2009 - Clare and The Reasons - Arrow - Review - Chronique d'une groupe qui a dompté les étoiles, le ciel et les rêves

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Ce deuxième album Arrow du groupe Clare & The Reasons était l'un des albums les plus attendus en 2009. La raison est simple, leur premier album The Movie (2007/2008) merveille parmi les merveilles fut l'un de mes albums préférés en son temps (je l'ai d'ailleurs chroniqué ici) : son caractère à la fois suranné et sucré m'a fortement enthousiasmé à l'époque et après réflexion c'est toujours ce que je pense. C'est dire si Arrow était à la fois attendu et craint car porteur de beaucoup d'espérances. On y retrouve - comme sur le premier album - le couple à la ville comme sur scène Clare (Muldaur) et Olivier Manchon à la tête de ce band (ils produisent, écrivent et arrangent les morceaux) accompagnés d'une ribambelle de musiciens aussi décalés qu'ingénieux qui aident à donner vies à ces nouvelles comptines rêveuses.

A ce stade de la chronique, vous vous impatientez, vous vous demandez sans doute ce que j'ai réellement penser de ce fameux deuxième opus hélas passé un peu inaperçu l'an passé. Je l'ai découvert tardivement alors qu'acheté le jour même de sa de sa commercialisation en octobre 2009. Du temps perdu car ce Arrow est encore meilleur que The Movie. Les aspects mignon, sucré et suranné ont été remplacé par plus de subtilité, de légèreté et de mélancolie. Un petit chef d'oeuvre, une oeuvre géniale et savoureuse orchestrée de main de maître par ce couple jamais en panne d'inspiration. Entre comédie musicale, pop façon sixties et une ambiance qui évoque par moments l'univers burlesque et poétique de Tim Burton, le groupe offre une pop symphonique acidulée et aérienne qui rend l'auditeur transi d'amour.

Ce dernier (vous, moi, etc.) se retrouve aux anges, perdu parmi tant de joyeux étincelants qui ont pour mission de vous enchanter (l'acoustique et élégant All The Wine, l'ensorcelant et mirifique Our Team Is Grand, la douce féerie de Mellifera, Perdue A Paris un des - très nombreux - sommets de l'album, une pure merveille et Wake Up qui clôture l'album sur une lullaby enchanteresse) vous émouvoir (les sublimes et classiques instantanés Photograph et Kyoto Nights qui sont capables de tirer des larmes à une pierre) et de vous faire palpiter (le romantique Ooh You Hurt Me So, l'hypnotique et enjôleur You Got Time, la reprise éblouissante et à peine reconnaissable de That's All de Genesis bien supérieure à l'original, les arrangements des cordes et des cuivres est d'une grande perfection et élégance et le captivant et sensationnel Murder, They Want Murder).

Un chef d'oeuvre à la fois léger et intelligent, complexe et enchanteur, pétillant mais apaisant, ambiteux mais accessible. Plein d'étoiles dans les yeux et dans les oreilles. Un des albums les plus sous-estimés de 2009. Peut être celui qui m'a le plus séduit.
Note Finale : 20/20

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