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mardi 18 mai 2010

2010 - The Bird and The Bee - Interpreting the Masters, Vol. 1: A Tribute to Daryl Hall & John Oates - Review - Chronique d'un délice allégé







Ah la la, les années 80's (et 90's) n'ont pas fini de nous hanter pour le meilleur et surtout pour le pire. Après M83, Ladyhawke, LaRoux, et j'en passe des vertes et des pas mûres, cette année 2010 est celle de tous les dangers pour certains de mes groupes pop préférés : Goldfrapp et The Bird and The Bee se sont crus obligés de nous en faire voir de toutes les couleurs. Si Head First des premiers fera l'objet d'une chronique ultérieure pour cause de crise de foi, j'ai décidé aujourd'hui de vous conter les nouvelles aventures musicales de Greg Kurstin et d'Inara George. Leurs deux premiers albums (en écoute et chroniqués ici) avaient fait sur moi l'effet d'une bombe avec comme conséquence inattendue mais bienfaitrice de me réconcilier avec la pop musique il y a de cela trois ans maintenant.

Leur dernier album, et peut être premier d'une nouvelle série comme le laisse présager son titre Interpreting The Masters, Volume 1 : A Tribute To Daryl Hall And John Oates, est une sorte d'hommage rendu au duo Hall & Oates qui ont sévit essentiellement pendant eighties. Pour le petit rappel, leur musique pop sucrée et synthétique évoque à coup sur les journées ensoleillées des vacances, les premiers émois, les nuits sur la plage, etc. bref plein d'événements et d'images qui peuvent paraître ringards déjà pour ma génération (pour rappel, je suis nées très exactement en 1980). Par conséquent, je craignais déjà le pire quand j'ai appris que Greg et Inara se lançaient dans ce type de concept d'album hommage envers des artistes que l'on ne regrette pas vraiment (pas pour ma part en tous les cas) mais étant une fan des travaux de l'oiseau et de l'abeille, je me suis lancée, ai écouté puis acheté ce dernier opus de la même façon que l'on se procure des friandises : pour voir la vie en rose et se faire plaisir.

J'ai apprécié Interpreting the Masters, Vol. 1: A Tribute to Daryl Hall & John Oates dès la première écoute malgré le matériel de base. Pourquoi ? Parce qu'on ressent tout au long de l'opus une forme respect et de grande tendresse envers le travail du combo des eighties. Il s'agit d'un réel hommage doté d'un charme ravageur amené par d'une part, la production léchée à la fois vintage (ahh ces bons vieux synthés reproduits) et moderne (pour le côté gentiment aspe tisé, coloré et sans bavure) de Greg Kurstin et d'autre part, pour les délicieuses interprétations d'Inara qui parvient, avec une conviction incroyable, à redonner un second souffle à ces compositions un peu datées. Ne comptez aucunement sur moi pour vous faire part des ressemblances et autres dissemblances entre les originaux et les relectures, c'est au-dessus de mes forces, je veux uniquement écrire que cet album est frais, lumineux, doux et naïf, qu'il se déguste comme du petit lait. Ce duo a encore réussi à me charmer même avec du matériel "périmé" (excepté la première piste Heard It On The Radio, seule composition originale, plus que réussie, qui se fond parfaitement avec le reste du matériel). Un tour de force qui sucite une certaine admiration.

Un album de reprises indispensable pour les amateurs de pop rafraichîssante. The Bird and The Bee ? They rock !

Note Finale : 16/20

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1 commentaires:

Lucrecia Bloggia a dit…

Indéniablement très bien fait, mais... en ce qui concerne le matériel de Hall & Oates, comment dire... "been there, done that" comme dirait les chinois. Et d'entendre des synthés encore plus synthétiques que les vrais(?), ça me fait froid dans le dos!

Mais ça me fait comprendre seulement aujourd'hui l'importance que la musique de Hall & Oates a pu avoir, à entendre leurs tubes les uns après les autres interprétés de cette façon. Sans toutefois éprouver la moindre nostalgie pour cette époque. Ah ça, non!

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