Tracklisting :
01. Introduction (live in London)
02. Respect (live in London)
03. My Girl (live in London)
04. Shake (live in London)
05. Day Tripper (live in London)
06. Fa-Fa-Fa-Fa-Fa (Sad Song) (live in London)
07. (I Can't Get No
Satisfaction (live in London)
08. Try a Little Tenderness (live in London)
09. Introduction (live in Paris)
10. Respect (live in Paris)
11. I Can't Turn You Loose (live in Paris)
12. I've Been Loving You Too Long (live in Paris)
13. My Girl (live in Paris)
14. Shake (live in Paris)
15. (I Can't Get No) Satisfaction (live in Paris)
16. Fa-Fa-Fa-Fa-Fa (Sad Song) (live in Paris)
17. These Arms of Mine (live in Paris)
18. Day Tripper (live in Paris)
19. Try a Little Tenderness (live in Paris)
Non seulement Stax a sorti, cette année 2008, l'album le plus sensuel par le biais de la légende Leon Ware : Moon Ride (je suis au désespoir de ne point recevoir ma copie égarée depuis deux semaines dans les méandres de la machinerie postale) mais cette semaine vient de sortir un vrai trésor qui n'avait pas bénéficié d'une vraie belle sortie. En effet, ce live qui correspondait à la tournée entreprise par Otis Redding en 1967 (soit quelques mois avant sa mort dramatique dans un accident d'avion à seulement... 26 ans) en Europe qui a paru sous forme d'un disque nommé Live in Europe composée uniquement de 10 titres. Cette fois-ci, il s'agit d'un double album live sur un seul cd : 8 pistes sont consacrées au Live de Londres et 11 au show de Paris. Le mixage, la remasterisation - respectueuse de l'oeuvre originale - réalisée à partir des pistes originales est absolument parfaite, en fait on s'y croirait tant le son s'avère excellent et dynamique. Certes, les chansons des deux sets se rejoignent mais Otis n'interprète jamais de la même façon la même chanson ce qui met en évidence son feeling de génie, sa souplesse et son groove inné. Au-delà de toutes ces considérations de mixage, la réalité c'est que c'est la personne d'Otis Redding qui nous immerge dans sa musique de façon immédiate, cette musique qui contient une énergie et une électricité incomparables. Sans oublier, tous les mérites à accréditer au compte de l'incroyable quartet qui l'accompagne : Booker T.&the MG's mené de main de maître par l'organiste Booker T. Jones.
Le concert de Londres, absolument endiablé, débute après une brève intro qui met en évidence un public sur les braises, avec sa chanson Respect (reprise/détournée pour la cause féminine par Aretha Franklin qui la popularisera), pour ensuite offrir une reprise de My Girl (The Temptations) sur les chapeaux de roue avant de déboucher sans détour sur une reprise de Shake (Sam Cooke) haletante avant de mettre le feu avec une version de Day Tripper (The Beatles) méconnaissable. Le tempo diminue à peine avec un Fa-Fa-Fa-Fa-Fa (Sad Song) sur laquelle Otis interagit beaucoup avec son public très réceptif à cette version intensément érotique. (I Can Get No) Satisfaction met à genoux définitivement son auditeur, plus excitante et virevoltante que celle des Rolling Stones (l'originale), avant de conclure sur une version crescendo sublime de Try A Little Tenderness. Si Otis savait être de la dynamite sur scène, il pouvait se montrer émouvant jusqu'aux larmes. Un concert londonien court mais si intense, si exceptionnel, qu'il reste assurément l'un des grands moments de l'histoire de la musique !
Le concert à Olympia bénéficie d'un plus long set et de davantage de nuances : Otis se montre toujours dynamique, intouchable mais je trouve qu'il apporte davantage de rondeur à certaines chansons. Respect bénéficie d'un traitement plus séduisant, plus sensuel même si toujours vindicatif sur le fond. I Can't Turn You To Love met littéralement le feu au public avec un tempo endiablé ensuite j'ai pas honte de dire que j'ai eu les larmes aux yeux en écoutant cette version exceptionnellement intense de I've Been Loving You Too Long. Cette version de My Girl est plus douce, plus tendre, plus en nuances avant d'embrayer sur un fougueux de Shake et une version en transe de (I Can't Get No) Satisfaction. Fa-Fa-Fa-Fa-Fa (Sad Song) dégage toujours une forte énergie sensuelle mais These Arms of Mine est un des tous grands moments de la soirée, cette ballade enflammée, l'une des plus belles et connues du géant, est interprétée lors de cette soirée de façon somptueuse. Cependant Day Tripper vient remettre les pendules à l'heure, Otis est un showman à l'énergie inépuisable et au groove exceptionnel. A l'instar du concert de Londres, le set se referme sur son grand classique Try A Little Tenderness à vous foutre la chair de poule, aucun mot n'est assez fort pour décrire l'intensité de ce moment et l'ébullition du public.
01. Introduction (live in London)
02. Respect (live in London)
03. My Girl (live in London)
04. Shake (live in London)
05. Day Tripper (live in London)
06. Fa-Fa-Fa-Fa-Fa (Sad Song) (live in London)
07. (I Can't Get No
Satisfaction (live in London)
08. Try a Little Tenderness (live in London)
09. Introduction (live in Paris)
10. Respect (live in Paris)
11. I Can't Turn You Loose (live in Paris)
12. I've Been Loving You Too Long (live in Paris)
13. My Girl (live in Paris)
14. Shake (live in Paris)
15. (I Can't Get No) Satisfaction (live in Paris)
16. Fa-Fa-Fa-Fa-Fa (Sad Song) (live in Paris)
17. These Arms of Mine (live in Paris)
18. Day Tripper (live in Paris)
19. Try a Little Tenderness (live in Paris)
Non seulement Stax a sorti, cette année 2008, l'album le plus sensuel par le biais de la légende Leon Ware : Moon Ride (je suis au désespoir de ne point recevoir ma copie égarée depuis deux semaines dans les méandres de la machinerie postale) mais cette semaine vient de sortir un vrai trésor qui n'avait pas bénéficié d'une vraie belle sortie. En effet, ce live qui correspondait à la tournée entreprise par Otis Redding en 1967 (soit quelques mois avant sa mort dramatique dans un accident d'avion à seulement... 26 ans) en Europe qui a paru sous forme d'un disque nommé Live in Europe composée uniquement de 10 titres. Cette fois-ci, il s'agit d'un double album live sur un seul cd : 8 pistes sont consacrées au Live de Londres et 11 au show de Paris. Le mixage, la remasterisation - respectueuse de l'oeuvre originale - réalisée à partir des pistes originales est absolument parfaite, en fait on s'y croirait tant le son s'avère excellent et dynamique. Certes, les chansons des deux sets se rejoignent mais Otis n'interprète jamais de la même façon la même chanson ce qui met en évidence son feeling de génie, sa souplesse et son groove inné. Au-delà de toutes ces considérations de mixage, la réalité c'est que c'est la personne d'Otis Redding qui nous immerge dans sa musique de façon immédiate, cette musique qui contient une énergie et une électricité incomparables. Sans oublier, tous les mérites à accréditer au compte de l'incroyable quartet qui l'accompagne : Booker T.&the MG's mené de main de maître par l'organiste Booker T. Jones.
Le concert de Londres, absolument endiablé, débute après une brève intro qui met en évidence un public sur les braises, avec sa chanson Respect (reprise/détournée pour la cause féminine par Aretha Franklin qui la popularisera), pour ensuite offrir une reprise de My Girl (The Temptations) sur les chapeaux de roue avant de déboucher sans détour sur une reprise de Shake (Sam Cooke) haletante avant de mettre le feu avec une version de Day Tripper (The Beatles) méconnaissable. Le tempo diminue à peine avec un Fa-Fa-Fa-Fa-Fa (Sad Song) sur laquelle Otis interagit beaucoup avec son public très réceptif à cette version intensément érotique. (I Can Get No) Satisfaction met à genoux définitivement son auditeur, plus excitante et virevoltante que celle des Rolling Stones (l'originale), avant de conclure sur une version crescendo sublime de Try A Little Tenderness. Si Otis savait être de la dynamite sur scène, il pouvait se montrer émouvant jusqu'aux larmes. Un concert londonien court mais si intense, si exceptionnel, qu'il reste assurément l'un des grands moments de l'histoire de la musique !
Le concert à Olympia bénéficie d'un plus long set et de davantage de nuances : Otis se montre toujours dynamique, intouchable mais je trouve qu'il apporte davantage de rondeur à certaines chansons. Respect bénéficie d'un traitement plus séduisant, plus sensuel même si toujours vindicatif sur le fond. I Can't Turn You To Love met littéralement le feu au public avec un tempo endiablé ensuite j'ai pas honte de dire que j'ai eu les larmes aux yeux en écoutant cette version exceptionnellement intense de I've Been Loving You Too Long. Cette version de My Girl est plus douce, plus tendre, plus en nuances avant d'embrayer sur un fougueux de Shake et une version en transe de (I Can't Get No) Satisfaction. Fa-Fa-Fa-Fa-Fa (Sad Song) dégage toujours une forte énergie sensuelle mais These Arms of Mine est un des tous grands moments de la soirée, cette ballade enflammée, l'une des plus belles et connues du géant, est interprétée lors de cette soirée de façon somptueuse. Cependant Day Tripper vient remettre les pendules à l'heure, Otis est un showman à l'énergie inépuisable et au groove exceptionnel. A l'instar du concert de Londres, le set se referme sur son grand classique Try A Little Tenderness à vous foutre la chair de poule, aucun mot n'est assez fort pour décrire l'intensité de ce moment et l'ébullition du public.
100/100 : je n'ai rien à ajouter excepté que c'est un chef d'oeuvre, un moment Live historique d'une incroyable énegie et générosité, il est indispensable de connaître ses classiques pour analyser l'état de la soul actuelle. Cette réédition est à petit prix (j'ai réussi à l'avoir pour moins de 8 euros) donc profitez-en.
Fa-Fa-Fa-Fa-Fa (Sad Song)/My Girl/Shake (Live Norway 1967) :
5 commentaires:
Je le note pour mon homme qui aime beaucoup 'Ottis Redding'. Cela fait du bien d'écouter de la vraie Soul :)
As-tu trouvé ce CD sur Internet ou dans une boutique ?
Je reviendrais plus tard car à l'instant nous attendons des invités :)
@+
Hello Saab,
Je ne savais même pas que cela sortait. Otis et moi cela remonte à mon adolescence et à mes premières cassettes audio. C'est un très grand, j'achète les yeux fermés. C'est bizarre je ne l'ai jamais vu en magasin. Comment tu te l'est procuré. Si tu aimes Otis il existe en DVD son live à Monterrey pop festival.
Merci
Régis
Salut!
On peut dire qu'il est le boss de la soul et cet album confirme!!!
Moi qui suis fan des Stones j'ai écouté avec attention la version d'Otis sur "I can't get no, Satisfaction" et elle est exellente!
J'en connais une autre dans un style différent (que j'aime aussi)
http://www.deezer.com/track/1093061
Bizz à toi
Hello Saab, je viens de découvrir ton blog. Je suis sur le cul là lol ! Jamais vu une culture musicale aussi étendue ... Sérieux. Continue à nous faire découvrir des artistes aussi cool :)
++
cool ! :)
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