (je ne les apprécie pas particulièrement mais cela s'écoute sans provoquer d'hémorragies) cependant ici elle a opté pour une musique symphonique flamboyante très tape à l'oreille mais vocalement elle reste dans la sobriété niveau interprétation, ce mélange fait merveille et ce morceau s'avère un premier single en or, en gros pas original pour un sou mais très efficace. Symphony est reprise d'une chanson pop allemande du groupe allemand Silbermond (voir ici leur version originale) en 2004, Sarah sous le charme de cette chanson a décidé de la traduire en anglais et je dois avouer au début je n'étais pas très à l'aise avec Symphony mais avec les écoutes et quand on se laisse immerger dans l'univers de cette chanson, il est difficile de ne pas se laisser attendrir par tant de simplicité, la chanson démarre tout doucement avec très peu d'orchestration puis crescendo la chanson gagne en intensité tant du point de vue de l'interprétation de Sarah dans l'émotion que du point de vue de la musique qui accompagne la soprano comme une seconde peau. Une perle à écouter de suite pour les amateurs de la Diva.
Canto Della Terra est en quelque sorte une suite originale à la première collaboration avec Andréa Bocceli en 1997 sur le devenu insupportable Time To Say Goodbye (Con Te Partiro) et je tremblai en écoutant la première fois et pourtant le résultat est tout simplement sublime oui de nouveau l'orchestration est parfaite et apporte une ampleur et une intensité au duo qui s'avère parfait. Attention Sanvean est une reprise de Lisa Gerrard (ex chanteuse du grouype culte des années 80's Dead Can Dance) apparue sur son premier album solo The Mirror Pool (1995) et a été écrite dans un langage inventé de toutes pièces par la charismatique et mystique Lisa que j'idolâtre (ici la vidéo original de Sanvean de Lisa Gerrard). Je dois dire que le pari est gagné Sarah n'empiète pas sur l'interprétation de Lisa et se montre très respectueuse : elle a opté pour une version plus douce, féminine, ethérée de ce morceau très intense. Un délice pour les oreilles.
La chanson suivante pourrait nous faire croire que l'on s'éloigne du concept symphonique que Sarah a établi pour cet album mais non : I Will Be With You (une reprise de Where The Lost Ones Go de la chanteuse pop vocale également la charmante Sissel, ici la vidéo de l'originale en Live) ce morceau Sarah le partage avec Paul Stanley (leader charismatique du groupe de punk rock Kiss) et une fois de plus sur papier je n'étais pas emballée à l'idée d'écouter ce morceau qui, j'étais sûre d'avance, devait s'avérer une daube et le début de la chanson me donnait raison jusqu'à ce que Sarah entame le refrain après Paul Stanley, j'ai été agréablement surprise par ce duo qui marche parfaitement, au final un plaisir énorme d'écouter ce duo pop symphonique. Schwere Traume (reprise de la sublime Symphonie n°5 de Malher) représente ce que j'apprécie le plus chez la Diva un air d'oépra mélancolique à souhait, une interprétation (chantée en allemand une première pour la Diva) habitée, c'est sobre, c'est tellement bon. A écouter.
La chanson suivante Sarai Qui par contre n'est pas vraiment à la hauteur de la première partie de l'album c'est une reprise en italien (quelle polyglote cette Sarah tout de même !) de There You'll Be de la chanteuse à voix "country" Faith Hill (ici la vidéo originale). C'est une fois de plus un duo avec le ténor Alessandro Safina et s'il ne manque pas de charme ce duo en fait des tonnes vocalement parlant (même si c'est toujours juste !), les ficelles sont (un peu) trop grosses (il ne faut pas trop me prendre pour une c... non plus) et bon la chanson en mode crescendo cela commence à manquer d'originalité... Storia D'amore est un autre morceau plus classique dans sa structure, un interlude bienvenu à mes oreilles après la démonstration vocale de Sarai Qui, ce morceau est doux et mélancolique mais il n'en reste pas moins une interprétation lumineuse de la part de la Diva très à l'aise dans ce style musical. La chanson qui suit dénote avec le concept symphonique de l'album et pourquoi pas après tout ? Let It Rain est une chanson dans la plus pure tradition pop. Sarah nous offre (ce qui est trop rare pour ne pas en profiter avidemment) une chanson personnelle, très simple mais élégante et bien agençée. Elle est calibrée pour les radios ce qui n'est pas toujours une mauvaise chose comme en atteste cette jolie song.
Atessa est le troisième morceau dans la veine plus classique de l'album, chantée à la perfection par Sarah (qui démontre une fois de plus l'étendue de son registre vocal) la musique et son chant procurent quelques frissons. Délicieux. Pasion clotûre le florilège de duos sur cet album pourtant solo de la belle Diva. Fernando Lima l'accompagne au chant et une fois de plus une certaine appréhension m'a envahie avant de l'écouter mais au final une jolie surprise, de nouveau pas grand chose à voir avec le concept de la symphonie mais cette chanson pop latine n'est pas déplaisante aux oreilles, cela fait un peu musique de soap opera mais je pardonne (une fois de plus ?) car les deux voix se marient à la perfection et celle de Sarah est vraiment charmante !
Running possède la lourde tâche de terminer cet album parfois incohérent mais si charmant à l'image de la Diva. Le début tout en sobriété se démarque de la suite plus popesque voir dance pour finir plus classiquement en grande pompe, ce morceau cliché offre tout de même un bel écrin pour la voix de Sarah. Catchy et positive.
Sarahbande est la Bonus Track européenne, elle s'appuye sur un sample d'une musique classique apparue notamment sur la bande originale de Barry Lyndon (le theme Sarabande de Haendel) version dance typiquement formatée pour les européens (je m'avance en disant en particulier pour le public allemand friand de dance music ?) , bon ce n'est pas de très bon goût mais la performance vocale de Sarah est vraiment pas mal, je lui pardonne. Avec un final d'une reprise plus symphonique et sombre que jamais des Fleurs Du Mal. Mais si vous pouvez préférer la version japonaise de cet album car il propose le superbe morceau Forbidden Colours en Bonus Track, il reprend un sample du compositeur Sakamoto (morceau qui se nomme Merry Christmas Mr. Lawrence et qui a d'abord figurer sur la bande originale du film Furyo, ici une vidéo pour entendre comment sonne l'original), un régal d'écouter Sarah, elle irradie sur ce morceau, pleine de finesse et d'élégance, elle est classe cette reprise, je ne me lasse pas de l'écouter en boucle.
J'avoue c'est un album dans la même lignée que ses anciennes oeuvres plutôt récentes, cela a un sens cette phrase ? Oui, quand on connaît le parcours de la Diva en tous les cas, il est peut être moins bon que son album La Luna qui reste mon préféré mais il est plus cohérent que son dernier opus studio Harem, j'avoue je ne peux me passer de sa voix, le catalogue proposé n'est pas toujours top (Pasion, Sarai Qui) mais il est indiscutable Symphony est une belle oeuvre de Sarah Brightman. Au niveau chant elle n'en fait pas des tonnes, elle nuance beaucoup son vibrato, elle se laisse aller à davantage de simplicité et le point fort de cet album est l'orchestration symphonique, finit les ryhtmiques dance souvent présentes sur Harem bonjour la profondeur et l'émotion d'une vraie orchestration qui sied si bien à cette grande voix.
Au final un album indispensable pour les fans de la demoiselle... de la soupe sans doute pour les autres... chacun ses goûts.
70/100 : pas le meilleur de la Diva mais contient de très beaux moments.
Elle est dotée d'un physique improbable (un mélange de Norah Jones et de Janet Jackson presque effrayant), elle possède un nom imprononçable : In-DEE-dee On-OOK-whoo-loo, elle est totalement inconnue ailleurs que dans les pays anglo-saxons (voir qu'au canada, son pays natal qui regorge de chanteuses incroyables) et pourtant cette rencontre musicale a bien eu lieu !
Elle est née à Bristish Columbia au Canada de parents Nigériens et sa spécialité musicale est de mêler les rythmes africains (à petites touches) avec le blues, la soul ou le jazz. Sa voix, sa voix je n'hésite pas à la qualifier de pure joyau : sa tessiture est de velours et sa profondeur, son coffre est subjuguant. Ses interprétations oscillent entre mélancolie et rébellion salvatrice.
Elle a sorti en 2006 un premier album No, I Never (lien sur Amazon.com afin de lire des extraits musicaux) qui n'est pas passé inaperçu pour les critiques musicaux qui lui prédisent déjà un avenir des plus brillants, certains la comparant même à la légendaire Billie Holiday dans sa façon de transcender un morceau lors de l'interprétation, ce n'est peut-être pas faux mais seule sa future carrière le démontrera. A noter la participation dans son groupe et sur l'album de Madagascar Slim, un guitariste émérite reconnu dans le monde impitoyable du blues.
En écoutant les extraits sur Amazon, plus son Myspace et le morceau que je mets en dessous en écoute intégrale, je suis tombée sous le charme absolument irrésistible de cette chanteuse charismatique qui a essentiellement promotionné son premier album en partant en tournée et bonne nouvelle pour moi je viens de trouver un moyen afin de me procurer ce premier album introuvable en Europe mais je ne le recevrai pas avant au moins un mois car c'est un import du Canada.
En écoute May Be The Last Time, I Don't Know issu de ce premier album :
Cependant 2008 pourrait être l'année de cette fameuse Lady Ndidi, elle sort le 18 juin prochain son deuxième opus The Contradictor (lien Amazon.com pour écouter) avec les extraits je fonds déjà, je n'attends qu'une chose c'est de l'écouter en entier à l'instar du premier, le jazz semble un peu plus précédent que sur le premier opus mais l'essence de sa musique semble intacte.
J'ai réussi à chiper 4 extraits de ce nouvel album pour les partager avec vous :
SK Final qui ouvre l'album magistralement avec son blues pétillant:
The Lady And E :
Almost JD (un blues tout en douceur) :
Goodnight JF (une blallade superbe) :
Que dire de plus ? Je suis très déçue que de telles artistes ne reçoivent aucun écho médiatique alors que les clones d'artistes qui ont eu du succès pleuvent pour le moment, je me répète mais il faut que le bouche à oreille oblige les médias à réagir un minimum, il n'existe aucun article sur Ndidi ailleurs qu'au Canada, c'est une honte ! Surtout que sa musique est facile d'accès sans verser dans le commercial de mauvais aloi, n'est en rien prétentieuse malgré son talent énorme et s'avère universelle car c'est cela de la soul (ou de la blues) music !
Pour l'occasion j'ai dépoussiéré ma collection Made In Texas, pour peu je les avais totalement zappés !
Texas est un groupe qui date maintenant si mes souvenirs sont exacts de plus de 20 ans et oui le temps passe vite, ils se sont formés en 1985 à Glasgow en Ecosse. Je suis sure que vous les connaissez car dans les pays francophones Texas a toujours bénéficié du soutien des médias. Pour vous rafraîchir les idées leur premier hit I Don't Want A Lover est sorti en 1989 et cela donnait cela :
Ils ont sorti leur premier opus la même année Southside et ont enchaîné les albums rapidement avec Mothers Heaven (1991) et Ricks Road (1993). J'avoue de suite ces trois albums je les ai écouté et j'en possède même deux mais sérieusement ils ne m'accrochent pas plus que cela, c'est de la musique qui se veut soul, qui se veut blues, qui se veut rock et je trouve au final que tout cela est un peu édulcoré et le son poussif par moments (de plus en les ré-écoutant ils n'ont pas très bien vieillis mais chacun a son avis sur la question bien entendu...) mais de suite la voix et le charisme de Sharleen ne m'ont pas laissée insensible, loin de là lors de ce fameux premier single I Don't Want A Lover elle était âgée de 20 ans et déjà quelle voix, quelle présence... à couper le souffle, elle faisait partie déjà des grandes. Cependant un bémol pour une chanson que j'adooore, que je ne me lasse pas d'écouter depuis de années c'est la sublime ballade So In Love With You qui est présente sur l'album Ricks Road (le meilleur des trois premiers albums) et qui a justifié à elle seule l'achat de cet album :
J'en remets une couche avec une version Live de So In Love With You toute aussi émouvante :
Mais en réalité c'est la vidéo de Say What You Want issue de l'album White On Blonde, sorti en 1997, qui a permit au groupe de renouer avec le succès de la fin des années 80's :
La sensualité, la perfection de ce morceau... c'est toujours un plaisir de le ré-écouter et enfin Texas assume le côté résolument pop (mais quelques touches roots restent et sont de bon goût) de leur musique, un tournant qui m'a fait apprécier la suite même si quelques faux pas ne leur ont pas été épargné. De plus, Sharleen est devenue le porte drapeau, l'étendard du groupe : sa voix magnifique, son charisme et sa beauté naturelle ont attiré les médias. White On Blonde est la pierre angulaire de leur carrière avec des singles comme Say What You Want, Black Eyed Boy, Halo ou encore Put Your Arms Around Me et des morceaux comme les dangereusement sensuels Insane (ici une video live), Postcard et Polo Mint City, l'album s'avère un album pop proche de la perfection et une bouée de secours pour le groupe en dérive depuis l'échec relatif des deux dernier opus.
Cependant mon album préféré est le suivant The Hush (1999) qui apporte une dimension plus soul, plus langoureuse avec une pointe de pop rétro (et non l'intérêt pour la pop rétro ne date pas d'aujourd'hui...), c'est l'album idéal pour l'été, pour se donner du peps, une douceur ouatée pour mes oreilles dès la premier piste In Our Lifetime (premier single qui récidive un peu la veine de What You Want mais on ne boude pas son plaisir) ou encore avec les autres titres comme Sunday Afternoon, When We Are Together, le superbe instrumentral Zero Zero, Saint, le soulful Girl, The Hush, etc. mais je me souviens à l'époque que le morceau que je n'arrêtais pas de mettre sur repeat est l'incroyable Summer Son et cela bien avant la commercialisation de ce titre, en le ré-écoutant maintenant je suis toujours dans le même état d'esprit, une chanson pop parfaite d'une sensualité exacerbée et un instrumental énorme :
Un version Live de Summer Son pour vraiment vous ennuyer ;-) :
Texas a pris goût au succès et après la sortie d'un Greatest Hits bien fourni en 2000 qui a très bien marché, ils enchaînent avec l'opus Careful With What You Wish For (2003) et ont décidé de sortir comme premier single Carnival Girl (ici la vidéo) aux relents hip hopiens commercial. Cependant ce (mauvais) morceau cache une forêt luxuriante de pépites pop : Telephone X, Broken, And I Dream, Where Did You Sleep?, Another Day, seuls deux morceaux doivent être zappés : Carnival Girl et Carousel Dub car le son urbain pour Texas cela ne leur correspond pas du tout et surtout pas de cette manière (je sais que pour le morceau Say What You Want il existe un remix fait par des membres du groupe hip hop Wu Tang Clan plutôt bien foutu mais c'est pas une raison...). Un des morceaux indispensables à l'écoute sur cet album est le mélancolique I'll See Through You :
En 2005, je leur ai pardonné le faux pas précédent (qui n'en est pas vraiment puisque seuls deux morceaux sont réellement mauvais mais le mal a été fait sortir Carnivale Girl comme premier single c'est se moquer de ses fans de la première ou de la deuxième heure) car ils ont sorti le très popesque Red Book, désormais Texas carbure uniquement à la pop pure et dure : les synthés dominent cet album ultra léché et seules les mélodies comptent vraiment sur cet album incroyablement séduisant et facile d'accès : Getaway est le premier single très accrocheur et glossy (ici la vidéo) et si on apprécie ce premier single le reste de l'album s'avale d'une traite avec des perles comme What About Us, Cry, Sleep, Get Down Tonight et surtout le divin Can't Resist (qui renoue avec les ficelle faciles, je vous le consède, de Summer Son : instru d'enfer et percutant) :
Mais depuis un moment certain la belle Sharleen pense sérieusement à sortir l'album dont elle rêve secrètement (bon je ne vais pas faire l'hypocrite mais je pensais que depuis un moment le groupe dans son entièreté, n'était plus vraiment aux commandes des derniers albums si je ne m'abuse...) et c'est chose faite en cette merveilleuse année 2008.
Son premier opus solo se nommera Melody, il sera influençé par le son des années 50's façon musique Doo Wop et des années 60's par conséquent il sonnera rétro (mais il ne faut pas oublier qu'avant beaucoup de demoiselles qui s'appellent entre autres Duffy, etc. avec Texas elle avait tenté l'expérience en particulier sur l'album estival The Hush) et Nancy Sinatra sera en quelque sorte sa principale inspiration. Je ne demande que cela, j'adore Nancy et ce son bien spécifique de la pop des sixties.
La tracklisting est tombée il y a peu : 01. It Was You 02. All The Times I Cried
03. Stop I Don't Love You
04. Melody 05. I Wonder 06. I'm Going To Haunt You
07. Don't Keep Me Waiting
08. You Let Me Down
09. Where Did It Go Wrong
10. Daytripping
11. Françoise (ne hommage à Françoise Hardy bien entendu)
Avec en Bonus en écoute un inédit That Was A Lie :
Sur son Myspace on peut également écouter le morceau titre Melody, l'influence de Gainsbourg ou de feu Lee Hazlewood hantent ce très beau morceau. A l'écoute de ces 5 morceaux (avec It Was You, la vidéo ci-dessous) je ne peut que me réjouir, Sharleen brille que dis-je irradie dans cet univers pop/soul sexy et tendre, tous les morceaux en ligne me plaisent et j'en veux déjà dévantage ! L'album Melody est prévu de sortir le 21 juillet 2008, c'est dans deux mois pile et je pense que cela vaut le coup d'attendre...
All The Times I Cried en Live oh Sharleen tu chantes très bien mais c'est quoi cette immonde robe rouge rétro, n'en fait pas de trop comme Duffy, je sais que ta musique est commerciale mais bon reprends-toi ! :
It Was You en Live (morceau co-produit par Bernard Butler - le papa de Rockferry de Duffy et ancien memebre du groupe pop/rock Suede):