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lundi 17 mai 2010

2004 / 2007 - Cathy Davey - Something Ilk / Tales Of Silversleeve - Review - Chronique d'une artiste irlandaise, orfèvre d'une pop imaginative






C'est en apprenant la nouvelle de la sortir de son troisième album The Nameless au tout début mai 2010 que j'ai décidé de ressortir de mes étagères les deux précédents opus de la craquante dublinoise Cathy Davey. Celle qui n'aime pas qu'on la définisse comme une auteur/compositrice en raison de l'aspect introspectif (et ennuyeux ?) qui peu(ven)t y être associé(s), possède une approche musicale pour le moins originale et atypique, il suffit, pour s'en convaincre et être convaincu, d'écouter ses compositions pop pêchues diablement entêtantes issues de son premier album Something Ilk qui nous ramène déjà en 2004. Par le bais de cette sortie, elle s'est rapidement fait remarquer en Irlande et en Angleterre pour les côtés fois incisifs et candides de sa pop/rock musique aux rythmiques complexes et intéressantes.

Something Ilk n'est pas un album parfait, il contient parmi ses "trop" nombreuses pistes (au nombre de 14) quelques (rares) morceaux aux sonorités un peu trop passe partout à mon goût. Cependant, impossible de nier le talent et le potentiel artistique étincelants de cette artiste acidulée ô combien attachante qu'est Cathy Davey, en effet, l'edgy et exotique Trade Secret, l'acide et électrique Clean & Neat, le folk/rock désabusé de Hammerhead, la comptine enchanteresse Old Man Rain, l'hypnotique Yak Yak, la ballade atmosphérique Sugar, l'incandescent et PJ harvey-esque Holy Moly et la clôture pop aérienne Mine For Keeps pour savoir qu'elle est apparue pour nous charmer durablement que cela soit dans la douceur et l'énergie.

Un premier album au contenu excitant et aventureux qui a révèlé au grand jour le grain de folie de la femme-enfant Cathy Davey, un nom à retenir.

Note Finale : 15,5/20









Trois ans plus tard, celle qui s'était imposée comme l'un des talents les plus prometteurs d'Irlande, nous est revenue avec un second album Tales Of Silversleeve trois ans plus tard en 2007. Liam Howe (Sneaker Pimps) qui co-produit l'album apporte des sonorités plus pop que rock en osant même saupoudrer le tout d'une touche électro vaporeuse. Pour ce qui est de l'écriture et de la composition, Cathy Davey n'a besoin, plus que jamais, de personne pour nous servir des textes encore plus smart et percutants mis en relief par des compositions dynamiques et imaginatives.

Si vous pensiez que Cathy Davey ne pouvait pas se montrer plus délicieusement déjantée que sur son premier essai Something Ilk, la légèreté et la féerie noires du titre Reuben vous feront penser de suite le contraire. Une merveille. Dans le même genre catégorisé "morceaux énergiques et hautement addictifs" : The Collector et Moving ne déméritent pas car se révèlent rapidement comme indispensables à l'écoute. A côté de cela, il y a les "mid tempo tracks" qui sont tout simplement remarquables : la dream pop palpitante de Sing For Your Supper, le feeling rock de l'excellent Mr Kill, la verve mutine de No Heart Today, la mélancolie burlesque de Harmony, l'angélisme taquin de Can't Help It et les ballades : Overblown Love Song, Rubbish Ocean (charme suranné irrésistible) et surtout de All Of You, le petit chef d'oeuvre de l'album, une plage folk désarmante à vous briser le coeur.

Un second album plus court, plus tight, plus abouti que son prédecesseur, Cathy Davey se montre tout simplement géniale. Un des meileurs albums pop de 2007.

Note Finale : 17/20



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Cathy Davey - Tales of Silversleeve

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