A l'image des enfants Muldaur (Jenni) et Wainwright (dixit Martha et Rufus Wainwright) dont il est proche, Teddy Thompson est également frappé d'une sorte de malédiction familiale : "être le fils de...", dans ce cas de figure, de Richard et Linda Thompson, considérés comme des pionniers en ce qui concerne le folk/rock britannique. Mais ce fils prodigue et prodige a eu l'excellente idée de ne pas suivre les mêmes sentiers battus par ses parents. En effet son héritage s'apparenterait plutôt à celui des artistes tels que Roy Orbison ou encore plus récemment Chris Isaak. Après avoir sorti trois albums : Teddy Thompson (2000), Separate Ways (2005) et Up Front & Down Low (2007), son dernier album studio date de 2008 et s'intitule A Piece Of What You Need. Il est certainement la pièce maîtresse dans la discographie de cet artiste qui n'avais jamais rencontré le succès mérité auparavant. Non pas le bonhomme ait fait de mauvais albums (loin de là) mais par moments son travail manquait de cette petite étincelle pour le faire sortir définitivement de l'ombre envahissante de ses parents et amis.
A Piece Of What You Need a bénéficié des services du prodigieux producteur Marius de Vries (Björk, Madonna, Neil Finn, un certain Rufus Wainwright, etc.) qui a réussi à dégrossir le son et à aérer compositions solides de l'artiste afin de mettre davantage en relief une instrumentation plus audacieuse, sophistiquée ainsi que la sublime voix de crooner que possède Teddy Thompson. Les férus de morceaux dynamiques et rock trouveront leur compte avec les excellents morceaux tels que The Things I Do, le décalé What's This, l'invitation imparable et plus que séduisante In My Arms, le scintillant et magnifique Don't Know What I Was Thinking, le théâtraux et grandiloquents Jonathan's Brook et A Piece What You Need ou encore avec le funny et tonitruant One Of These Days. Les autres se consoleront avec les ballades mettant l'accent sur une écriture intelligente, subtile et délicate de Where To Go, Slippery Slope et Turning The Gun On Myself ou avec le morceau diablement sexy et ténébreux Can't Sing Straight. A noter, à titre d'hidden track, une cover sublime The Price Of Love des Everly Brothers.
L'album de la révélation sans doute pour ce crooner terriblement attachant. Le cinquième album en préparation le rendra incontournable aux côtés de Richard Hawley, Chris Isaak et consorts.
Note Finale : 16/20
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Cdwow
1 commentaires:
Magnifique chanteur ! Tu as un très beau blog en tout cas,
moi c'est http://lilyandyourmusic.blogspot.com où je présente aussi mes coups de coeur.
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