Tracklisting :
01. Pluto
02. Nothing/nowhere
03. Under The Water
04. Alphabet City
05. Cook For You
06. Rodi
07. Sugar In My Hair
08. Everybody Wants To Rule The World (Bonus Track) ou (ici en télé.)
09. Go Back
10. Love Can Be A Crime
11. Science Fiction Man
12. Pluton
Je me souviens encore parfaitement avoir découvert cet opus grâce à Michael et son site exceptionnel Fun, Culture & Pop, il avait pensé que cette musique pouvait m'intéresser. Et il avait vu juste : je suis tombée total in love de Clare Muldaur Manchon et de ses musiciens. Je me suis totalement évadée à l'écoute de ce premier opus avec une grande délectation. En effet, tel un rayon de soleil ou un arc-en-ciel qui se dessine dans le paysage, cet album a illuminé bien des journées moroses et ternes.
Clare Muldaur Manchon est la fille de Geof Muldaur (plus connu pour être à l'origine du titre Brazil du film de Terry Gilliam) mais elle est loin de n'être une fille de... Pétrie de talent et d'insouciance, elle a déjà sorti sous son seul nom Clare Muldaur, deux opus au charme fou : Sweetheart (2002) et Bentley Circle (2003) dont est d'ailleurs issue, une des plages de The Movie : Love Can Be A Crime. Si vous avez l'occasion, je vous conseille chaudement de vous procurer ces albums. En ce qui concerne The Reasons, le groupe qui l'accompagne, c'est toute une équipe de musiciens, qui donne corps à l'univers musical de Clare : Alan Hampton, Olivier Manchon (son mari), Christopher Hoffman, Beth Meyers, Greg Ritchie and Bob Hart. On peut également citer en guest : Sufjan Stevens sur un duo et le légendaire Van Dyke Parks qui hante l'opus dans son goût pour la pop symphonique finement ciselé (voir ici de toute urgence) et sa présence car il jour notamment du piano sur quelques titres. Bref, que du beau monde mis au service de Clare qui possède une voix admirable : douce, délicate, légère, mutine, souple, émouvante, de quoi vous envoyer vos oreilles au paradis.
Maintenant, chose rare en ce qui me concerne, vu que j'achète rapidement ce que j'aime entendre, je me félicite d'avoir oublié d'acheter l'album lors de sa découverte car si à l'origine The Movie est sortie en novembre 2007 aux Etats-Unis, il vient de bénéficier d'une nouvelle réédition par le label de qualité Fargo en août 2008 avec un petit bonus mais pas le moindre une cover façon musique de chambre qui transforme le musculeux titre 80's des Tears For Fears : Everybody Wants To Rule The World en bijou plein de grâce et de finesse. Je me suis empressée la semaine passée d'en acheter un exemplaire qui n'est a priori disponible qu'en France, par conséquent, si vous habitez en France et que vous n'avez pas acheté cet album dans l'ancienne édition, je ne peux que vous encouragez à vous procurer cet opus. Aux autres qui déplorent cette réédition, une petite surprise s'offre à côté du nouveau titre en bonus, voir la tracklisting.
Pourquoi cet encouragement ? Parce qu'un album qui vous rend heureux n'a pas de prix. Cette musique surannée, un peu niaise, très sucrée qui offre une pop/jazz orchestrale (ambiance à la fois futuriste et décalé / rétro façon 50's) est une pure merveille comme on en fait peu (seul exemple un peu plus pop avec le groupe néerlandais Room Eleven et plus nostalgique Pink Martini). C'est exquis et simple (Cook For You), émouvant (Alphabet City avec ses choeurs somptueux), charmant (Rodi), irrésistible (la dyptique anglais/français qui ouvre et clôture l'album : Pluto/Pluton), mélancolique et romantique (Nothing/Nowhere avec le grand Sufjan Stevens), magique (Love Can Be A Crime et Under The Water, un de mes titres préférés malgré), doux, tendre et enveloppant (Go Back et Sugar In My Hair) et décalé (Science Fiction Man avec ce je t'adore murmuré pendant la chanson, sublime).
Si les Américains ont un peu boudé cet album qu'ils qualifient gentiment de "ringard", les francophones réservent un bien meilleur accueil à cette perle rare qui a l'audace de ne se plier à aucune mode en offrant une note de bonheur naïve et de classe folle dans ce monde calculateur et cynique. Si une musique pouvait sauver le monde de sa violence et de sa sauvagerie, Clare & The Reasons serait la bonne adresse, des super héros chargés d'amener la tendresse, la beauté et plein d'étoiles dans nos yeux. Une sucrerie qu'il serait criminel de bouder. Un de mes albums préférés, à titre personnel, de 2007/2008.
Note Finale : A++(+)
PS : à écouter sur leur Myspace, en guise de soutien au candidat démocrate Obama, le groupe a repris Over The Rainbow et l'ont adapté à la circonstance, le résultat est absolument savoureux.
Pluto :
Everybody wants To Rule The World :
Alphabet City :
01. Pluto
02. Nothing/nowhere
03. Under The Water
04. Alphabet City
05. Cook For You
06. Rodi
07. Sugar In My Hair
08. Everybody Wants To Rule The World (Bonus Track) ou (ici en télé.)
09. Go Back
10. Love Can Be A Crime
11. Science Fiction Man
12. Pluton
Je me souviens encore parfaitement avoir découvert cet opus grâce à Michael et son site exceptionnel Fun, Culture & Pop, il avait pensé que cette musique pouvait m'intéresser. Et il avait vu juste : je suis tombée total in love de Clare Muldaur Manchon et de ses musiciens. Je me suis totalement évadée à l'écoute de ce premier opus avec une grande délectation. En effet, tel un rayon de soleil ou un arc-en-ciel qui se dessine dans le paysage, cet album a illuminé bien des journées moroses et ternes.
Clare Muldaur Manchon est la fille de Geof Muldaur (plus connu pour être à l'origine du titre Brazil du film de Terry Gilliam) mais elle est loin de n'être une fille de... Pétrie de talent et d'insouciance, elle a déjà sorti sous son seul nom Clare Muldaur, deux opus au charme fou : Sweetheart (2002) et Bentley Circle (2003) dont est d'ailleurs issue, une des plages de The Movie : Love Can Be A Crime. Si vous avez l'occasion, je vous conseille chaudement de vous procurer ces albums. En ce qui concerne The Reasons, le groupe qui l'accompagne, c'est toute une équipe de musiciens, qui donne corps à l'univers musical de Clare : Alan Hampton, Olivier Manchon (son mari), Christopher Hoffman, Beth Meyers, Greg Ritchie and Bob Hart. On peut également citer en guest : Sufjan Stevens sur un duo et le légendaire Van Dyke Parks qui hante l'opus dans son goût pour la pop symphonique finement ciselé (voir ici de toute urgence) et sa présence car il jour notamment du piano sur quelques titres. Bref, que du beau monde mis au service de Clare qui possède une voix admirable : douce, délicate, légère, mutine, souple, émouvante, de quoi vous envoyer vos oreilles au paradis.
Maintenant, chose rare en ce qui me concerne, vu que j'achète rapidement ce que j'aime entendre, je me félicite d'avoir oublié d'acheter l'album lors de sa découverte car si à l'origine The Movie est sortie en novembre 2007 aux Etats-Unis, il vient de bénéficier d'une nouvelle réédition par le label de qualité Fargo en août 2008 avec un petit bonus mais pas le moindre une cover façon musique de chambre qui transforme le musculeux titre 80's des Tears For Fears : Everybody Wants To Rule The World en bijou plein de grâce et de finesse. Je me suis empressée la semaine passée d'en acheter un exemplaire qui n'est a priori disponible qu'en France, par conséquent, si vous habitez en France et que vous n'avez pas acheté cet album dans l'ancienne édition, je ne peux que vous encouragez à vous procurer cet opus. Aux autres qui déplorent cette réédition, une petite surprise s'offre à côté du nouveau titre en bonus, voir la tracklisting.
Pourquoi cet encouragement ? Parce qu'un album qui vous rend heureux n'a pas de prix. Cette musique surannée, un peu niaise, très sucrée qui offre une pop/jazz orchestrale (ambiance à la fois futuriste et décalé / rétro façon 50's) est une pure merveille comme on en fait peu (seul exemple un peu plus pop avec le groupe néerlandais Room Eleven et plus nostalgique Pink Martini). C'est exquis et simple (Cook For You), émouvant (Alphabet City avec ses choeurs somptueux), charmant (Rodi), irrésistible (la dyptique anglais/français qui ouvre et clôture l'album : Pluto/Pluton), mélancolique et romantique (Nothing/Nowhere avec le grand Sufjan Stevens), magique (Love Can Be A Crime et Under The Water, un de mes titres préférés malgré), doux, tendre et enveloppant (Go Back et Sugar In My Hair) et décalé (Science Fiction Man avec ce je t'adore murmuré pendant la chanson, sublime).
Si les Américains ont un peu boudé cet album qu'ils qualifient gentiment de "ringard", les francophones réservent un bien meilleur accueil à cette perle rare qui a l'audace de ne se plier à aucune mode en offrant une note de bonheur naïve et de classe folle dans ce monde calculateur et cynique. Si une musique pouvait sauver le monde de sa violence et de sa sauvagerie, Clare & The Reasons serait la bonne adresse, des super héros chargés d'amener la tendresse, la beauté et plein d'étoiles dans nos yeux. Une sucrerie qu'il serait criminel de bouder. Un de mes albums préférés, à titre personnel, de 2007/2008.
Note Finale : A++(+)
PS : à écouter sur leur Myspace, en guise de soutien au candidat démocrate Obama, le groupe a repris Over The Rainbow et l'ont adapté à la circonstance, le résultat est absolument savoureux.
Pluto :
Everybody wants To Rule The World :
Alphabet City :
2 commentaires:
"Exceptionnel blog"... ! Bah, comment dire... ? MERCI, tout simplement !
saab, t'es une sainte!!!!
tu sais pourquoi ;)
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