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mercredi 21 avril 2010

2009 (Rééd. 2010) - The Postmarks - Memoirs At The End Of The World - Review - Chronique d'un groupe qui revisite la musique cinématographique






The Postmarks, ce groupe d'indie pop qui me convainc depuis leurs débuts (leurs deux premier albums The Postmarks et By The Numbers sont chroniqués et en écoute ici) ne fait hélas pas encore beaucoup d'émules ailleurs qu'aux States (leur pays d'origine) et en Angleterre pour une raison inconnue même si deux jolies chroniques leur ont été consacrées, récemment, par Thierry de l'excellent blog Jazz Blues & Co et Tony sur Music Doesn't Exist In My Country. Gageons que leur dernier album Memoirs At The End Of The World sorti fin 2009 et réédité en ce début d'année 2010 pour l'Europe tout spécialement leur permettra d'attirer de nouveaux amateurs prêts à succomber au charme léger et étincelant de leur indie pop savoureuse.

Ce troisième opus représente le cheminement naturel du parcours artistique du groupe : The Postmarks jetait les bases d'une pop au charme légèrement suranné évoquant en filigrane la musique des années 60's et 70's suivi d'un second essai culotté By The Numbers qui se targuait d'être uniquement nourri de reprises parmi lesquelles le fameux You Only Live Twice, collaboration légendaire entre le compositeur John Barry et l'icône Nancy Sinatra pour la bande originale du James Bond du même nom. Memoirs At The End Of The World va plus loin que ses prédécesseurs en ce qui concerne le thème cinématographique de leur univers musical évoquant sans complexe les travaux de Mancini, John Barry, Bacharach, Moricone, Jobim, tous ceux qui ont été approchés de près ou de loin pour enrichir le contenu cinématographique des sixties/seventies. Outre, ce fil rouge du cinéma qui évoque le monde des espions et des bandits, l'amour, la plage et les femmes sexy, jamais le groupe ne s'était montré aussi pointu d'un point de vue mélodique, mettant (presque) de côté le côté dreamy et éthéré qui les caractérisaient, ce qui procure au final un album plus concret et accessible.

Ce dernier album nous permet de retrouver en grande forme le trio américain composé de Jonathan Wilkins (aux percussions), Christopher Moll (guitariste) et des vocalises toujours aussi sucrées et charmantes de la belle Tim Yehezkely qui s'impose comme une parfaite muse pour mettre en évidence les treize bijoux de Memoirs At The End Of The World. Un album sans fautes qui se déguste avec plaisir et surtout gourmandise de la même façon qu'on regarde un blockbuster intelligent : le concept n'est pas novateur (Belle and Sebastian, Camera Obsucra, The Cardigans, etc. sont déjà passés par là) mais la solidité des compositions, la finesse d'exécution, la beauté des compositions et des arrangements en font un des albums indie pop incontournables de la période 2009/2010. Vous ne devez sous aucun prétexte passer à côté du sexy, sombre et dantesque Thorn In Your Side, du grandiloquent et luxuriant Don't Know Till You Try, de l'envoûtant All You Ever Wanted, de l'haletant et tortueux For Better... Or Worse, du vaporeux I'm In Deep, du pétulant et irrésistible premier single Go Jetsetter, du sensuel instrumental Theme From "Memoirs" ou encore du vibrant The Girl From Algenib.

Un album de pop orchestrale luxuriant et extatique. Un petit must de 2010.

Note Finale : 16/20

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The Postmarks - Memoirs At the End of the World



1 commentaires:

Thierry a dit…

Nous sommes bien d'accord. Que le monde soit aussi sourd à leur talent est étonnant !

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