Pages

jeudi 11 décembre 2008

2008 - Noa Babayof - From a Window to a Wall - Reviews - Chronique d'un album au doux folk sans âge





Et voilà Blogger déblogue ! Je dois refaire ce post qui était presque achevé et dont j'étais quasi sûre de sa sauvegarde, quel ennui ! Bon, je me résous à vous réécrire les platitudes au sujet de cette artiste qui n'ont pas encore été effleurées à vos yeux ! Dès que j'ai écouté cette chanteuse israélienne Noa Babayof, je n'ai plus eu qu'une certitude en tête : cet album From a Window to a Wall serait bientôt dans ma cdthèque. Bien entendu, aucune sortie prévisionnelle en vue en Europe, j'ai joué le jeu sur e-bay et il en valait la chandelle. Vous le savez mieux que moi, je suis en contemplation admirative pour les belles voix féminines et les univers musicaux particuliers et Noa Babyof ne déroge pas à la règle, elle ne fait que la conforter.

Dans la lignée de Vashti Bunyan, Linda Perhacs, Joni Mitchell, Joan Baez ou plus récemment Marissa Nadler et Mariee Sioux : sa superbe voix élégiaque et virginale a fait battre mon coeur beaucoup plus vite que d'habitude. Un coup de foudre pour sa voix mais également pour son univers inventés par ce superbe duo Noa Babayof/Greg Weeks (Espers) : de suite je me suis sentie transportée vers des contrées imaginaires boisées, médiévales, fantastiques remplies d'allusions chevaleresques ou terriennes. Sans les magnifiques, que dis-je, les somptueux arrangements de cordes de Greg Weeks qui procurent des frissons en accentuant l'émotion mélancolique de l'album, il est vrai que cet aspect de la folk music sonnerait un peu trop linéaire et c'est pourquoi ce duo marche à la perfection : chacun contribue à faire en sorte que cet album sonne de façon intemporelle avec un certain perfectionnisme.

100/100 : un de mes chouchous de l'année, cet album est indispensable pour tous les amoureux de folk music qui seront réceptifs à la magnificence de l'album, à sa pureté pour les uns ou à sa naïveté pour les autres. Je ne recommande pas réellement l'écoute de chansons par rapport à d'autres car cet album constitue un ensemble fragile, délicat qui ne saurait résister au côté un peu bourrin des playlist, mais pour les pressés : Indian Queen, Marching Band ou encore Them That Are Writing These Songs feront votre bonheur. Les autres goûteront aux subtilités que chaque chanson délivrera au gré des écoutes. Un plaisir divinement poétique. J'attends déjà la suite !

Marching Band (Live) :

At Your Death (Live) :

1 commentaires:

My Head is a Jukebox a dit…

Moi pour éviter les problèmes techniques que tu évoques, je tape d'abord mes textes dans un document word et après je copie/colle dans le traitement de texte de blogger. Ca évite beaucoup de soucis de connexion et en plus comme ça tu peux sauvegarder ta prose !

Régis

LinkWithin

Related Posts with Thumbnails