Voici la bande-annonce du film qui parodie les films de super héros : de Spider-Man aux 4 Fantastiques, rien ne leur échappe, la date de sortie aux USA est le 28 mars mais en France et en Belgique il va falloir attendre le 18 juin, avis aux amateurs du genre, j'en suis une car j'adore me détendre en regardant ce type de film pas toujours réussis mais bon on s'amuse comme on peut après tout... juste pour le fun le trailer :
Tracklisting : 01. Fight Outta Know 02. In The Colors 03. Fool For A Lonesome Train 04. Needed You Tonight 05. Having Swings 06. Say You Will
07. Younger Than Today
08. Put It On Me 09. Heart Of Matters 10. Paris Sunrise #7 11. Lifeline
J'ai fait des efforts tout particuliers pour une fois au lieu de copier des images d'autres sites pour illustrer la cov' de l'album j'ai scanné mon cd, le résultat n'est pas super, tant pis cela sera mieux la prochaine fois ! Avant de débuter à proprement dit la chronique je dois avouer qu'avant 2007 j'étais un imperméable à la sublime musique de ce grand monsieur et depuis j'ai décidé de connaître les raisons de ce désinterêt injustifié en écoutant quelques morceaux de sa discographie en là une révélation : comment ais-je pu passer à côté de cela ??? Depuis tout s'est arrangé, l'ensemble de sa discographie acquise (en plus à petit prix je ne pouvais résister !) je suis devenue une inconditionnelle de sa musique.
Après une double cd Both Sides of the Gun sorti en 2006 qui mêle avec bonheur divers styles musicaux (rock, soul, pop, etc.) il nous est revenu avec un album beaucoup plus simple, cohérent, lumineux et davantage soul incontestablement. Pourtant ce n'était pas gagné à l'avance car à la première écoute j'avoue avoir été déconcertée par la nouvelle tournure de la carrière discographique de Ben et par sa capacité à sortir un album par an mais après plusieurs écoutes je suis totalement embalée par ce magnifique opus et même mieux je l'adore, je ne peux plus m'en passer !!
L'opus débute avec les soul Fight Outta You et In The Colors : c'est frais, doux, rythmé et ils nous remémorent les bons vieux morceaux de soul que peu d'artistes à l'heure actuelle sont capables de pondre, un pur délice. Fool For Lonesome Train possède un côté blues irrésistible, en moins de deux et on se retrouve dans le sud des Etats-Unis mais avec Needed You Tonight retour en droite ligne vers le meilleur de la soul music, morceau qui oscille entre rythmes doux et montée en puissance bien maîtrisée sans oublier Ben qui donne de la voix et de son âme, une perle ! Having Wings morceau plus doux et décontracté, ambiance feutrée et cosy au menu cela me convient à 100% et puis la claque de l'albumSay You Will ce morceau en forme d'hommage au tout grand Ray Charles est une pure merveille, c'est rythmé, entraînant, les choeurs sont sublimes, Ben dégage un charme fou sans parodier qui que se soit.
Et puis survient un de mes gros coup de coeur Younger Than Today : cette ballade sur le temps perdu toute simple me touche à chaque écoute, Put It On Me par contre est très swingant, plaisir immédiat, il nous procure l'envie de danser ce qui pourrait être préjudiciable pour vos yeux si vous me voyiez... Heart Of Matters est un autre ballade soul made in Ben Harper, c'est douillet, cela fait chaud au coeur, faudrait être méchant ou cynique pour dire du mal de Ben c'est certain. Paris Sunrise #7 est un morceau acoustique qui nous montre l'étendue du talent de guitariste de Ben, la zénitude même, détente au rendez-vous, on se laisse volontiers bercer... avec bonheur. Lifeline a la lourde tâche de clôturer cet album et le pari est réussi c'est une autre ballade toute simple qui vous touche droit au coeur, en quelques accords de guitare et la magie opère.
A l'image du dernier titre de cet album c'est la simplicité, la spontanéité et l'esprit de la soul music qui sont les principales qualités de cet album. Beaucoup de critiques musicaux ont descendu cet album en le comparant sans cesse au reste de la disco de Ben et bien j'en ai ras-le-bol de ces grincheux, oui certes les premiers albums de Ben sont ce qu'ils sont et Lifeline est ce qu'il est et ainsi soit-il (attention je vais bientôt me transformer en religieuse si je ne fais pas attention:)... il n'y a rien à ajouter car critiquons cet album pour ce qu'il est et non pour ce qu'il devrait être... et en ce qui me concerne c'est un incontournable de ma cdthèque de 2007.
Je vous vois venir, mais de quoi elle parle de Mariah Carey ? Et puis quoi encore ? Saviez-vous qu'elle est dans le livre des records comme étant la seule personne au monde a pouvoir reproduire une note audible par les dauphins (grâce à ses fameuses high note, marque de fabrique de la chanteuse) ? Non et bien moi non plus avant de le lire sur http://www.mariahcareysite.com/ Je dois avouer j'ai toujours eu un faible pour la Diva (je n'en ai rien à faire de ses mini-tenues, de la presse people ou de son sale caractère) et son album The Emancipation Of Mimi est certainement l'un de ses albums les plus réussis et cohérents depuis... très longtemps pour la chanteuse.
Elle revient cette année avec un nouvel opus E=MC2 à paraître dès le 14 avril et un premier extrait pas très original mais assez piquant point de vue lyrics : Touch My Body (If it's a camera up in here/Then it's gonna leave with me when I do(I do)/If it's a camera up in here/Then I best not catch this flick on Youtube(Youtube)) accompagné de sa vidéo qui vaut le coup d'oeil même si vous n'appréciez pas Mariah (ce que je peux comprendre parfaitement) :
La Diva qui s'auto-parodie, pas mal non la note d'humour du clip !!
En 480 avant Jésus-Christ, l’armée persane s’apprête à écraser la Grèce, île de raison et de liberté dans une mer d’obscurantisme et de tyrannie. Entre la Grèce et cette vague destructrice, trois cents guerriers (les Spartiates) sont prêts à défendre leur terre. Originellement, la bande dessinée d’origine de Frank Miller se focalisait sur la bataille des Thermopyles, l'un des plus célèbres faits d'armes de l'histoire antique. Le roi grec Léonidas et ses 300 soldats y furent massacrés par les Perses. Selon la légende, leur courage et leur sacrifice encouragèrent le peuple grec à s'unir contre les armées perses et à fonder la démocratie.
Romain Le Vern de dvdrama
Tout d'abord je vais vous parler un peu de moi et de ma passion du cinéma qui a débuté dès mon plus jeune âge vers plus ou moins 8 ans - bien avant la musique - âge à partir duquel j'ai développé des goûts très divers - à l'instar de mon univers musical - je suis capable d'apprécier Paris, Texas ou Les Ailes Du Désir (chef-d'oeuvre absolu) de Wim Wenders à... The Transformers de Michael Bay vu récemment (bon j'ai des antécédents car 20 ans auparavant j'appréciais regarder le dessin animé et non je ne suis pas un garçon!) c'est dire ce que je suis capable de subir cinématographiquement !
Dans l'ensemble on peut dire que je peux aimer les films indépendants et les gros blockbusters bien gras sans faire de préférence à un genre ou l'autre, il faut un peu de tout selon l'humeur du jour ! pour bien démontrer que je ne suis pas parti pris, j'ai regardé dernièrement Les Infiltrés (excellentissime) de Scorsese, Destination Finale 3 (film d'horreur qui ne clôt pas de la meilleure façon la trilogie commencée mais qui se laisse regarder), l'Age de Glace 2 (la suite pas aussi fraîche du premier film d'animation) Apocalypto (bluffant) de Mel Gibson et Odette Toulemonde (gnagnan) d'Eric-Emmanuel Schmitt ou encore Madame Irma (sympatoche sans plus mais mieux que Les Rois Mages !) avec deux des ex-Inconnus Didier Bourdon et Pascal Légitimus.
Maintenant en ce qui concerne 300 c'est mon gros coup de coeur 2007, il divise beaucoup les critiques et est descendu par les journaux intellectuels (comme en son temps Starship Troopers de Paul Verhoeven et d'ailleurs ils ont fait un copier/coller de la critique du film de Verhoeven pour la retranscrire à propos de 300 : film fasciste, machiste, violence gratuite, etc.). Et bien je vais vous dire ils n'ont rien compris du film ! pire j'accuse certains d'entre-eux de ne pas avoir vu le film et de le critiquer sur base du oui-dire ! A l'instar de Starship Trooper sus-metionné, c'est un must et pour plusieurs raisons :
- les acteurs sont excellents : Gerard Butler donne une un vrai cachet au roi Léonidas et Lena Headey (vu notamment dans les Frères Grimm de Terry Gilliam) incarne le seul rôle féminin avec poigne sans oublier les autres seconds rôles impeccables.
- pour les amoureux de l'esthétisme c'est un film incontournable car chaque image, chaque plan vaut le détour, c'est très comics, tout est orchestré de manière d'orfèvre ; Frank Miller y a apporter son cachet personnellement afin que son oeuvre comics soit respéctée de la plus belle manière. Le jeu des lumières et des couleurs (jaune, noir et rouge) est époustoufflant !
- les scènes de bataille sont spectaculaires et magnifiquement orchestrées.
- l'histoire certes simplisteest un hymne à la liberté de choix des hommes, c'est David contre Goliath et si David ne gagne pas au sens figuré il redonne espoir de liberté à son peuple.
En résume ce film est bien foutu, impressionnant de virtuosité et de maîtrise, le divertissement est assuré et bon c'est tout de même le principal argument de ce film et surtout laisser de côté les messages subliminaux et faux dénonçant le soi-disant fascisme et machisme de film pur vous laissez happer par cette oeuvre qui vous emmène très loin dans un monde assez... effrayant.
J'ai une histoire particulière avec Aaliyah : avant la sortie de Try Again issue de la BO de "Romeo Must Die" je n'écoutais jamais de R'n'b, soul, funk enfin de compte je n'appréciais que la pop ou le rock (et puis je n'avais que 19 ans et pas aussi amatrice de musique qu'à l'heure actuelle) mais après de nombreuses déceptions dans ce domaine (en particulier Björk et Radiohead qui ont presque réussi l'exploit de me dégouter de la musique) j'ai eu un choc en découvrant la vidéo de Try Again, morceau produit par Timbaland (bon il semble peut être un peut trop omniprésent et vient de produire le très mauvais chanteur de R'n'B ? M. Pokora mais cela n'empêche qu'il a travaillé avec les plus grand du R'n'B et de la pop et d'alilleurs il a même travaillé avec... Björk sur son album Volta l'année passée et le résultat s'est avéré plutôt rafraîchissant pour la fée islandaise), c'était tellement différent du R'n'B de bas étage car doté d'un son résolument futuriste, sombre et agrémenté de la voix exceptionnelle d'Aaliyah (douce, sensuelle pas criarde ou pleurnicharde comme tant d'autres chanteuses que je ne nommerai pas... mais qui en font des tonnes sans le talent pour les assumer !).
Ce fut un autre coup de foudre musical qui me fit amener à découvrir le R'n'B, la soul, le néo soul, le funk et même à dévier vers le jazz etc. en quelque sorte Aaliyah je pense, plus ou moins un an avant sa mort, est dévenue ma boîte de pandore musicale. 7 ans après sa mort et après avoir découvert sa (courte) discographie composée de trois album :
- Age Ain't Nothing But A Number en 1994 (style musical New Jack et soul, quand elle avait à peine 15 ans !),
- One In A Million en 1996 (album devenu un classique avec de très nombreuses pépites, R'n'B comme on en fait plus car trop copié !)
- et enfin Aaliyah en 2001 (sons futuristes, chansons superbes et en passe de devenir culte) sorti quelques mois à peine avant sa mort tragique.
voici trois vidéos de celle qui reste malgré sa mort la princesse du R'n'B commercial (les Brandy, Monica, Ashanti, Mya et leurs conseurs clonées sur demande sont tellement monotones et en plus s'enlisent dans leurs carrières musicales !) son talent d'interprète, sa classe et le mystère qui l'entoure hantent toujours le R'n'B (le commercial les autres styles se portent très bien merci) :
4 Page Letter (issue de son album One In A Million et qui reste à ce jour une de mes chanson préféreés !) :
Try Again :
Rock The Boat (tournage après lequel elle décédera) :
Tracklisting : 01. Work That 02. Grown Woman 03. Just Fine 04. Feel Like A Woman 05. Stay Down
06. Talk To Me 07. Shake Down featurig Usher 08. Till The Morning
09. Nowhere Fast 10. Roses
11. Fade Away
12. What Love Is 13. Work In Progress (Growing Pains) 14. Hurt Again 15. Smoke 16. Come To Me (PEACE)
Mais qu'est-il arrivé à la reine du HipHop/R&B ? Et bien, après de nombreuses épreuves qu'elle a traversées, elle est enfin heureuse et elle compte le montrer à travers cet album. Je l'affirme de suite ce n'est pas son meilleur album comme cela s'est dit par contre je pense que c'est l'un des plus cohérents qu'elle ait sorti depuis des lustres (je possède l'ensemble de sa discographie mais avec Love & Life et The Breakthrough malgré certaines pépites j'avais pas accroché plus que cela... mais cela mérite une ré-écoute un peu plus attentive de ma part, je l'avoue...). Le seul point noir concernant la publication de cet album : je constate qu'elle vends relativement peu en Europe par raport aux Etats-Unis et son album a bénéficié d'une sortie aux USA en décembre 2007 alors qu'en Europe on a du tout de même attendre février 2008 pour avoir... le même album que les américains sans bonus track rien du tout et j'avoue ne pas apprécier ce type de marketing... mais je ne vais pas m'attarder sur ce léger incident et vais davantage me concentrer sur le contenu de l'album.
Tout d'abord, cet album est fait pour la bonne humeur, pour positiver dans la vie : si elle s'en est sortie pourquoi pas ceux qui sont dans une mauvaise passe, c'est son crédo et dans ce domaine là elle réussit parfaitement à transmettre une énergie positive. Ensuite son talent d'interprète et de songwriter est à son top, elle n'est plus le jouet des autres, elle prend le tout en main et s'en sort parfaitement : l'écriture n'est pas trop superficielle et les producteurs qu'elle a choisis donnent le meilleur de leur potentiel au service de la Queen.
Le cd démarre sur les chapeaux de roue avec deux up tempo qui donnent envie de remuer l'arrière train : Wort That et Grown Woman, rien de fracassant mais rien de honteux non plus, juste pour le fun. Ensuite, on enchaine avec la première perle le premier single Just Fine, un morceau old-school nous remémorant les meilleurs années des frères Jacksons, c'est dançant, frais, cet up-tempo me transmet une énergie positive énorme... Il fallait bien que cela arrive la première ballade de Mary sur cet album : Feel Like A Woman, c'est moelleux, langoureux à la limite du sirupeux sans friser pour autant l'indigestion, bref un plaisir sans conséquence... Mon deuxième coup de coeur Stay Down est un morceau plus classique dans le répertoire de la Diva mais que cela fait du bien : le son est planant, Mary tout en sobriété et retenue offre une interprétation à sa hauteur... Hurt Again est une autre délicieuse ballade old school très réussie.
Puis survient sans que rien ne l'annonce la faute de goût évidente en la présence de Shakedown avec en feauturing Usher et l'indigestion survient, cela ne passe pas et Usher m'ennuie profondément (si vous êtes dans le même cas faites moi un signe, please...) avec ses tics vocaux... on se croirait à un concours de celui que va envoyer le plus, Mary tu me déçois terriblement !!! c'est aussi fin qu'un hamburger de la célèbre enseigne ! Bon je me calme car Mary sait se faire pardonner ce petit écart avec la production des Neptunes Til The Morning et niveau qualité on est servi, c'est fun, frais, calibré pour les dancefloor et de nouveau l'influence des Jacksons se fait sentir (Pharrell une des têtes pensantes des Neptunes est un fan inconditionnel des Jacksons), une petite pépite : le rythme et les instruments très bien pensés. Toujours sur la bonne lancée, surgit la meilleure song de l'album Roses : petit retour en arrière vous avez certainement entendu parler du hit Umbrella chanté (?) par l'apathique et inénarrable Rihanna et bien elle était écrite à l'origine pour Mary... et j'imagine parfaitement ce qu'aurait pu donner comme résultat cette chanson avec l'interprétation de la Queen... mais ici l'équipe d'Umbrella est réunie de nouveau pour Roses qui en jette beaucoup plus que tous les Umbrella du monde : la musique est sublime, les lyrics engagées et Mary offre de nouveau une interprétation exceptionnelle en se permettant même de rapper... impossible de passer à côté de cela.
On poursuit avec Fade Away : cette chanson co-écrite avec Ne-Yo (qui assure également les choeurs) est relevée pas l'interprétation touchante de Mary, je comprends que certains amateurs de Mary n'apprécient pas le côté mainstream que prend sa musique mais on reste dans la qualité tout de même pas de quoi crier au scandale. Une autre ballade suit What Love Is est c'est plutôt pas mal, le refrain est accrocheur et Mary est divine, que demande le peuple de plus... Work In Progress se fait plus doux, plus volupteux, cette song toute en progression nous fait penser à la Mary J. Blige de son album Mary et cela fait du bien, l'esprit de Stevie Wonder ne doit pas être loin, j'avoue adorer ! Talk To Me et If You Love Me ne sont certes pas des chansons indispensables cependant elle ne font pas tache et s'accordent dans l'album sans trop l'alourdir... Par contre Smoke etCome To Me (Peace) sont des chansons qui à l'instar de Fade Away lorgnent sur le mainstream (un peu comme la reprise de One de U2) et j'avoue que j'ai particulièrement apprécié ces deux morceaux qui possèdent un fond sonore proche de l'univers pop de Coldplay voire d'Ozark Henry (artiste belge dont je ferai prochainement la critique du double album sorti en 2007), artistiquement Mary arrive à mêler les genres avec une belle réussite, du mainstream de superbe qualité.
75/100 : bon, le bilan est plutôt très positif mis à part 3 ou 4 chansons tout à fait dispensables, par conséquent le tracklisting de 12 chansons au final aurait améliorer la dynamique de l'album. Mais bon inutile de faire trop la fine bouche car bon sur 16 chansons 12 sont pour le moins très bonnes ce qui n'est pas donner à tous les artistes (surtout concernant les plus vendeurs...). Mary est en très grande forme vocalement et s'avère un must pour tous les amateurs de la voix de cette grande dame de la musique .
Amel Larrieux, mais qui est-ce encore celle-là ??? encore une de ces chanteuse de r'nb' à deux sous se trémoussant à demi-dévétue dans des clips ? Non c'est le nom d'une des chanteuses les plus douées de la nouvelle scène néo soul américaineet, soit-dit en passant, totalement inconnue du grand public en Europe (j'ai quand même réussi à me procurer sa discographie sur e-bay en Allemagne il y a de l'espoir....).
Apparue en 1995 dans le groupe Groove Theory (son très smooth, groovy), elle entame en 2000 une carrière solo avec son premier album Infinite Possibilities et deux autres albums suivront Bravebirdet Morning qui établiront son statut de presque reine de la néo soul (on ne peut pas oublier Jill Scott et Erykah Badu... mais ce qui la différencie nettement des deux autres c'est son aspect mystérieux presque mystique, elle ne se dévoile que très peu et sa musique est très lumineuse et positive... ce qui me procure un bonheur indéfinissable en l'écoutant).
Elle a décidé en 2007 de faire un album de reprises de jazz et... elle s'est fait descendre par pas mal de critiques musicaux, comme quoi il est bien difficile de faire accepter l'idée de changer de répertoire, de sortir des sentiers battus... et bien je vais vous faire une révélation c'est totalement injustifié tant de mépris car cet opus, à l'instar des trois autres, tient parfaitement la route et mieux il me fait atteindre par moments l'extase.
Cet opus est élégant, doux, tendre, lumineux et parfois plus sombre, Amel n'irradie pas de la même façon que sur ses opus de neo soul, non c'est différent et je pense, qu'outre la voix soi-disant pas à la hauteur, c'est la principale raison pour laquelle même ses fans n'ont pas vraiment suivis et pourtant le résultat est superbe si on prête une oreille attentive à cet opus. Il faut avouer que l'un des atouts majeurs d'Amel est sa voix et les nuances qu'elle est capable d'y apporter sont à couper le souffle, et ce qui est encore mieux c'est qu'elle n'en abuse pas elle sait doser afin de nous rendre addicted ! Les autres atouts de cette artistes sont : son écriture engagée sur la condition humaine et l'introspection (pas sur cet album consitué de reprises) et la musique qui mêle abilement lounge, jazz, r'n'b, soul, etc.
En ce qui concerne spécifiquement cet album If I Were A Bell ouvre d'une très belle manière l'album : c'est léger, frais avec un vrai swing bref enchanteur, Amel s'amuse et aime ce qu'elle fait, cela se ressent ! Try Your Wings est légèrement plus sombre, mélancolique et très élégant, je n'arrive pas à croire que des critiques osent dire qu'elle n'a pas la voix d'une chanteuse de jazz... (pas besoin de déployer sa voix à fond pour toucher l'auditeur et le charmer !) Lucky To Be Me et son ambiance feutrée possède un charme irrésistible, si Amel devait se reconvertir elle devrait penser à devenir magicienne... La quatrième piste Wild Is The Wind est incontestablement la reprise qui m'a le plus boulversée : son interprétation à la limite du dramatique est sublime, c'est une grande... Shadow Of Your Smile est une autre song très douce, mélancolique et touchante, la guitare omniprésente apporte une touche désuète magnifique. Avec You're My Thrill elle s'attaque à du lour une fois de plus et Amel s'en sort avec les honneurs, elle se réapproprie cette chanson et lui donne une indolence proche de la langueur et le résultat est délicieux pour les oreilles ! Younger Than Springtime plus lumineux mais toujours très ouateux avec ses jolies notes de piano ne nous fait pas retomber sur terre, on flotte toujours sur le doux son de sa voix angélique... Avec Something Wonderful, elle déploie un peu plus sa voix et lui apporte de jolies nuances, une chanson difficile à aborder mais toujours un bonheur d'écouter son interprète. If I Loved You est une belle chanson mélancolique dans laquelle Amel irradie et I Like The Sunrise est sans doute la meilleure piste : les arrangements magistraux (à écouter jusqu'au bout) et la voix de la chanteuse habitée comme jamais se mêlent subtilement.
Au final Lovely Standard est un album jazzy très soft, par moments mélancoliques mais doté dans l'ensemble d'une belle luminosité, Amel Larrieux ne se laisse pas dépasser et le fait comme elle l'entend avec son empreinte vocale, son originalité et son feeling original. En bref c'est à la fois frais et intemporel et c'est avant tout un oeuvre à côté de laquelle il serait bien dommage de passer...
Les vidéos :
Sweet Misery (issue de son album Infinite Possibilities) :
Get Up
(issue de son album Infinite Possibilities) :
Tracklisting : 01. Mélusine 02. Histoire naturelle 03. Mystère 04. Rien de mieux au monde 05. Mon ange 06. L'enfant cerf-volant 07. Running Up That Hill 08. Les chimères 09. Le rêve des filles 10. One and Only (duo avec Teitur) 11. Time After Time 12. Femme cachée 13. Suivre une étoile 14. Reste encore (duo avec Laurent Voulzy) 15. J'aimais tant l'aimer 16. Song For U 17. Cassée 18. Nolwenn Ohwo 19. Endormie
Ahhh Nolwenn, rien que son nom est doux à mes oreilles, dès que je l'ai entendue au premier prime de la saison 2 de la Star Academy ce fut un coup de foudre musical, sa voix est sublime c'est simple et il était impossible que la meilleure chanteuse-interprète de cette saison 2 ne fut pas la gagnante, ce qui était clair dès le départ et ce qui arriva près de 3 mois plus tard. Elle est arrivée, malgré la jalousie évidente des autres candidats, a illuminé cette saison 2 bien terne, pour elle j'ai subi dans son entièreté 3 mois de supplice car seules m'importaient ses interprétations, le reste poubelle.
En 2003 - à peine 3 ou 4 mois après la fin da la saison de la star ac - elle sortait un premier album éponyme avec en réalisation le fameux Pascal Obispo très connu dans le milieu de la variétoche pas toujours de qualité et hélas l'album clairement ne s'est pas avéré à la hauteur de cette interprète vraiment exceptionnelle (je comprends qu'elle peut agacer mais impossible de ne pas reconnaître sa voix dès la première note), excepté Suivre une étoile écrite par Laurent Voulzy qu'elle a rencontré lors d'un prime à la Sta Ac, un univers musical prenait forme petit à petit pour la divine Nolwenn.
Et fin 2005 Nolwenn sorti son nouvel opus Histoires Naturelles principalement composé et écrit par Laurent Voulzy et le résultat est enfin à la hauteur de Nolwenn, plus besoin de se casser la voix (marrant son premier succès avec son ancien album s'appelle "Cassé" trop grandiloquent et simpliste), la voix de Nolwenn est mise en valeur de la plus belle manière : avec subtilité, elle peut envoyer certes mais sa voix est encore plus magique quand elle est en retenue et nuances.
Fin 2007, malgré deux albums à succès, sort dans l'ignorance (l'indifférence) quasi totale son album Live Histoires Naturelles Tour qui a été filmé et enregistré dans le mythique Olympia à Paris. Et là, je crie au scandale car l'album dans son entièreté est vraiment de la balle (bon peut-être que je ne suis pas toujours objective...). D'une part, les meilleurs morceaux de la belle sont réunis et d'autre part, Nolwenn excèle en Live (quand je pense qu'elle est passée au Forum de Liège et que je n'ai pas pris la peine d'y aller...). Pas besoin d'une review détaillée pour savoir que la voix de Nolwenn est sublime, ses interprétations excellentes, les arrangements magnifiques, certes c'est de la variété mais celle qui relève de la qualité pas du bas de gamme !
Difficile à dire les points faibles de ce Live peut-être par moments trop scolaires mais elle respecte ses fans et ne veut pas non plus se prendre pour la nouvelle génération d'artistes français pour les bobos en improvisant et en faisant n'importe quoi au final et puis la demoiselle a encore un avenir radieux devant elle (il paraît qu'elle travaille avec Guy Chambers pour son nouvel opus qui devrait sortir fin de cette année, je frémis déjà...) pour s'aventurer dans des contrées moins linéaires.
J'avoue avoir adoré Mélusine (quelle montée en puissance, envolée lyrique), Mon ange (belle ballade boulversante dédiée à une enfant morte des suites d'une maladie), L'enfant cerf-volant (coup de coeur pour cette jolie ballade aux jolies paroles), Running Up That Hill (cette reprise du morceau de Kate Bush est ahurissante), Le rêve des filles (ahh bonheur de réentendre cette chanson assez naïve...), Suivre une étoiles (charmante ballade), Reste encore en duo avec Laurent Voulzy, J'aimais tant l'aimer (sublime song) et Nolwenn Ohwo.
Ceux qui n'aiment pas Nolwenn, passez votre chemin mais ceux qui l'apprécient c'est un incontournable dans votre cdthèque, un excellent Live.
Une fois n'est pas coutume j'ai loué hier en DVD les Simpsons et je me suis délectée de ce moment de (presque) pur bonheur. Les gags sont (presque) tous réussis, c'est drôle, pertinent, provocateur (mais moins que la série...) bref un excellent moment à passer en famille... ou seul. Le seul bémol : c'est pas aussi top que la série mais à leur décharge un film n'est pas une série et de deux je pardonne tout pour les beaux yeux de Spider Cochon alias Harry Crotteur.
Il existe même un blog consacré aux fans de Spider Cochon c'est ici. Totalement déjanté je vous le dis.
Vous vous demandez surement mais c'est quoi ce truc, jamais entendu parler... et bien oui ce groupe originaire d'Ohio Etats-Unis est totalement ignoré dans la majorité des pays européens sans l'ombre d'un motif valable... Depuis plus de 15 ans ce couple marié (Linford Detweiler et son épouse à la très belle voix Karin Bergquist) se sont forgés une discographie solide de près de 20 albums (c'est presque délirant ce chiffre) et sont des touche à tout : folk, jazz, pop, trip hop, soul, etc. impossible de catégoriser leur style, ils sont imprévisibles, se réinventent sans cesse redonnant une nouvelle vie à leur musique à presque chaque opus ce qui en fait un groupe exceptionnel à plus d'un titre.
2007 a été une année faste pour avec la sortie de leur Best Of : Discount Of Fireworks (pas encore dans ma cdthèque car perdu en enchères sur e-bay), Snow Angels (un album de Noël que je possède mais n'ai pas encore assez découvert mais qui fera l'objet d'un post ultérieur) et enfin The Trumpet Child dont je fais la review track by track :
On commence très fort par I Don’t Wanna Waste Your Time avec sa superbe ambiance cabaret-jazz et ses paroles piquantes : I hope this night puts down deep roots / I hope we plant a seed / ‘Cause I don’t wanna waste your time / With music you don’t need, écrites en réaction au classement des 100 meilleurs écrivains contemporains de la musique publié par le magazine Paste. On enchaîne avec Trouble, c'est typiquement le type de morceau qui est irrésistible à nos oreilles : c'est jazzy, élégant, l'interprétation tout en nuance de la chanteuse est superbe. Et pour confirmer tout le bien de ce que je pensais des deux premiers morceaux voici que débarque le titre le plus catchy de cet album I'm On A Roll : folk avec des accents country et très entraînant par dessus tout, une pépite. Le quatrième morceau Nothing Is Innoncent Now nous offre une ambiance plus calme, cette chanson non seulement une superbe ballade mais dénonce le fait que la population américaine a accepté dans sa majorité la politique menée par le gouverment Bush. Trumpet Child est sans conteste le joyau de cet album : le piano omniprésent monte en puissance et met en évidence la voix de la chanteuse qui se fait déchirante ainsi que le saxo qui clôture de façon magistrale la song.
La sixième piste Entertaining Thougts est une chanson plus pop, légère et rythmée qui met de bonne humeur instantanément et Who'm I Kiddin' But Me - à la sonorité proche du blues - possède un swing incroyable, on tape volontiers la mesure. Mais surgit Let's Spend The Day In Bed une autre tuerie musicale, très soul avec un groove incroyable, nos oreilles en redemandent... Desperate For Love nous replonge dans une ambiance jazzy et mélancolique, les arrangements apportent une dimension presque magique à cette magnifique song. Virage à 180 degré avec le prochain morceau avec Don't Wait For Tom, un mélange d'instruments faussement discordants, un rythme très entraînant, cet hommage rendu au maître Tom Waits est excellent. La dernière chanson If A Song Could Be President lorgne clairement sur le country mais l'interêt est clairement le message diffusé à l'encontre de Bush, on ne pouvait rêver meilleure fin pour l'album.
16/20 : L'écouter c'est l'adopter et faire le plus grand bien pour vos oreilles : la chanteuse à l'image d'une parfaite héritière de Patsy Cline constitue l'atout majeur de cete opus avec les lyrics et les arrangements musicaux. Idéal pour les moments de détente et indispensable pour la cdthèque de 2007...
Cela fait près de 2 ans que j'ai rencontré par le plus pur des hasards celui qui allait devenir mon artiste préféré : Terry Callier. En zappant sur une chaîne musicale j'ai découvert la vidéo du morceau inédit "Live With Me" de Massive Attack sorti en 2006 à l'occasion de leur Best Of "Collected" et ce fut le coup de foudre pour cette voix proche de Barry White avec un petit quelque chose en plus qui se nomme l'âme. De suite je me suis procurée l'entièreté de sa discographie exceptionnelle : soul, jazz, folk, funk même, il excelle dans tous les styles avec une voix et un charisme incomparables.
Apparut sur la scène musicale en 1965 avec son premier album "The New The New Folk Sound Of Terry Callier" devenu culte, il a sorti depuis 5 autres albums (tous des chefs d'oeuvre et je n'exagère pas) jusqu'en 1983 date à laquelle il décide d'abandonner la musique car il ne survivait pas économiquement de son oeuvre pour un boulot d'informaticien (quel scandale !!!!).
Après 15 ans de traversée du désert en 1998 il sort "Timepeace" un retour magnifique suivront Lifetime (navigue entre folk, soul et jazz), Alive (un Live inoubliable) et Lookin' Out son dernier opus sorti en 2004 au son résolument jazz et apaisé.
C'est un très grand monsieur de la musique plus qu'incontournable et j'en reparlerai dans d'autres posts afin mieux vous faire découvrir sa discographie.
Peut-être je vous ennuie profondément avec Goldfrapp mais pour ma part je suis à bout de cette attente à la limitedsu soutenable (mon petit moment dramatique...) du 25 février pour leur nouvel opus Seventh Tree.
Je propose deux vidéos Live qui me font atteindre le paradis musical :
Horse Tears :
Utopia :
Ces deux morceaux superbement rendus en Live par la fabuleusement sexy et talentueuse Alison Goldfrapp sont issus de leur premier opus Felt Moutain déjà culte.
Tracklisting : 1 · I'm Set Free 2 · Yoo Doo Right 3 · Where Did You Sleep Last Night 4 · Like a Rolling Stone 5 · Love Lies 6 · Oh My Love 7 · Voodoo Child 8 · Heart and Soul 9 · Persuasion 10 · Ruler of My Heart
Il s'agit du quatrième album de cette artiste - estampillée World Music - née à Londres de parents indiens. Cet album - composé exclusivement de reprises - m'a de suite emballée dès sa première écoute : la voix exceptionnelle de cette chanteuse, l'ambiance chaleureuse et douce, le choix des chansons, la touche world music de qualité et hop un petit coup de foudre est apparu. Cet album n'est jamais sorti en Belgique et n'a bénéficié que d'une sortie dans certains pays (dont la France friande ce cette magnifique artiste) en toute confidentialité (pour ne pas être méchant).
La première chanson I'm Set Free est une reprise de Lou Red et de suite le charme de la voix à al fois grave et douce de Susheela nous happe, nous enveloppe comme pour nous bercer. Avec Yoo Doo Right, Susheela nous hypnotise avec sa voix sur fond de musique entraînante et soutenue aux influences orientales, pas de temps mort sur cette chanson qui dépasse allègrement les 6 minutes, en un mot superbe. Ahhh la troisième piste est mon coup de coeur, cette reprise de Where Did You Sleep Last Night est une des chansons que j'ai le plus écoutées l'année dernière, cette chanson en forme de berceuse m'appaise, me décontracte, m'envoûte, impossible pour moi de résister à son appel, la douceur des arrangements, l'implication de Susheela et les choeurs tout est magnifique. Like A Rolling Stone une reprise de Dylan nous replonge dans une ambiance plus rythmée, plus dynamique mais la douceur est toujours présente, sa voix prend des nuances même sensuelles, elle nous démontre une fois de plus son talent d'interprète.
La sixième piste très bluesy Love Lies est une autre song incontournable : éthérée presque évanescente avec des sublimes arrangements vocaux et musicaux. Une perle très envoûtante. La chanson qui suit Oh My Love, touche directement au coeur, la simplicité est ici gagnante, le talent de Susheela est mis en exergue, cette ballade aux arrangements simples et élégants touche à la perfection tout simplement. Ensuite on revient à une reprise du morceau mythique d'Hendrix Voodoo Child très orientalisée, le ryhtme est lanscinant, le refrain très travaillé point de vue arrangements, une song incontournable. Et ce n'est pas fini, la reprise du morceau Heart And Soul du groupe culte Joy Division nous plonge dans une amabiance tamisée, plus sombre, la voix de Susheela se fait plus sobre, habitée, c'est peut-être la meilleure reprise de l'album... Avec Persuasion on reste dans une ambiance qui peut se faire ressentir comme oppressante dans le bon sens du terme, la voix de Susheela prend le ton d'une prédicatrice et nous montre un aspect plus sombre de cette interprète souvent rayonnante, très réussi. Ruler Of My Heart ballade remplie de douceur et de sérénité clotûre sur une note positive cet album.
Pour en finir avec cette chronique, impossible de ne pas succomber à la voix de cette déjà grande dame de la musique, son univers envoûtant est des plus intéressants et mérite largement qu'on s'y attarde. Un incontournable de 2007 pour les amateurs de World Music (même si je n'aime pas trop catégorisé les types musicaux).
En vidéos : La vidéo Live de Like A Rolling Stone :
La vidéo du nouveau morceau de R.E.M. "Supernatural Superserious" vient juste d'être dévoilée et en ce qui concerne spécifiquement la chanson c'est une petite claque : c'est frais, c'est efficace, c'est très rock ce qui change assez bien de ce que le groupe sortait dernièrement. Franchement je trouve incroyable qu'après près de 30 ans de formation, ce groupe soit toujours cohérent, honnête commercialement et sans cesse capable de nous surprendre dans leurs choix musicaux. Leur nouvel opus "Accelerate" doit sortir dès le début avril et semble prendre une direction artistique plus rock, plus directe...
Hello à vous tous, j'ai quelques problèmes avec mon ordi et je dois le reconfigurer, au mieux je serai de nouveau sur la toile demain ou vendredi et au pire mardi prochain... à plus pour de nouveaux posts très bientôt.... et merci de votre fidélité.
Et bien en guise de troisième post à ce jour et certainement le dernier (faut tout de même pas oser l'indigestion) la nouvelle vidéo de Katie Melua et troisième extrait de son album "Picture" dont j'ai fait la critique ici "If The Lights Go Out" vient juste faire surface sur la toile. La vidéo est très réussie (les coloris sont pas mal) et la chanson procure un plaisir immédiat et durable... Oh Katie j'attends avril avec impatience afin de t'admirer sur scène....
Que dire de K.D. Lang, difficile à cerner cette artiste que l’on compte – à juste titre - parmi les plus grandes voix du Canada (ou du monde si vous préférez) : des débuts country assez réussis (Shadowland sublimissime et Absolute Torch And Twang qui l’a révélé au grand public), ensuite folk aux accents pop (Ingénue, All You Can Eat) et jazz aux accents folk (Drag, A Wonderful World, j’ai adoré l’incursion dans le jazz) pour revenir au pop folk (Invincible Summer et Hymns Of The 49th Parallel). Bref, elle a touché à de nombreux style de musique et s’y est adaptée avec talent à la manière du caméléon qu’elle est devenue. Elle possède un talent d’interprétation hors norme, difficile de dire qui peut la dépasser à ce jeu là, sa sensibilité à fleur de peau, sa simplicité, sa voix exceptionnelle, elle a tout pour elle cette grande dame de la musique. Vous avez compris : je l’adore, je ne peux me passer de l’écouter, je ne suis peut-être pas impartiale et tous ses albums ne sont pas égaux point de vue qualité (mais n’a jamais sorti de daubes : on peut trouver de grandes qualités à All You Can Eat et Invincible Summer à défaut d’être des albums parfaits).
Après de nombreux albums composés de reprises (Ingénue, All You Can Eat et Invincible Summer sont les seuls qui ne regorgent pas de reprises mais de compositions originales) elle revient en ce début d’année 2008 avec son meilleur album original jamais sorti. Cela a été un bonheur de bout en bout d’écouter ce petit bijou de tendresse, de douceur, de simplicité - comme quoi le naturel paye même quand on possède une voix pareille. Lang est apaisée et cela se sent : la maturité, l’âge a joué en sa faveur : sa voix n’a jamais été aussi belle et ses compositions aussi réussies, c’est un retour plus que gagnant…
L’introduction se fait en fanfare avec I Dream Of Spring qui possède une superbe mélodie très pop-folk-country, impossible de ne pas être emballé par cette chanson qui fait présager le meilleur de l’album : mélodque, ambiance aérienne lumineuse, lyrics nostalgiques, voix magnifique… déjà un classique pour moi et les fans de la dame. Et on emboîte sur Je Fais La Planche, déjà je suis très flattée qu’elle intitule sa chanson dans ma langue mais au-delà de cette remarque assez stupide de ma part (il ne faut s’étonner de rien avec moi…) cette chanson est fa-bu-leuse, impossible une fois de plus de ne pas être enthousiaste devant cette chanson qui nous plonge instantanément en plein songe face à tant de douceur, de simplicité : Floating Here, in A Dream, In This Dream Of Earth And Sky, In This Dream Of Life… La troisième piste Coming Home ne nous fait pas redescendre sur terre, de nouveau mes oreilles adorent cela : c’est frais, cela semble si facile pour elle, cela coule de source et pourtant on sent le vrai travail derrière et j’adore le banjo qui apparaît vers le milieu de la chanson qui ajoute une touche rustique, l’harmonie est sans faute.
La quatrième piste Once In A While, chanson d’amour joue la carte de la simplicité, pas d’arrangements surfaits, l’émotion de la voix de Lang est mise en exergue, c’est l’émotion la star de cette chanson. Thread est une chanson terriblement tendre et chaleureuse, les paroles sur l’amour font preuve d’une belle intelligence, les arrangements sont magistraux, Lang se fait terriblement touchante, la zen attitude et la luminosité sont au rendez-vous, on sent presque le printemps arriver... Puis survient Close Your Eyes qui nous replonge dans un songe apaisant, on reste bloquer sur la voix de Lang si sensuelle et envoûtante, toujours beaucoup de charme. Mais la vraie pépite de cet album c’est Sunday, cette chanson jazzy aux accents rétro est un chef d’œuvre, les mots me manquent pour décrire ce que je ressens quand je l’écoute, elle me procure un tel apaisement, un tel plaisir, cet hymne dédié au dimanche est juste une tuerie. On pourrait croire qu’ensuite l’album prendrait un coup de mou après Sunday et bien non : Flame Of The Uninspired est une chanson - à juste titre - inspirée, très catchy, une très jolie chanson pop folk irrésistible. Upstream est une ballade aux arrangements superbes qui nous invite à la relaxation et au bien-être, l’appel est tentant… Shadow And The Frame met la voix de Lang en valeur, niveau paroles la chanteuse est plus inspirée que jamais et dévoile sa conception de la vie : son aspect illusoire mais beau, elle est si juste, si sincère... superbe. L’album clôture sur Jealous Dog : il s’agit de Lang, de son banjo et de quelques notes de piano : la voix de Lang se fait plus grave sauf dans les chorus, cet aspect intime lui va comme un gant.
Alors que dire de plus par rapport à ce qui a déjà été dit (et même trop répété…) et bien l’année 2008 débute de manière excellent après l’habité Jukebox de Cat Power, Lang revient avec son meilleur album et semble être revenue en odeur de sainteté auprès des critiques (sérieuses quoi…) qui n’hésitent pas, de même que ma petite personne, à affirmer qu’il s’agit de son opus le plus abouti depuis un bout de temps point de vue création artistique. Si vous aimez la dame : aucune chance que vous soyez déçus, si vous ne la connaissez pas (ben oui en Belgique ou même encore en France sa notoriété n’est pas vraiment établie…) : il n’est jamais trop tard et pour les détracteurs de cette grande dame de la musique : elle vous cloue le bec avec un tel opus… déjà un des meilleurs de 2008 par ailleurs…. Indispensable pour passer un dimanche sous le soleil….