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vendredi 8 octobre 2010

2010 - Andreya Triana - Lost Where I Belong - Review / Chronique - Une découverte soul pour le meilleur



Découvrez la playlist Lost Where I Belong avec Andreya Triana

Son nom vous est sans doute déjà familier : Andreya Triana. Elle est, avec Aloe Blacc et quelques autres élus, sans doute l'une des trop rares découvertes du monde de la soul en cette année 2010. Cette jeune britannique a déjà fait ses preuves auprès de quelques producteurs hype tels que Flying Lotus (José James, Gonjasufi) et Bonobo (d'ailleurs elle a vraiment été découverte sur le dernier opus de ce DJ : Black Sands sorti en mars 2010 sur le label électro pointu Ninja Tune) avant d'obtenir le sésame tant convoité à l'heure actuelle : le droit de sortir son premier Lp Lost Where I Belong To fin août 2010 pour l'immense plaisir des amateurs de bonne soul musique. Andreya Triana a plus d 'un atout dans son sac : une fabuleuse voix suave légèrement voilée, toute en nuance, capable de briller autant dans les aigus que dans les graves (ce qui est assez rare) et un producteur/musicien Simon Green alias Bonobo qui l'a aidée à écrire, composer et produire ce premier bijou.

Cerpendant, Lost Where I Belong To ne sonne ni  comme une production habituelle issue du label Ninja Tune ou comme un album à part entière de son co-producteur. En effet, la jeune femme arrive à s'affirmer sur cet album à travers ses interprétations d'une grande subtilité ainsi que sa plume limpide et poétique. La soul à laquelle, elle nous convie est celle de la modernité : une touche de pop dans les mélodies pour la rendre accessible et mémorisable, d'électro dans les ambiances pour lui procurer profondeur et envoutement ainsi que de musique classique et de jazz dans les arrangements afin de lui donner un aspect élégant et sophistiqué. Vous l'aurez aisément deviné : ce Lp est une très belle réussite malgré sa courte durée.

L'album débute sur l'enchanteresse et hypnotique lullaby lumineuse Draw The Stars, Lost Where I Belong prend le relais dans une ambiance zen tandis que A Town Called Obsolete accélère le rythme et par conséquent notre pouls car doté d'un refrain particulièrement accrocheur. La douceur éthérée qui parcourt Darker Than Blue ainsi que la mélancolie sophistiquée et sombre de Daydreamers font ensorte qu'ils sont rapidement devenus mes morceaux favoris. Ensorcelant. Sobre et nerveux Far Closer est un magnifique morceau soyeux. La pointe de bossa Nova frôlant Something In Silence lui donne légèreté et rayonnance, phénomène qui s'avérera contagieux sur le funky et ensoleillé Up In Fire. X clôture sur une somptueuse et élégante ballade "folk" aux choeurs angéliques. Qu'espérez de plus ?

Un premier album d'une artiste qui brille déjà sous les projecteurs et qui permet à la scène soul de s'enrichir peu à peu de newcomers solides et intéressants (Coultrain, Aloe Blacc, Janelle Monae, etc.). Un must have de la soul 2010.

Note Finale : 17/20

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2 commentaires:

dr frankNfurter a dit…

Un très joli album en effet, aucunement tape à l'œil, un des albums soul de l'année par conséquent.

Aurélie a dit…

merci pour la découverte, j'ai pris l'album sur itunes :)

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