Elisa Ferrari est une jeune artiste dans l'âme. D'origine Argentine, elle a cependant grandi aux Etats-Unis. Elle rêvait plus jeune de devenir pianiste virtuose mais cela a un prix d'un point de vue financier. A 10 ans, elle a reçu sa première guitare, depuis lors, une seule certitude : la musique est devenue une passion que cela soit sur scène où elle se produit régulièrement à Austin et dans d'autres régions américaines ou dans la vie : elle est diplômée en ethnomusicologie. Timide de nature, il faudra plusieurs années à Elisa Ferrari pour divulguer son très beau travail d'artiste. Tout d'abord, sous la forme d'un Ep : Strip Malls and Plastic Dolls (2006) et finalement d'un vrai Lp en Isla de Niños en 2009.
Ce premier album synthétise de façon exquise quelques influences musicales : musique classique, bossa nova et jazz pour les associer à son folk délicat et cottoneux. Un rêve pour les mélomanes assidus de jolies voix limpides, éthérées et charmantes et de musiques à la fois douces et inspirées. Accompagnée de quelques amis musiciens : Ian Dicke (auteurs des superbes arrangements et à la basse), du violoniste Jen Smull ainsi que du percussionniste Owen Weaver, Elisa réussit, avec beaucoup de talent et de sensibilité - et même une belle touche de poésie - à insuffler vie à ses petites ritournelles qui naviguent entre lumière et mélancolie. Que cela soit avec le scintillant Isla de Niños, la berceuse sombre et merveilleuse Shade In The Trees, le touchant et envoûtant Oh Henry, l'élégant et tout en cordes Bali, le vaporeux The Fog, le mélancolique et enchanteur Pins And Needles, l'acoustique et rêveur Delta ou encore le lo-fi féerique de Yellow Box, vous ne pourrez que succomber au charme de la musique d'Elisa.
Un premier Lp folk au parfum printanier irrésistible. Un bijou.
Note Finale : 16,5/20
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1 commentaires:
j'aime bien, c'est doux comme musique
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