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jeudi 2 septembre 2010

2009 / Rééd. 2010 - Julie Peel - Near The Sun - Review / Chronique - De l'indie pop/folk simple mais diablement efficace



<a href="http://juliepeel.bandcamp.com/album/near-the-sun">Living In A Movie by Julie Peel</a>


Née en France, élevée au Canada mais résidant aujourd'hui à Brooklyn aux Etats-Unis, Julie Peel a le coeur qui balance entre tous ces beaux pays. L'artiste parfaite bilingue (anglais/français), autodidacte et multi-instrumentaliste s'est rapidement fait remarquée en apparaissant sur plusieurs albums tribute dont Cinnamon Girl : Women Artists Cover Neil Young For Charity et celui consacré au groupe Cure : Just Like Heaven sur lequel elle reprend A Night Like This. Ses talents protéiformes, sa merveilleuse voix claire et posée ainsi que la simplicité et la sobriété de sa musique lui ont permis de ravir le coeur de certains chroniqueurs anglophones et même francophones.

Son premier album Near The Sun est tout d'abord sorti sur le label américain Laundromat Records avant de se voir ressortir le 21 septembre 2010 sur le label Ocean Music dans les pays européens. Une chance unique pour ne pas passer à côté de cette très belle révélation indie pop/folk de 2009/2010. Dans la lignée de grandes songwriteuses telles que Aimee Mann ou encore Laura Veirs, Julie Peel, qui s'occupe de l'écriture, de la composition,  des instruments, des arrangements et même de la production, s'est entourée d'une petite équipe d'amis musiciens pour l'élaboration de cette première oeuvre impressionnante : le multi-instrumentaliste Cyrille Catois et Andreas Dahlbäck aux percussions.

Certes, par moments l'album reste assez juvénile, avec cependant toutes les jolies qualités qui peuvent y être associées : fraîcheur, spontanéité, etc. Le doux amer Living In A Movie qui fait songer à la période de l'adolescence : ukulélé, banjo, guitare acoustique, claquements de doigts, etc. tout est fait pour instaurer une ambiance ludique qui tranche aves les paroles nuancées et réalistes sur la liberté de rêver et de se comporter, la ballade avec sa petite touche celtique Innoncence ou encore les pop(py) lumineux Piece Of My Heart et The Greatest Story en sont les meilleures représentants de ce songwriting jeune et frais.

Cependant, Julie Peel s'avère encore plus enthousiasmante sur le reste de l'album qui s'avère plus mature et réflechi : l'abrasif et inspiré Sister remémorant certaines compositions de jeunesse d'Emily Jane White, la sublime et douce mélancolie qui traverse Unfold, le merveilleux lo-fi folk contemplatif Ok, la superbe ballade aérienne et emprunte d'innocence Near The Sun mettant en avant la pureté du timbre de Julie, les harmonieux, orchestrés et estivaux Once More With Feeling et All Alone ou encore le sobre et émouvant In Slow Motion démontrent la solidité des compositions et le talent évident qui caractérisent Julie Peel.

Un excellent premier album à la fois léger et sérieux, lumineux mais traversé de jolis moments de mélancolie, Julie Peel est assurément une artiste qui a le potentiel de séduire autant un public de fin connaisseur que des néophytes. Un talent rare.  

Note Finale : 16/20

Petit clin d'oeil à cet article où Julie Peel m'a permis de découvrir Kristine Tuna (à qui j'ai consacré mon premier article sur WMIMM La suite)

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2 commentaires:

cc a dit…

j'adore !
dis, tu connais Milkymee ?
c'est un peu la voix qui m'y a fait penser....
je te la pique pour mon blog

anakin a dit…

Hey, merci beaucoup pour le clin d'œil !

Pourquoi il y a-t-il 2 blogs ?

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