Il m'a toujours été personnellement compliqué de choisir un style musical précis parmi mes préférés : soul, jazz, folk, etc. ? En général, il ne me vient jamais à l'idée d'évoquer la pop quelque soit la forme qu'elle revête. Pourtant, quand j'ai découvert le groupe anglais Gamine, j'ai de suite succombé à leur musique pop de chambre dotée d'un charme suranné irrésistible et original. Suite à un premier opus magistral Sabotage sorti en 2003, qui a posé les bases de leurs univers musical cinématographique noir avec une touche de pop frenchie des sixties, Claudia Barton et Ian Williams ont récidivé 7 ans plus tard avec You Can Cry (And Other Lullabies) apparu sur BandCamp en mars 2010. Et rien n'a changé. Figé, peut-être à jamais, dans leur fantasmagorique monde monochrome, le duo propose un successeur moins orchestré, plus fluide et même légèrement plus concis (l'absence manifeste de piste épique comme Good Hand).
Ces éternels nostalgiques et romantiques, nous replongent, avec la même sensation délicieuse, dans un monde parallèle dépourvu de cynisme et de technologie envahissante. Ici, ce sont les paysages et les relations humaines, en particulier les relations amoureuses qui se terminent mal, qui sont au coeur de cette musique esthétique. Cette dernière est uniquement mise en relief par la chanteuse Claudia et le pianiste Ian, seuls deux guitaristes leur prêteront assistance sur quelques morceaux. Avec si peu d'effets pour animer leur musique, ils parviennent non seulement à recréer un petit monde musical perdu qui ne trouvera sans doute jamais sa place sur la FM, mais ils réussissent le tour de force à avoir conçu l'un des albums les plus élégants et ensorcelants de 2010. Un peu à la manière d'Emilie Simon, de Clare and The Reasons, de Goldfrapp période Felt Mountain (2000) ou encore des danois de Catbird, Gamine s'insrit dans la lignées des artistes audacieux qui érigent des mini galaxies musicales hors de toute logique spatio temporelle avec des morceaux qui n'en finissent jamais d'enchanter l'oreille véritablement en extase à l'écoute de ces lullabies frissonnantes : le céleste You Can Cry, la douce féerie de Brave and Kind, le mirifique et enivrant Summer, la délicatesse irréelle de Ring , l'aérien et rêveur The Sky's Eyes ou encore le poignant Tu Peux Pleurer pour ne citer que ceux-ci.
Ces éternels nostalgiques et romantiques, nous replongent, avec la même sensation délicieuse, dans un monde parallèle dépourvu de cynisme et de technologie envahissante. Ici, ce sont les paysages et les relations humaines, en particulier les relations amoureuses qui se terminent mal, qui sont au coeur de cette musique esthétique. Cette dernière est uniquement mise en relief par la chanteuse Claudia et le pianiste Ian, seuls deux guitaristes leur prêteront assistance sur quelques morceaux. Avec si peu d'effets pour animer leur musique, ils parviennent non seulement à recréer un petit monde musical perdu qui ne trouvera sans doute jamais sa place sur la FM, mais ils réussissent le tour de force à avoir conçu l'un des albums les plus élégants et ensorcelants de 2010. Un peu à la manière d'Emilie Simon, de Clare and The Reasons, de Goldfrapp période Felt Mountain (2000) ou encore des danois de Catbird, Gamine s'insrit dans la lignées des artistes audacieux qui érigent des mini galaxies musicales hors de toute logique spatio temporelle avec des morceaux qui n'en finissent jamais d'enchanter l'oreille véritablement en extase à l'écoute de ces lullabies frissonnantes : le céleste You Can Cry, la douce féerie de Brave and Kind, le mirifique et enivrant Summer, la délicatesse irréelle de Ring , l'aérien et rêveur The Sky's Eyes ou encore le poignant Tu Peux Pleurer pour ne citer que ceux-ci.
Mélodramatique, nostalgique, mélodieux et atmosphérique, cet album constitue un précieux joyau uniquement apprécié dans un cercle restreint de connaisseurs. La seule question qui se pose : voulez-vous en faire partie ? A découvrir absolument.
Note Finale : 17/20
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