Jane Herships alias Spider est une jeune artiste qui a débuté son apprentissage de la musique sous des auspices compliquée lors de son enfance. Adepte au départ du piano et du violon (un peu poussée par ses parents), elle décida après quelques années d'arrêter car détestant pratiquer en compagnie de ses professeurs. Lors de son adolescence, Jane tomba éperdument amoureuse de la guitare sous toutes ses coutures de l'acoustique à l'électrique. Etablie à New York, cette jeune et belle artiste mystérieuse encore assez inconnue au yeux des médias, a sorti en 2007 un premier album de folk/rock intimiste : The Way to Bitter Lake qui a bénéficié de quelques éloges de la part des professionnels anglophones et même français qui ont salué sa première oeuvre d'une simplicité et mais efficacité redoutable en citant, à titre de comparasion, des artistes de la trempe de Cat Power et Vashti Bunyan. Ce premier album s'avérait une belle réussite mettant en valeur des ambiances acoustiques mélancoliques et surtout l'exquise et émouvante voix diaphane et hantée de Jane Herships.
Le 1er janvier 2010, Spider est réapparue avec un second opus Things We Liked to Hold après 3 ans de silence radio. Comparé au premier opus, ce nouvel essai est davantage remarquable : plus mélodieux, élaboré et profond, Jane Herships a beaucoup grandi en tant qu'artiste et cela se confirme dès la première écoute. White Snake et White Rose qui introduisent l'album nous plongent dans le monde sombre et vénéneux de cette belle artiste. Le premier, d'une admirable et indicible mélancolie, l'autre doucement néo-folk constituent de véritables petites merveilles ensorcelantes. Le temps s'arrête pour le trip intensément psychédélique de Snow Melts In Summer tandis que Morning constitue une petite lullaby chuchotée au coin du feu. La ballade rock/jazzy douce amère Afternoon nous berçe de sa splendeur mais l'hypnotique et merveilleux Remember that time you told me you loved me, but didn't? lui ravit la vedette. Les ambiances se font à la fois plus intimistes, lourdes et voluptueuses sur la fin de l'album comme si le rêve tournait peu à peu au cauchemar sous la forme du hanté Song Of Jamaica, de l'évanescent rock d'Air, de l'addictif et sensuel Mountain Song ou encore du saturé Good things, Bad people mais les choses terminent bien sur le petit rayon de soleil timide qu'est l'acoustique End Song v. 2.
Pour les amateurs de trip folk/psychédélique classique mais parfaitement maîtrisé et sincère, ce nouvel album de Jane Herships est un petit must bienvenu.
Note Finale : 16/20
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Bandcamp (ses deux albums sont proposés en version digitale selon le principe Name Your Price en vertu duquel vous pouvez le télécharger librement ou en contrepartie de ce que vous désirez + les versions physiques s'y retrouvent à petit prix )
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