Désormais, quand je pense à la musique de Josh Ritter, je réflechis automatiquement à toutes mes nombreuses rencontres musicales manquées avec cet artiste depuis au moins 5 ans. Je suis passée à côté de la sortie de son quatrième album The Animal Years (2006) trouvant la pochette de son opus bizarre et quand j'ai daigné jeter un coup d'oreille à son successeur studio The Historical Conquests of Josh Ritter (2007), je n'ai pas été enthousiasmée pas ses sonorités pop/rock malgré que cela plutôt bien maîtrisé et doté d'une bonne dynamique. Le septième album sera le bon : So Runs Away The World sorti à l'aube de 2010 m'a réconciliée avec ce musicien qui sévit sur la scène folk/rock depuis une bonne dizaine d'années.
Cet américain, surtout reconnu sur les scènes ango-saxonnes, bénéficie à chaque sortie d'album de louanges et comparaisons les plus flatteuses les unes que les autres de Bob Dylan à Elliott Smith, il est censé avoir pris la relève de tous... pourtant en ré-écoutant sa discographie, ses six premiers albums évoquaient, en effet, tous ces monstres sacrés du passé (et du présent) : Bruce Springsteen, Johnny Cash, etc. mais c'est surtout en prêtant attention aux ré-éditions de Golden Age of Radio (2000/2009), Hello Starling (2003/2010) et The Animal Years (2006/2010) proposant chacune un bonus disc qui est la version acoustique de l'album principal que j'ai eu la réelle impression de constater le génie qui habite cet artiste americana sensible.
Cet américain, surtout reconnu sur les scènes ango-saxonnes, bénéficie à chaque sortie d'album de louanges et comparaisons les plus flatteuses les unes que les autres de Bob Dylan à Elliott Smith, il est censé avoir pris la relève de tous... pourtant en ré-écoutant sa discographie, ses six premiers albums évoquaient, en effet, tous ces monstres sacrés du passé (et du présent) : Bruce Springsteen, Johnny Cash, etc. mais c'est surtout en prêtant attention aux ré-éditions de Golden Age of Radio (2000/2009), Hello Starling (2003/2010) et The Animal Years (2006/2010) proposant chacune un bonus disc qui est la version acoustique de l'album principal que j'ai eu la réelle impression de constater le génie qui habite cet artiste americana sensible.
So Runs Away The World m'a également procuré la même impression : je découvrais l'aboutissement du travail artistique de Josh Ritter. Il a réussi par le biais de cette nouvelle oeuvre à enfin se démarquer et à imposer, au-delà de son écriture qui s'est toujours avérée comme l'une des plus belles de sa génération, des sonorités qui n'appartiennent qu'à lui et non à un de ses mentors ou contemporains. Sur ce septième album, Josh Ritter brille sur tous les registres et me réconcilie même avec la musique folk/rock contemporaine par l'entremise des morceaux de choix que sont le puissant et orchestral Change Of Time, le fabuleux titre alternatif de Raitling Locks, le rugueux Lantern, l'entêtant blues crasseux qui imprègne Remnant et le lyrique Orbital. Cependant, là où il réalise l'exploit de compter parmi mes artistes masculins préférés du moment c'est quand il partage son intimité durant ses morceaux les plus doux et mélancoliques. Ce fut le cas avec l'une des plus belles ballades de 2010 : le magique Cursed, le lumineux et spacieux Southern Pacifica et les petits chefs d'oeuvre de l'album, les atmosphériques et intemporels See How Man Was Made et Another World.
Ce qui est étonnant sur So Runs Away The World c'est sa diversification musicale, on passe de la ballade sophistiquée à un blues crasseux sans transition cohérente, cela aurait pu lui porter préjudice pourtant c'est tout le contraire qui se passe en réalité. Josh Ritter arrive à embarquer l'auditeur quelque soit l'univers proposé. Un album folk/rock qui n'est pas encore le chef d'oeuvre de l'artiste mais qui s'y rapproche à grands pas. Une artiste incontournable.
Note Finale : 17,5/20
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